240 likes | 427 Views
Les enfants TDA/H le restent-ils à l’adolescence? À l ’âge adulte? Existe t-il un lien entre le TDA/H et le risque d’abus de substances illicites? Dr Isabelle Massat Hôpital Erasme. Les enfants TDA/H le restent-ils à l’adolescence?. Persistance du trouble dans 50-80% des cas
E N D
Les enfants TDA/H le restent-ils à l’adolescence? À l ’âge adulte?Existe t-il un lien entre le TDA/H et le risque d’abus de substances illicites?Dr Isabelle Massat Hôpital Erasme
Les enfants TDA/H le restent-ils à l’adolescence? Persistance du trouble dans 50-80% des cas Hyperactivité, déficit de l’attention, impulsivité: naturellement présents durant l’adolescence… Une société hyperactive? Performances, Zapping…Stimuli
Manifestations symptomatiques… Modification de la symptomatologie Prédominance du déficit attentionnel () hyperactivité Impulsivité Conduites à risque (sensations fortes, accidents 2 roues 4 fois plus, conduites sexuelles…)
Autres difficultés… Difficultés relationnelles, mauvaises fréquentations…Difficultés scolaires…(42%) Troubles des conduites (14%-60%) Risque d’abus de substances (tabac: 46% chez les jeunes TDAH contre 24% chez les jeunes non TDAH- Impliqués plus tôt dans la consommation): automédication? PREVENTION!!!
Comorbidités… • TDAH sans comorbidité: 31% • Trouble oppositionnel: 40% • Troubles affectifs: 4% • Anxiété: 34% • Trouble des conduites: 14% • Tics: 11%
Faut-il arrêter la Rilatine? >12 ans? !!!: aggravation des symptômes, fonctionnement global Autres traitements? Hygiène de vie (sommeil, règles claires, horaires réguliers…) Aider l ’adolescent à organiser son travail, planification des tâches…NE PAS REMETTRE AU LENDEMAIN!!!, fractionner le temps…listes, agendas, …rangement… Comment aider l’adolescent?
Rilatine: Méthylphénidate Stimulant du système nerveux central 4 fois plus de prescriptions aux USA depuis 10 ans… Utilisation surabondante? Cas traités: meilleure connaissance? Contexte de société? Sujet de controverse
Rilatine: Méthylphénidate Existe t-il un lien entre la médication et un risque accru de consommation d’autres drogues? ( cocaïne, alcool, marijuana, drogues hallucinogènes, tabac) QUESTION LEGITIME 3 HYPOTHESES
Rilatine: Méthylphénidate 1) Soit la Rilatine génère un risque d’abus de drogues: vigilance +++ 2) Soit pas de risque 3) Soit elle pourrait avoir un effet protecteur (prévention)
Rilatine: risque d’abus de drogues? • Etudes chez l’animal (48/60): Effets similaires à la cocaïne Malgré ce risque théorique et la facilité à se procurer la Rilatine, il existe très peu de cas rapportés d’abus de Rilatine dans la littérature scientifique
Rilatine: risque d’abus de drogues? • Parmi les adolescents traités par Rilatine, 16% en proposent à leur camarades Pour rester éveillé (examen): Ritaline<<<autres stimulants • Administration orale Pour la sensation euphorisante: • Injection intra-veineuse • Administration intranasale
Rilatine: risque d’abus de drogues? Dépendance aux drogues Processus physiologique complexe expériences de la vie facteurs génétiques facteurs développementaux
Rilatine: risque d’abus de drogues? Comparaison de 3 goupes / 4 ans • Garçons non atteints • Garçons atteints de TDAH+Rilatine • Garçons atteints de TDAH Conclusion Consommation de drogue: CD ( en particulier marijuana et alcool>hallucinogènes> stimulants, cocaïne) Consommation de drogues accrue chez les sujets atteints de TDAH non traités (Biederman et al,1999)
Rilatine • Consommation de drogue: CD ( en particulier marijuana et alcool>hallucinogènes> stimulants, cocaïne) • CD chez TDAH non traités> TDAH=sujets non atteints • TDAH+trouble des conduites = TDAH • Tabac: idem dans les 3 groupes
Rilatine • Le traitement par Rilatine n’augmente pas le risque de consommation • Ne pas traiter par la Rilatine semble augmenter le risque d’abus de substance chez les enfants ayant un TDAH (independamment d’une comorbidité avec un trouble des conduites) • Etudes qui corroborent les études effectuées chez les adultes ayant un TDAH et qui n ’ont pas été traités (études rétrospectives)
Rilatine: risque d’abus de drogues? Chez l’adulte? Parmi les sujets adultes dépendants de substances opioïdes: 17% ont un diagnostic de TDAH
Rilatine: risque d’abus de drogues? Adultes TDAH + cocaïnomanes: + Rilatine + Placebo Durant 12 semaines CONCLUSION • La Rilatine est bien tolérée et n’aggrave pas la symptomatologie • La Rilatine n’augmente pas la consommation de cocaïne (Schubiner et al, 2001)
Rilatine: risque d’abus de drogues? Adultes cocaïnomanes: • Ne décrivent pas d’effets subjectifs suffisament positifs pour que la Rilatine puisse être utilisé comme un substitut Adultes contrôles: • Pas de changement de l’humeur (euphorie…) (Roaches et al, 2002)
Rilatine • Métaanalyse: 6 études prospectives long terme (4 ans et +) • 5 études avec des enfants/ados et une étude avec des adultes • 674 sujets médiqués (97% sous Rilatine) • 360 sujets non médiqués
Rilatine: risque d’abus de drogue? • Les enfants/ados médiqués ont un risque moins important d’abuser des drogues en comparaison avec les enfants/ados non médiqués • 3 fois moins de risque de prendre des drogues à l’adolescence • Relation entre la diminution de risque et la durée de traitement • contraire à la majorité des articles de presse
Rilatine: risque d’abus de drogue? • Lorsque l’on étudie le risque d’abus de drogues à l’âge adulte, l’effet protecteur de la Rilatine est moins important (années passées sans traitement selon les directives anciennes de stopper le traitement à l’adolescence)
Hypothèse ??? • Traiter le TDAH implique une protection : (évite l’automédication?) • Pourrait diminuer le risque de comorbidité • Comorbidité (Trouble des conduites, dépression, Dévalorisation, faible estime de soi, échecs scolaires répétitfs… qui sont des facteurs associés au risque d’abus de substance
Rester prudent… • Etudes sur un court terme… • Autres facteurs de risque à évaluer (ATCD familiaux de prise de substance…) • Les études doivent être répliquées…