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Le Froid La Noyade La Narcose L’Essoufflement

FORMATION NIVEAU 3. Le Froid La Noyade La Narcose L’Essoufflement. 16 Mars 2005. Hélène Nogent- Coste. LE FROID.

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Le Froid La Noyade La Narcose L’Essoufflement

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Presentation Transcript


  1. FORMATION NIVEAU 3 Le Froid La Noyade La Narcose L’Essoufflement 16 Mars 2005 Hélène Nogent- Coste

  2. LE FROID La température interne du corps reste constante à 37°C grâce au métabolisme qui produit de la chaleur et de l'énergie. Cette production de chaleur compense les déperditions dues au contact avec le milieu extérieur. Le maintien de la température interne est un processus vital (la mort survient lorsque la température interne atteint 25°C). L'homme immergé doit donc se protéger efficacement contre le froid. L'homme immergé doit donc se protéger efficacement contre le froid

  3. LE FROID La déperdition de chaleur dans l'eau est beaucoup plus importante que dans l'air (l'eau conduit la chaleur 25 fois plus que l'air). Si notre combinaison n’est pas ajustée, par frottement sur notre peau , notre corps perd énormément d’énergie L’'air fourni par le détendeur est inspiré à la température ambiante (voire légèrement inférieure du fait de la détente) et il est expiré à 37°C. Bref nous réchauffons l’air que nous inspirons. Ce phénomène s‘accentue avec la profondeur

  4. LES EFFETS DU FROID • . augmentation du rythme ventilatoire par augmentation du métabolisme : • En conséquence il favorise l’essoufflement, la narcose et l’ADD, • . frissons, crampes (altération de la motricité), • . envie d'uriner, • . vasoconstriction périphérique (modification des flux sanguins, donc augmentation du risque d’ADD) • . diminution de l'attention et de la concentration (donc de l'autonomie). • Modification du comportement général

  5. LA CONDUITE A TENIR • En cas de froid , il faut • Prévenir la palanquée, • Stopper votre plongée ou remonter à faible profondeur (l'eau y est généralement moins froide, cela diminue la déperdition par la ventilation et la combinaison retrouve son épaisseur et donc son efficacité) • Faire un palier de sécurité, majorer les paliers de décompression ou effectuer des paliers au Nitrox ou à l’O2 ( si vous êtes diplômés Nitrox !)

  6. LA PREVENTION • être suffisamment couvert afin de ne pas se mettre à l'eau en ayant déjà froid, • s'alimenter correctement (sucres lents : pâtes, pain, …) afin que le métabolisme ait de quoi produire de la chaleur, • être bien reposé (la fatigue augmente la sensibilité au froid): Votre organisation de la plongée doit en prendre compte • porter une combinaison adaptée à la température de l'eau, des gants et une cagoule ( humide, seche, semi-humide)

  7. LES VETEMENTS SECS - Combinaison étanche en toile ou en néoprène dans laquelle on insuffle de l’air via un direct système Il faut une formation avant de l’utiliser !!!! Tout comme le gilet

  8. LA PREVENTION Après la plongée : . bien se couvrir (prévoir des vêtements chauds, même en été), . prendre une boisson chaude, mais pas d'alcool . manger (pour recharger ses batteries)

  9. LA NOYADE La noyade est une inhalation (poumons) et/ou une ingestion (estomac) d'une quantité plus ou moins importante d'eau. La quantité d'eau inhalée est toujours très faible, mais elle perturbe les échanges gazeux par les dégâts occasionnés aux alvéoles pulmonaires La quantité d'eau ingérée peut aller jusqu'à 5 litres et provoquer des troubles importants. Le plongeur y est exposé lorsqu'il évolue en immersion (essoufflement, narcose, défaillance du matériel, situation de stress intense,…), mais également en surface (fatigue, mer formée, perte de connaissance consécutive à un choc,…).

  10. LES EFFETS D’UNE NOYADE . En fonction de la quantité d'eau inhalée et ingérée, les conséquences et les symptômes iront Gravité croissante • La noyade peut entraîner unesurpression pulmonaire lors de la remontée ; d'autre part, la perturbation des échanges gazeux peut conduire à un accident de décompression.

