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DOC.2004-CA20-4.2. Chantier de réflexion sur le programme Établissement de nouveaux chercheurs Rapport du comité ad hoc Conseil d’administration Le 10 décembre 2004. Version 30-11-2004. Sommaire. Mandat du Comité État de situation du programme Établissement de nouveaux chercheurs
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DOC.2004-CA20-4.2 Chantier de réflexion sur le programme Établissement de nouveaux chercheurs Rapport du comité ad hoc Conseil d’administration Le 10 décembre 2004 Version 30-11-2004
Sommaire • Mandat du Comité • État de situation du programme Établissement de nouveaux chercheurs • Programmes destinés aux nouveaux chercheurs du Québec • Effet de levier du programme • Recommandations • Annexes
Mandat du Comité • Faire un portrait des différents programmes de soutien et d'accueil accessibles aux nouveaux chercheurs dans les universités québécoises et identifier la valeur ajoutée du programme Établissement de nouveaux chercheurs. • Documenter l'effet de levier du programme en évaluant son impact à moyen terme sur la performance en recherche des candidats subventionnés. • Prendre connaissance des différentes études effectuées et dégager des constats. • Faire des recommandations au conseil d'administration.
État de situation du programme • Créé en 1989 par le Fonds FCAR afin d'aider les nouveaux professeurs-chercheurs à s'établir en recherche et à lancer leur carrière de futurs chefs de file. • Depuis le début du programme, le Fonds a financé 680 candidats dans le secteur de sciences naturelles et génie pour une subvention moyenne de 14 000 $. Au total, ce sont 16 millions en crédits de fonctionnement qui ont été versés aux nouveaux chercheurs. • Toutefois, avec l'augmentation de 72 % du nombre de candidatures soumises dans le programme au cours des cinq dernières années et la situation financière du Fonds suite aux coupures budgétaires de 2003-2004, le maintien d'un taux de succès raisonnable devient préoccupant pour les années futures.
Programmes destinés aux nouveaux chercheurs du Québec • Programmes accessibles • Établissement de nouveaux chercheurs Fonds Nature et Technologies; • Subventions à la découverte CRSNG; • Fonds de relève FCI; • Chaires de recherche du Canada niveau 2 . • Constats • À l’exception de quelques similarités dans certains objectifs, les programmes sont différents et complémentaires; • Le programme Établissement de nouveaux chercheurs ne duplique pas les programmes du fédéral.
Programmes destinés aux nouveaux chercheurs du Québec • Les nouveaux chercheurs des programmes du CRSNG • Augmentation des premiers demandeurs au Canada • Un sommet en 2004 : 1 010 nouvelles demandes • Une augmentation de 58% depuis 2001.
Programmes destinés aux nouveaux chercheurs du Québec • Les nouveaux chercheurs des programmes du CRSNG (suite) • Taux de succès à la baisse • Le taux de succès aux différents programmes de subventions à la découverte du CRSNG en 2003 est de 80 % incluant toutes les catégories de demandeurs. • Cette proportion est plus faible pour les nouveaux candidats des établissements canadiens avec un taux de succès de 74,5 %. Les demandeurs du Québec obtiennent des taux de succès équivalent à la moyenne nationale (74,7 %). • En 2004, l'augmentation de la demande des nouveaux candidats de10 % s'accompagne d'une diminution du taux de succès de 74,5 % en 2003 à 68,6 % en 2004.
Programmes destinés aux nouveaux chercheurs du Québec • Les nouveaux chercheurs des programmes du CRSNG (suite)
Programmes destinés aux nouveaux chercheurs du Québec • Les nouveaux chercheurs des programmes du CRSNG (suite) • Budget du CRSNG et subvention moyenne plus élevés • Le budget accordé par le CRSNG aux nouveaux candidats du Québec du concours 2003-2004 (3,6 M$) est quatre fois plus important que celui consacré au programme Établissement de nouveaux chercheurs du Fonds Nature et Technologies (854 840 $). • Pour le concours 2003-2004, on compte 150 nouveaux chercheurs financés au Québec par les programmes de subventions à la découverte du CRSNG et qui obtiennent une subvention moyenne de 23 800 $. • Au concours 2003-2004 du programme Établissement de nouveaux chercheurs, 57 candidats reçoivent une subvention moyenne de 15 000$.
