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Le 14 avril 2010, j’invitais les conseillers municipaux à se rencontrer pour évoquer, informellement, l’Opération d’Intérêt National qui est en cours sur notre ville. La rencontre du 14 avril 2010 a permis un échange qui m’est apparu comme fructueux
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Le 14 avril 2010, j’invitais les conseillers municipaux à se rencontrer pour évoquer, informellement, l’Opération d’Intérêt National qui est en cours sur notre ville.
La rencontre du 14 avril 2010 a permis un échange qui m’est apparu comme fructueux • Il témoigne de l’intérêt que nous devons porter à l’égard de l’Opération d’Intérêt National (OIN) pour notre ville, sa population et leur avenir. • Il souligne la nécessité que cette réflexion reste ouverte et ne soit pas limitée à des effets de communication et réservée à un quelques « spécialistes ».
Il est essentiel que notre ville continue de s'engager pleinement dans la démarche de l’OIN Mais, il importe de garder un esprit aiguisé et critique! Pour cela le débat doit bien se poursuivre au sein du conseil municipal et avec la population.
Cette note a pour objectif de préciser l’état d’un questionnement qui n’est pas achevé • Elle est complétée part des réflexions que j’ai pu entendre • Et elle est nourrie par le temps qui passe
Au regard de la présentation du 8 décembre, lors des assises de l’OIN, et confirmé lors du conseil consultatif auquel les conseillers municipaux ne sont pas associés, par le directeur de l'EPORSA, je trouve positif que l'EPORSA ait bien identifié • que la réalisation opérationnelle sur VITRY soit organisée en 3 secteurs (Gare Nord, secteur central, gare Sud) • Une réalisation opérationnelle initiée en 2010 sur les 2 secteurs sud et nord appuyée sur les 2 gares RER • Un démarrage du secteur central commandé par le démentellement de la centrale thermique soit à partir de 2020 • Création de "Zones d'Aménagement Concertés" d'ici 2010 pour les 2 premières tranches opérationnelles nord et sud.
Au-delà, devraient progresser • La question d’une ZAC au secteur de la gare historique de VITRY (quartier port à LANGLAIS) et l’urgence d’un collège pour ce secteur. • La création d’un IPHE (Incubateur/Hôtel,/Pépinière d’entreprises) à proximité de la gare des ardoines De mon point de vue 2 secteurs de développement doivent également faire l’objet d’une grande attention: • Le devenir du site CHERIOUX, indispensable pour l’équilibre du développement de la ville • Et la réalisation de la ZAC sud RD 5 (ex RN 305)
Il convient de s’arrêter sur l’étude Mangin qui est le seul document de synthèse existant sur les ardoines Tout d’abord je ne peux que confirmer le regret que n’ai pas été présentées les différents études qui avaient été annoncées • Quand j'ai évoqué en conseil municipal l'intérêt d'avoir communication des études (j'ai parlé de 3 études ) il m'a été répondu de manière interrogative, en donnant l’impression que l’on ne voyait pas de quoi je parlais….
Effectivement, il me paraîtrait intéressant de connaître les trois scénarios annoncés par L'EPORSA, selon le calendrier publié à la rubrique "Etudes et projets" du site de l'EPORSA • http://www.epa-orsa.fr/
Pour le secteur des ardoines, je cite le site internet : • « Les Ardoines, à Vitry-sur-Seine • Au cœur de l'O.I.N., à 4 km en amont de Paris, le secteur des Ardoines accueille près de 9 000 emplois et près de 400 établissements. • à la fin de la note, il est précisé, je cite toujours le site internet: • Phase 1 - Diagnostic : décembre 2008 - mars 2009. • Phase 2 - Élaboration de trois scénarios d'aménagement : avril 2009 - juin 2009. • Phase 3 - Approfondissement du scénario retenu : juillet 2009 - septembre 2009.
Est il excessif de connaître ces trois scénarios?... s'ils ont bien été étudiés! • Il convient de bien prendre en compte ce questionnement légitime de la part de conseillers municipaux ou de citoyens. • Les projets d’aménagement sont toujours mieux réfléchis quand sont confrontés plusieurs scénarios.
Pas de panique, conseiller municipal déjà entre 1989 et 1995, élu en mars dernier sur la liste « Vitry solidaire et dynamique», je me dois de poser encore des questions... pour progresser au service de la ville et de ses habitants. • C'est une des conditions pour la prise de décision. • En définitive, quelques jours, avant la réunion publique du 28 novembre, le scénario Mangin, a été diffusé sous forme de brochure reliée et mise en forme pour diffusion aux conseillers municipaux.Mais, cela sans débat!
Avant de regarder l’étude MANGIN, évoquons rapidement les réflexions des urbanistes qui ont été réunis par l’EPAORSA (établissemnt public d’aménagement de l’OIN Orly Rungis Seine Amont)C’était lors d’une rencontre qui s’était tenue le 8 décembre à Gare au Théatre
J’ai retenu quelques idées forces exprimées par ces urbanistes. Leurs propos ne faisaient pas référence à l’étude MANGIN.
Prévoir largement des transports en commun de liaison Est Ouest, et pas seulement dans la logique d'Orbival. • Favoriser les déplacements par des pistes cyclables et par le développement des tramways, transports rapides de surface. • Concevoir des coulées vertes Nord sud ( de Vincennes à SENART) et d’Est en Ouest. • Prendre en compte, selon des techniques diversifiées, la réalité d'un fleuve qui peut être amené à déborder. Ne pas hésiter à créer des zones où "l'eau soit présente et anime la ville"; la question des zones humides et des lieux de rétention de l'eau en cas de crue décennale, centennale etc... (ces bassins de rétention des eaux pouvant être en période de "non crue", des espaces où l'eau participe au paysage) • Multiplier les ponts et de construire une ville de part et d'autre de la seine. A cet égard le pont suspendu a été reconnu comme un monument majeur qui doit être pleinement intégré dans la structuration de la ville • Veiller à ce que les voies de chemin de fer, les zones d'activités ne soient pas des obstacles infranchissables (des plaques).