  11. LA CONDUITE A TENIR • En cas de noyade, il faut • ramener l'accidenté en surface à la vitesse normale de remontée, • le maintenir en surface en gonflant son gilet et donner l'alerte. • Une fois à bord, on lui administrera dans tous les cas de l'oxygène, on le réchauffera. D’ou votre RIFAP et le matériel de secours ! • Prévenir les secours pour une prise en charge des complications éventuelles.

  12. LA PREVENTION . tenir compte des conditions de mer pour l'organisation de la plongée (houle, courant), plongées adaptées à VOTRE NIVEAU (Rappel :DANS LE CAS D’UNE PLONGEE « club », c’est le job du DP; hors structure , c’est le votre !!) . savoir renoncer à une plongée, ne pas pénétrer dans les endroits difficiles d’accès (épaves …) . entretenir sa forme physique et ne pas rechercher "l'exploit" ou la performance. . ne pas prendre le soleil immédiatement avant de se mettre à l'eau (risque de choc thermo-différentiel), . entretenir (ou faire entretenir) son matériel régulièrement ( détendeur, ordinateur …) . conserver le détendeur en bouche (ou le tuba) dans une mer formée…

  13. FORMATION NIVEAU 3 La Narcose L’Essoufflement

  14. P.p. Pabs % / /  La Loi de Dalton (Rappel) La pression partielle d’un gaz dans un mélange est égale à la pression absolue multiplié par le pourcentage volumique de ce gaz. Pp = P absolue  % volume Pp / P absolue = % volume Pp / % volume = P absolue

  15. La Loi de DALTON (suite) Or chaque gaz a une pression partielle au-delà de laquelle, il devient toxique Rappel : Pp 02 =1,6 b Pp N2= 3,2 b

  16. La NARCOSE La narcose (‘Ivresse des profondeurs ‘) apparaît à partir de 30 m (4 bar absolu) . Pas de mécanisme connu, mais due principalement à l’azote. Si on prend de l’air : %N2 = 80 % Pp N2 à 30 m est de 4 0,8 = 3,2 b • Symptômes: Euphorie, dialogue intérieur, sensation de déséquilibre. baisse de l'attention, • trouble de la mémoire, de la coordination,altération du raisonnement, gestes répétitifs

  17. La NARCOSE • Conduite à tenir : • Remonter • Prévention : • Ne pas dépasser 40 m à l'air. • Faire attention à l'alcool, la fatigue et la peur qui risquent de favoriser la narcose à plus faible profondeur, comme le manque d'entrainement ou d'expérience. •  Choisir son site, bien connaitre ses coéquipiers!!

  18. L’ESSOUFLEMENT L’essoufflement apparaît à partir de 20 m. Il est du au gaz carbonique que le corps produit ou que l’on respire. • Symptômes: • Hyperventilation: un chapelé de bulle sort du détendeur; • Maux de tête, vomissements et gastralgies, congestion du visage, sueurs, respiration haletante, état narcotique d‘ébriété et d'excitation; • Etat syncopal, convulsions.

  19. L’ESSOUFLEMENT • Facteurs favorisants : • Ventilation inappropriée par rapport à l'effort au cours de la plongée ( apnée ..), Expiration insuffisante • Efforts (dureté expiratoire du détendeur, lestage trop important, palmage inefficace …), • Froid (le corps consomme plus d’O2 et donc produit plus de CO2) • Stress • Pollution par le CO2 de l'air de gonflage des bouteilles.

  20. L’ESSOUFFLEMENT • Conduite à tenir : • Arrêt immédiat de toute activité physique • Remonter (pour diminuer la PpCO2) et stopper la plongée • Prévention : • Veiller au gonflage des bouteilles • Veiller au réglage du détendeur; • Porter une combinaison pour éviter le froid • Limiterles efforts physiques en plongée, adapter son palmage(Attention aux conditions météo) • Veiller à son lestage • Bien expirer (pour chasser le CO2 produit)

  21. Conclusion Titulaire du niveau III, vous allez évoluer dans l’espace lointain en l’absence de structure type « Club » et organiser vos propres plongées . Le froid, la noyade, la narcose et l’essoufflement sont des risques majeurs dans cet espace . Il faut les prendre en considération dans le choix d’une plongée ( météo, fatigue…) Ces accidents peuvent entraîner des complications (ADD , surpression pulmonaire, voir +). Ils ne sont pas à prendre à la légère. De simples actions permettent de les prévenir, alors n’hésitons pas !

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