Programmes destinés aux nouveaux chercheurs du Québec • Les nouveaux chercheurs des programmes du CRSNG (suite)
Programmes destinés aux nouveaux chercheurs du Québec • Programmes d'aide au démarrage dans les universités : sondage • Les universités québécoises offrent à leurs nouveaux chercheurs des subventions d'aide au démarrage dont le montant moyen varie entre 3 000 $ et 40 000 $. • En général, les subventions à montant fixe sont attribuées suite à une approbation du bureau de la recherche ou de la faculté. • Les subventions à montant variable sont obtenues soit à la suite d'un concours ou d’une négociation auprès des instances universitaires. • Les universités canadiennes offrent en général des subventions de démarrage supérieures à celles offertes par les universités québécoises.
Programmes destinés aux nouveaux chercheurs du Québec • Programmes d'aide au démarrage dans les universités : sondage (suite)
Programmes destinés aux nouveaux chercheurs du Québec • Programmes d'aide au démarrage dans les universités : sondage (suite)
4. Effet de levier du programme 1. Étude du CIRST : le financement • Subventions annuelles moyennes des nouveaux chercheurs • Avant et après : Cinq ans après avoir reçu une subvention, les nouveaux chercheurs financés du FQRNT voient leur subvention annuelle moyenne multipliée par 3,5. Chez les candidats refusés, les subventions moyennes augmentent d'un facteur de 1,7. • Cinq ans après l'obtention de la subvention nouveaux chercheurs, les candidats financés du FQRNT reçoivent 2,4 fois plus de subventions que les candidats refusés à ce programme.
4. Effet de levier du programme 1. Étude du CIRST : le financement
4. Effet de levier du programme 1. Étude du CIRST : le financement • Subventions annuelles moyennes obtenues du CRSNG • Avant de faire une demande au FQRNT : les subventions annuelles moyennes des candidats financés et refusés au programme NC et ayant obtenu du financement CRSNG sont équivalentes pour les cohortes de 1990 à 1997. • Cinq ans après leur subvention NC, les candidats financés ont reçu 2,9 fois plus de financement en subvention alors que pour les candidats refusés, un facteur de 1,3 est observé.
4. Effet de levier du programme 1. Étude du CIRST : le financement • Subventions annuelles moyennes obtenues du CRSNG • Cinq ans après l'année du concours : les candidats financés ont obtenu 2,2 fois plus de subventions que les candidats refusés entre 1990 et 1997. • Avant la demande, 71 % des chercheurs financés avaient une subvention du CRSNG et cinq ans après la demande cette proportion grimpe à 97 %. Chez les chercheurs refusés, ces taux sont respectivement de 65 % et 82 %.
4. Effet de levier du programme 1. Étude du CIRST : le financement
4. Effet de levier du programme 1. Étude du CIRST : le financement • Contrats annuels moyens des chercheurs en SNG • Après l'obtention de la subvention du FQRNT, les candidats financés au programme NC obtiennent 4 fois plus de financement via les contrats. Pour les candidats refusés du programme, ce facteur est de 3,7. • Les candidats refusés obtiennent 1,5 fois plus de financement par contrat que les candidats financés entre 1990 et 1997. • Malgré ces constats, il n’y a aucune différence significative sur le plan statistique entre les deux groupes de chercheurs. Le financement contractuel fluctue énormément et ne laisse percevoir aucune tendance claire.