Ce « scénario MANGIN » est intéressant, il doit toutefois être débattu. quelques questions. • L'étude ne traite pas en profondeur les liaisons entre la zone concernée par les aménagements futurs en bord de seine et le reste de la ville. • La traversée des emprises sncf est simplement traitée par un seul pont aux Ardoines • Les nouveaux quartiers envisagés en bord de seine seront de fait coupés de la ville. Une seule traversée nouvelle des voies ferrées, au niveau des Ardoines....
La couverture des voies Sncf n'est même pas envisagée, sur certains secteurs, alors même qu'elle permettrait une isolation phonique sur certaines zones et générerait un foncier considérable, particulièrement attractif car situé à 2 pas des gares de VITRY et à quelques minutes soit de PARIS soit de l'aéroport d'ORLY. • De manière générale, la densification envisagée autour du secteur des Ardoines est timorée. Il en va de même sur les franges des voies sncf , pour ne pas reparler des espaces situés au dessus de certaines sections des voies Sncf.
Par ailleurs le traitement des bords de seine, au-delà de la création d'un espace vert, est principalement envisagé comme lieu de débordement de la seine. • N'y a-t-il pas des solutions alternatives, le relief des bords de Seine ne varie que de 2 à 3 mètres. Il serait intéressant de disposer d'études croisées pour analyser si une seule localisation doit être retenue. • Il pourrait être envisagé une localisation diversifiée de ces espaces ayant fonction de régulation des trop plein d'eau. D'autant qu'il nous a bien été indiqué que la construction d'un métro de rocade générera des apports de terre en quantité.....
De manière générale, les travaux de l'équipe MANGIN prévoient une division des espaces encore bien spécialisée à l'extrême. • Les quartiers 100% d'activités sont localisés de telles manières que les nouveaux quartiers d'habitats ou mixtes « activités logements », se trouvent coupés des secteurs actuels d'habitats.
En l'espèce les rues Jean Jaurès et Salvador ALLENDE ne sont pas analysées comme un axe majeur structurant de la ville. • Cette avenue devrait être pensée comme alliant logement et activités. • Reste la question majeure du phasage du calendrier de réalisation tant des logements que des opérations facilitant l'arrivée d'emplois sur notre ville. • Mes précédentes notes sur l'OIN en ont parlé largement. • Ce ne sont que quelques pistes d'une réflexion qui doit être ouverte.
Pour illustrer cela, regardons une des cartes de l’étude MANGIN Il s’agit de « L’esquisse de référence »: contenue dans le livret (rouge) qui a été largement diffusée
Page 27 de la brochure rouge de novembre 2009 4ème type de mutation : les nouveaux tissus
Page 27 de la brochure rouge de novembre 2009 4ème type de mutation : les nouveaux tissus
De ce fait, Une coupure entre les quartiers, un quartier en dehors de la ville… Des traversées de seine insuffisantes Des franchissements et couvertures insuffisants Pour les voies SNCF… A priori un espace central d’activités qui génère une nouvelle barrière complémentaire à celle des voix SNCF… Une avenue Allende qui n’est pas assez identifiée comme un boulevard urbain devant être mixte…(logements activités…) et accueillir un transports en commun en site propre Des bords de seine strictement traités en zone inondable, une seine appropriée seulement en tant que réserve inondable par le biais d’un espace vert fonctionnaliste. Une absence d’urbanisation des bords de celle-ci 4ème type de mutation : les nouveaux tissus
Quelques autres questions évoquées dans des notes précédentes • La question du phasage • L’hypothèque des dépôts pétroliers • L’équilibre emplois logements • Vitry qui assure 25% des objectifs de logements de l’OIN selon le GP3 cf conseil municipal… et dans quel délai? Et quel calendrier pour les emplois à accueillir? • La question des équipement publics, nécessaires ainsi que leur financement.
En définitive des exigences quant à la méthode Il est nécessaire: • Que la commission aménagement, du conseil municipal, se réunisse en formation ouverte à tous les conseillers municipaux. • Que le débat soit public et que place soit faite au questionnement • La conférence organisée par le Maire, en novembre 2009, ne pouvait pleinement répondre à cette exigence. Cette présentation de Novembre relevait plus de l’exposé que d’une réflexion collective. Le fait que les conseillers municipaux n’aient pas été préalablement invités à échanger ensemble et en public, ne pouvait faciliter une telle démarche.
Il conviendrait que les conseillers municipaux soient invités aux travaux du conseil consultatif des acteurs économiques et sociaux…Ce dernier se réunit sous l’égide du conseil de développement du Val de Marne. Des réunions se tiennent plusieurs fois dans l’année, et les conseillers municipaux ne sont pas formellement associés à ces travaux.
Au demeurant, que ne soient pas opposés l’information et le débat entre les conseillers municipaux, avec une démarche de présentation à «l’ensemble de la population ». Il serait grave d’opposer cette réflexion au sein du conseil avec une soit disant démocratie directe qui en l’espèce produirait confusion et ne faciliterait pas le travail collectif. Sauf, est ce une caricature?, à considérer que le conseil municipal est un obstacle à l’expression démocratique…