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Association pour le développement de l’éducation en Afrique Biennale de l’ADEA 2006 (Libreville, Gabon, 27-31 mars 2006 ). INTEGRATION DE L’ALPHABETISATION ET DE L’EDUCATION NON FORMELLE DANS LA POLITIQUE EDUCATIVE DU BURKINA FASO.
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Association pour le développement de l’éducation en Afrique Biennale de l’ADEA 2006 (Libreville, Gabon, 27-31 mars 2006 ) INTEGRATION DE L’ALPHABETISATION ET DE L’EDUCATION NON FORMELLE DANS LA POLITIQUE EDUCATIVE DU BURKINA FASO PRESENTATION PAR LE MINISTRE DELEGUE CHARGE DE L’ALPHABETISATION ET DE L’EDUCATION NON FORMELLE DU BURKINA FASO : Amadou Diemdioda DICKO 8 mn
1. CONTEXTE • L’éducation un droit fondamental pour tout Burkinabé (cf. la Constitution burkinabé, la Loi d’orientation de l’éducation). • Cependant tous les burkinabé n’ont pas accès à l’éducation : • Taux de scolarisation environ : 57% avec un taux d’achèvement de 33,5% ( 2004), conséquence : déscolarisation précoce des jeunes; • Taux d’analphabétisme autour de 70%.
Suite La réponse : • un Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) approuvé par la BM et le FMI et les autres partenaires; • le Plan décennal de développement de l’éducation de base ( PDDEB) • l’éducation non formelle apparaît alors comme une opportunité au secours du système éducatif formel
2.EVOLUTION DES POLITIQUES ET DES STRATEGIES DE L’ALPHABETISATION ET DE L’EDUCATION NON FORMELLE • Elle a connu 2 étapes: l’alphabétisation traditionnelle en français, cas de l’école rurale. Au résultat, échec; • Puis l’alphabétisation fonctionnelle en langues nationales après la conférence de Téhéran en 1965, c’est le cas de l’expérience du projet UNESCO-HAUTE-VOLTA et d’ autres innovations (alpha commando et bantaare). Celles-ci ont connu beaucoup de succès.
En conclusion, l’alphabétisation fonctionnelle en langues nationales se développe rapidement, car perçue comme un instrument efficace de développement économique, social et culturel : campagnes d’alphabétisation de masse (alpha-commando et bantaaré) de 1986-1991 et la création des Centres Permanents d’Alphabétisation et de Formation en 1991.
3. LA POLITIQUE ACTUELLE DE L’ALPHABETISATION ET DE L’EDUCATION NON FORMELLE • La politique repose sur une vision: • intégrée et interactive entre le formel et le non formel; • un plan intégré d’élimination de l’analphabétisme prenant en compte le formel et le non formel. (Cf. Séminaire de Koudougou:1989)
« Le séminaire de Koudougou (1989) recommandait …un cadre commun de réutilisation des acquis de la scolarisation et de l’alphabétisation : les langues nationales doivent être introduites dans le formel et les adultes doivent s’initier à l’apprentissage du français fondamental, par exemple. » (Alice Tiendrebeogo, 2000 Ministre du MEBAM de 1988 à 1996).
3. l’AENF au secours de l’éducation formelle. La faible couverture de la carte éducative à la population scolarisable (TBS=57%) appelle le développement des formules alternatives d’éducation, • l’éducation non formelle apparaît alors comme le terreau novateur pour pour le formel
En conclusion, il est de plus en plus évident que l’éducation non formelle à travers ses formules alternatives d’éducation est potentiellement capable de répondre aux insuffisances du sous-système formel pour peu qu’on lui accorde les ressources nécessaires.
4. les problèmes de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle au BURKINA • 4.1 la problématique des langues nationales (non prise en compte des langues dans l’administration); • 4.2 -l’insuffisance du dispositif de renforcement des capacités de la société civile et des communautés de base. • 4.3 l’insuffisance des moyens mis par l’Etat pour soutenir le sous-secteur de l’alphabétisation.
5. les forces et les potentialités de l’Alphabétisation et de l’Educ.Non Formelle • 5.1 L’institution d‘un forum national sur l’alphabétisation tous les trois ans • 5.2 La stratégie du ‘’faire- faire’’ et la mise en place du Fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle (FONAENF). • 5.3-Le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté et le plandécennal de développement de l’éducation de base 2001- 2010. • 5.4 La prise de conscience à se former des communautés de base et l’implication de plus en plus grande de la société civile dans l’exécution des programmes de l’AENF.
6 Programme d’action prioritaire • 6.1 l’alphabétisation comme moyen de développement de la production; • 6.2 l’alphabétisation comme moyen de lutte contre le chômage des jeunes; • 6.3 l’alphabétisation comme moyen d’enracinement de la culture nationale, • 6.4 l’alphabétisation comme moyen de lutte contre les pandémies tels que le Sida, le palu,etc. et de promotion du genre et de la culture de la paix etc..
7 Recommandations • 7.1 Le renforcement des capacités de la société civile pour donner plus de chance de succès aux programmes d’ AENF. 7.2 La mobilisation socialepour l’atteinte des finalités de l’alphabétisation basée sur l’implication effective de tous les acteurs.
7.3 La réduction des disparités • Avec pour cibles : les femmes, en particulier dans les zones rurales les plus pauvres ; les jeunes enfants de 9 – 15 ans déscolarisés ou non scolarisés ; les populations pauvres des provinces où le taux d’alphabétisation est largement inférieur à la moyenne nationale (les 20 provinces prioritaires définies par le PDDEB) ; les enfants en bas âge (0-6 ans) des femmes fréquentant les centres d’alphabétisation pour réduire les taux d’abandon et augmenter les taux de réussite.
7.4 Une mobilisation des ressources financières conséquentePar le renforcement des capacités du FONAENF ( outil de financement de l’AENF mis en place par quatre (4) types d’acteurs en alphabétisation) :- l’Etat et les collectivités locales ; - les partenaires techniques et financiers ; - les opérateurs/trices en alphabétisation ; - le secteur privé,
8 CONCLUSION • L’accès du plus grand nombre à une éducation pertinente et de qualité ne pose pas seulement le problème des moyens mais aussi et peut être surtout le problème de définir des politiques et des stratégies éducatives qui soient cohérentes et efficientes. • Si pour diverses raisons (insuffisance de l’offre éducative, efficacité interne du système très faible), le système formel ne peut répondre seul à l’impératif d’une éducation pour tous, il faut diversifier les formules alternatives d’éducation, pour accroître l’offre éducative.
fin conclusion • Comme le dit M.L. Hazoumê, « le non formel doit être intrinsèquement lié à l’éducation formelle de base pour former un tout indissociable dans un rapport d’interdépendance mutuelle qui est toujours très productif ».
MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION BURKINA FASO