4. Effet de levier du programme 1. Étude du CIRST : le financement
4. Effet de levier du programme 1. Étude du CIRST : le financement • Comparaison des chercheurs du Québec et des chercheurs canadiens • Une étude de deux cohortes des candidats initialement financés par le programme NC et par une subvention à la découverte du CRSNG (1994-1995 et 1995-1996) a été réalisée afin d’examiner leur performance en terme de financement au programme du CRSNG sept ans plus tard. Le résultat est comparé à deux cohortes de chercheurs canadiens de même rang centile. • Le rang centile des chercheurs NC financés augmente plus que les chercheurs canadiens. Pour l’une des deux cohortes, la progression des NC financés est de 11 rangs centiles durant la période. • Les chercheurs financés de la cohorte B (1994-1995) demeurent plus nombreux à obtenir du financement du CRSNG.
4. Effet de levier du programme 1. Étude du CIRST : le financement
4. Effet de levier du programme 2.Étude de l’OST sur les publications (cohorte 1995-1996) • Publications de 1995 à 2003 : performance supérieure • Les nouveaux chercheurs financés sont plus nombreux à publier (95,2 %) que les candidats refusés (72,2 %). • Les chercheurs financés publient deux fois plus que les chercheurs refusés. Publications annuelles par chercheur : candidats financés (1,5), candidats refusés (0,8). • Les chercheurs financés publient dans des revues dont le facteur d’impact relatif est significativement plus élevé : candidats financés (1,18), candidats refusés (1,00).
4. Effet de levier du programme 3. Sondage auprès des nouveaux chercheurs • 205 chercheurs financés entre 1993 et 1997 ont été consultés (taux de réponse de 40 %). • Plus de 93 % des répondants estiment que l’impact de la subvention sur leur carrière en recherche a été soit très important ou important. • De l’avis des répondants, la subvention a eu un impact sur plusieurs plans :
5. Recommandations • Conserver le programme « Établissement de nouveaux chercheurs » dans le répertoire des programmes de l’organisme • L’ensemble des données recueillies et des analyses effectuées militent en faveur du maintien du programme : • Il ne fait duplication avec aucun autre programme québécois ou fédéral. • Son budget est modeste et la performance supérieure de ses candidats est manifeste selon plusieurs indicateurs de performance : Deux fois plus de financement, 5 ans plus tard; deux fois plus d’articles et dans des revues dont le facteur d’impact est significativement plus élevé, etc.; • La comparaison des chercheurs financés avec les non financés et un groupe témoin de chercheurs canadiens aux programmes de « Subvention à la découverte » du CRSNG tend à confirmer l’effet de levier du programme. • Les candidats eux-mêmes lui attribuent, très majoritairement, un rôle important ou très important dans leur succès en recherche et l’évolution de leur carrière.
5. Recommandations 2- Adopter une vision plus large des attentes et des fonctions associées à ce programme Tout en maintenant la vision traditionnelle d’attribuer un « effet de levier » à ce programme, les membres du comité recommandent de le situer désormais dans une perspective plus large et de lui reconnaître explicitement les fonctions de: Consolidation et de renforcement du statut du chercheur et d’accélération de sa carrière. Malgré la modestie de la subvention, elle joue un rôle crucial: • dans la reconnaissance qu’elle donne au chercheur; • dans la capacité qu’elle lui procure à faire davantage dans une période où il doit concourir avec des chercheurs établis; • dans la croissance du soutien obtenu auprès du CRSNG; • dans l’avantage comparatif que cette subvention lui procure; • dans la réalisation de recherches exploratoires donnant accès plus rapidement à des contrats de recherche; • dans le leadership en recherche qu’elle lui permet d’exercer; • dans la liberté offerte pour développer de nouvelles voies de recherche; • dans la progression plus rapide de sa carrière académique.
5. Recommandations 3- Défendre le rôle supplétif que joue ce programme à l’échelle canadienne L’absence de programmes similaires dans plusieurs provinces peut faire croire que ce programme offre un avantage compétitif aux chercheurs québécois. Cependant les politiques d’accueil et de soutien financier de plusieurs universités hors Québec sont, dans leur ensemble, plus généreuses que celles du Québec. Les membres du comité estiment que le programme contribue davantage à suppléer, du moins partiellement, au support plus modeste offert aux chercheurs québécois en l’absence de ressources importantes venant de fondations privées, telles qu’elles existent plus largement dans d’autres provinces. Un tel constat avait d’ailleurs été effectué par un comité précédemment mis sur pied par le Fonds pour la mise en place d’un programme d’accélération de la carrière des nouveaux chercheurs.
