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Etre chevalier au moyen-âge. Le mot chevalerie vient du nom cheval, lui-même tiré du bas latin caballus , « mauvais cheval ».
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Le mot chevalerie vient du nom cheval, lui-même tiré du bas latin caballus, « mauvais cheval ».
Comme ils sont les seuls guerriers à cette époque, les chevaliers ont le sentiment d'être supérieurs aux autres hommes . Ils ont des privilèges que les autres n'ont pas : ils ne paient pas d'impôts , ils n'ont pas de servitudes ( les servitudes , c'est ce que doivent comme services les hommes au seigneur , c'est à dire certains travaux dans le château , sur ses terres ... ) ils forment une classe à part : la chevalerie
Pour devenir chevalier , il faut déjà être fils de chevalier, (un petit paysan ne le sera jamais) .Dès l'âge de 7 ans , il sera au service d'un autre seigneur et sera page ( il travaillera dans le château du seigneur, comme enfant de compagnie , lui servira de serviteur ...)Vers 12 ans, il sera son écuyer , il s'occupera des chevaux du seigneur , de ses armes, il l' accompagnera à la guerre , dans les tournois ...
Il apprendra un peu plus tard le maniement des armes et vers 18 ou 20 ans , il pourra lui même devenir chevalier lors d'une cérémonie : l'adoubement. Le seigneur , son parrain lui frappera l'épaule avec le plat d'une épée , cela s'appelle la paumée ou la collée et le jeune chevalier lui jurera fidélité sur la bible ou des reliques religieuses .
. Au cours du XIIIe siècle, sous l’influence grandissante de l’église et en particulier des ordres religieux, l’éthique chevaleresque se fait de plus en plus exigeante : le chevalier doit exclusivement mettre sa force et ses capacités guerrières au service de la foi et de la chrétienté. Y a-t-il ici la volonté de canaliser les forces vives d’une jeunesse souvent turbulente et brutale, qui aime se battre, qui cherche à s’enrichir dans les tournois et qui n’hésite pas à faire couler le sang dans des combats exclusivement mondains ? Il est probable aussi que le souvenir des croisades de la fin du XIIe siècle en particulier de la troisième croisade qui, pour venger la prise de Jérusalem par Saladin, vit partir outremer le roi Philippe-Auguste et la chevalerie de France, a fait réfléchir sur le rôle que devait jouer l’élite militaire du pays. Quant aux clercs qui écrivent au XIIIe siècle les suites romanesques de l’histoire arthurienne comme la Queste du Graal ou le Lancelot en prose, ils sont issus d’un milieu religieux et ont contribué à la christianisation de l’idéal chevaleresque
Un chevalier avait besoin de 24 accessoires : 01. Heaume (casque) 02. Lances 03. Mors de cheval 04. Hache de guerre 05. Cotte de mailles (détail) 06. Chaque anneau de fer (maille) était riveté séparément 07. Poignard de flèche 08. Épée de chevalier 09. Poignard avec sa gaine en cuir 10. Pierre à aiguiser les lames 11. Bouclier en amande 12. Chevalier enfilant ses cottes de mailles 13. Étrier
14. Éperon 15. Fer à cheval 16. Arbalète - La corde était tendue sur une noix et l'encoche actionnée par une gâchette 17. Le trébuchet à contrepoids était une arme de jet employée pour abattre les murailles des châteaux assiégés 18. Le marteau 19. Le fléau 20. Le fauchard 21. Le marteau à bec de faucon 22. La masse 23. Le goupillon 24. La hache.
Antoine ,Andrea et Pierre sont heureux de vous avoir présenté leur exposé