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Lombo-sciatiques et cruralgies . Définition : douleur lombaire avec une irradiation douloureuse distale dans le membre inférieur de topographie radiculaire L5 ou S1, par conflit entre une hernie discale et la racine. Epidémiologie des HD symptomatiques :. ATCD traumatiques : 15%
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Lombo-sciatiques et cruralgies Définition : douleur lombaire avec une irradiation douloureuse distale dans le membre inférieur de topographie radiculaire L5 ou S1, par conflit entre une hernie discale et la racine.
Epidémiologie des HD symptomatiques : • ATCD traumatiques : 15% • Facteurs de risques : • grande taille > obésité • soulèvement surtout associée rotations, • vibrations • voitures (américaines et allemandes > françaises, japonaises, suédoises ! (Kelsey Spine 1984)
Notion de hernie discale asymptomatique : • démontrée depuis plus de 30 ans • Scanner : • 19.5% de HD à moins de 40 ans • 27% de HD au delà de 40 ans. (Wiesel, Spine 1984) • IRM : • 27% de HD, et seulement 36% d’IRM lombaire strictement normale. (Jensen N Eng J Med 1994)
Signes fonctionnels et examen clinique : • lombalgie prodromique • irradiation douloureuse de topographie radiculaire L5 (=> gros orteil) ou S1 (=>V) : • déclenché par la manœuvre de Lasègue • Examen neurologique complet : • ROT achilléen (S1), • moteur au « talon-pointe », • sensitif (périnéal)
Cette évaluation initiale vise à identifier les urgences chirurgicales (ANAES. 2000) : • sciatique hyperalgique = résistante aux opiacés • syndrome de la queue de cheval • signes sphinctériens : incontinence ou rétention ; • hypoesthésie périnéale ou des OGE. • sciatique paralysante définie comme : • un déficit moteur d’emblée inférieur à 3/5 • et/ou comme la progression d’un déficit moteur
Echelle MRC (Medical Research Council of Great Britain) 5 Force normale 4 Capacité de lutter contre la pesanteur et contre une résistance 3 Capacité de lutter contre la pesanteur mais non contre une résistance 2 Possibilité de mouvement, une fois éliminée la pesanteur 1 Ebauche de mouvement 0 Aucun mouvement
Signes cliniques : Sensibilité et spécificité des signes par comparaison per-opératoire
Dg différentiel des sciatiques communes : 1. Sciatiques radiculaires non discales • par spondylolisthésis : • souvent bilatérale, • souvent S1. • Caractère mécanique marqué, douleur dès la position debout.
2. Pseudo-Sciatiques = sciatalgies • « Facet syndrome » = syndrome articulaire postérieure • poussée d’AAP, avec distension articulair • classiquement : sciatalgie tronquée • déclenchée en hyperextension. • Traitements : - Mézières. - Infiltration articulaire postérieure.
2. Pseudo-Sciatiques = sciatalgies • Atteinte de la sacro-iliaque • Rachis : RAS. • Lasègue possible, • downing test + 3. Sciatique tronculaire : • par tension du pyramidal • par tension du Grand Ligament Sacro-sciatique
Lymphome de la queue de cheval 4. Sciatiques symptomatiques de : • Tumeurs intrarachidiennes « à dormir debout » • Métastases, myélome
Traitements : • Repos : • essentiel mais doit être de de courte durée. • Antalgiques • Décontractants musculaires • AINS : le plus court possible. Une réévaluation clinique est nécessaire avant de prolonger le traitement au-delà d'une dizaine de jours.
Infiltrations épidurales (Sicard 1901) : • effets secondaires : • brèche durale (2.5%), • céphalée (2.3%), • augmentation transitoire de la douleur : 1.9% • Kinésithérapie : • 2 phases. • Initiale : antalgique et décontractante • puis techniques de verrouillage, • Ecole du dos
Traitement chirurgical Hernie discale Racine
Complications du traitement chirurgical(Segnarbieux 1997): • Récidives : de 1 à 20%, selon les séries
Complications du traitement chirurgical : • Arachno-épidurite = « fibrose »
Complications du traitement chirurgical : • Les plus fréquentes (1%) : • plaie radiculaire, infection, spondylo-discite • Plaie de l ’artère iliaque primitive : • 50% de décès. 106 cas sur 3000 • Syndrome (d’adaptation) articulaire postérieur • Rachis instable post-chirurgical => arthrodèse
Evolution : • Aucun signe prédictif de l’évolution : • Les plus grosses images ont le + tendance à disparaître spontanément (Delauche-Cavallier, Spine 1992), • Guérison sous traitement médical > 90% • après 6 semaines, la moitié des patients non guéris vont le devenir sur les 6 semaines suivantes. • Ne pas envisager de chirurgie réglée avant un minimum de 8 semaines, et après échec du traitement infiltratif. (Thomas, Segnarbieux 1997) • 92% de reprise du travail (Saal, Spine 1989)
Evolution : • Evolution sous traitement médical versus chirurgical : • à 1 an = 80% satisfaits de la chirurgie vs 61%, • puis entre 4 et 10 ans, plus de différence (Weber, Spine 1993, n= 126) • Personnellement : • si échec à 3 épidurales => avis chirurgical