5. Recommandations 4- Maintenir un taux de succès minimum de 40 % La moyenne des taux de succès pratiquée par le Fonds depuis la création du programme se situe à 40 %. Ce n’est qu’au cours des dernières années que celui-ci a été porté jusqu’à 64 %. Ce taux élevé, associé à la croissance de la demande, a donc conduit l’organisme en 2004-05 à investir dans ce programme le triple du montant attribué en 1999-2000. Conscient de la pression que peut exercer ce programme sur la budget de l’organisme et vu la situation financière difficile à laquelle il fait face, les membres du comité conçoivent qu’une diminution de l’enveloppe de ce programme peut être inévitable, mais en aucune circonstance, le taux de succès ne devrait être ramené sous la barre des 40 %. Historiquement, ce seuil n’a qu’occasionnellement été dépassé et aller sous celui-ci diminuerait non seulement son pouvoir d’attraction, à noter que l’obtention d’un octroi à ce programme est actuellement considéré comme difficile comparativement aux programmes fédéraux, tout en réduisant de manière significative la portée et l’impact du programme.
5. Recommandations 5- Modifier le formulaire de demande pour faire en sorte que les Universités précisent leur engagement à l’égard de l’encadrement et du soutien qu’elles entendent offrir à leurs nouveaux chercheurs Après avoir écarté la possibilité d’exiger des universités qu’elles dégagent obligatoirement les chercheurs d’un pourcentage de leur tâche d’enseignement, les membres du comité considèrent important que la sélection se fasse, entre autres, sur la base d’une bonne connaissance de leurs conditions d’accueil et d’exercice de leur fonction de chercheur.
5. Recommandations 6- Explorer la possibilité de créer des conditions avantageuses au profit de la participation de nouveaux chercheurs dans les autres programmes réguliers du Fonds Le soutien aux nouveaux chercheurs ne doit pas s’exercer seulement dans le cadre d’un programme qui leur est strictement réservé. Les membres du comité invitent le Fonds à profiter de toutes les occasions où cela peut convenir pour faciliter, voire même stimuler, la participation de nouveaux chercheurs dans ses programmes réguliers. Des suppléments financiers pour leur participation dans des Regroupements stratégiques ou des projets de recherche en équipe ou des exigences moins élevées ou mieux adaptées à leur situation en regard des critères de sélection, pourraient être envisagés.
6. Annexe 1 Documents de référence • Comité de réflexion du Programme Établissement de nouveaux chercheurs du Fonds Nature et Technologies, Études comparatives des programmes destinés aux nouveaux chercheurs et sondage auprès d’un groupe de chercheurs financés, 18 octobre 2004. • Vincent Larivière, Yves Gingras et Jean Lebel, L’impact du programme nouveaux chercheurs sur le financement de la recherche, rapport préparé pour le Fonds Nature et Technologies, CIRST, novembre 2004 • Jean Lebel, Vincent Larivière, Pascal Lemelin et Yves Gingras, Les pratiques de publication des chercheurs ayant postulé au programme nouveaux chercheurs du FQRNT, rapport préparé pour le Fonds Nature et Technologies, OST, novembre 2004
6. Annexe 2 Membres du comité • Émilien Pelletier, président du comité et membre du conseil d’administration • Gilbert Drouin, membre du conseil d’administration • Pierre Magnan, UQTR • Sylvie Doré, ETS • Jean Bousquet, Université Laval • Truong Vo-Van, vice-recteur à la recherche, Université Concordia • Guy Provost, vice-président exécutif et directeur des programmes, Fonds Nature et Technologies • Yves Marois, responsable de programmes, Fonds Nature et Technologies, secrétaire du Comité • Luce Duval, analyste à la planification stratégique, Fonds Nature et Technologies, personne ressource • Jacques Desnoyers, conseiller scientifique au Fonds Nature et Technologies, personne ressource