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La cinquième saison. Transition automatique. Au-delà de nos quatre saisons, Seigneur, qu’est-ce qui nous attend? Quand la feuille est détachée et que l’arbre est arraché, que reste-t-il de nos quatre saisons?. Aux derniers instants de nos vies,
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La cinquième saison Transition automatique
Au-delà de nos quatre saisons, Seigneur, qu’est-ce qui nous attend? Quand la feuille est détachée et que l’arbre est arraché, que reste-t-il de nos quatre saisons?
Aux derniers instants de nos vies, ceux qu’on aimait se retirent et nous échappent. Plus personne ne peut nous suivre sauf la peur. Cette vieille connaissance du temps de l’enfance qui nous accompagne jusqu’au bout. La peur du noir, la peur du vide, la peur...
Moi, je suis un Dieu amoureux de la vie et je vous l’ai donnée en abondance. Pourquoi craignez-vous que je vous la retire? Moi qui ai fait pour vous les quatre grands miracles de vos saisons, ne croyez-vous pas que je puisse aussi vous faire une cinquième saison? Moi, votre Dieu, j’inventerai pour vous l’impossible. Vos yeux n’en finiront plus de s’étonner et vos coeurs d’applaudir.
Voici que j’envoie mon Souffle, mon Esprit qui exhale la vie, pour vous créer une cinquième saison, la plus belle de toutes. Elle aura la promesse de vos hivers et la joie de vos printemps et la force de vos étés et la paix de vos automnes.
Voici que je fais la terre à neuf. Je la laverai de tous ses péchés. La terre, votre terre s’appellera « la Belle » et vos frontières s’appelleront « Rencontre ». J’arracherai de la terre son voile de deuil, et je lui mettrai un voile de mariée et j’inviterai tout l’univers aux noces de la terre et de son Dieu. Et toutes ces larmes de vos yeux que j’ai cueillies au long des siècles, j’en ferai un vin de fête.
De pleurs, il n’y en aura plus. Les vêtements de la honte et de la peur nous les brûlerons ensemble dans un grand feu de joie. Et chacun marchera nu, fier d’être lui-même, aimé pour ce qu’il est. De masque et de costume il n’y en aura plus.
Et toutes les amitiés assassinées par la haine et toutes les paix crucifiées par la violence et toutes les amours mortes d’indifférence, je les ressusciterai. Je les dresserai devant vous et en vous et entre vous vivant et palpitant... De mort, il n’y en aura plus, ni la mort du coeur ni la mort du corps.
Voyez les signes: déjà parmi vous la cinquième saison est commencée. Déjà l’homme est ressuscité. Déjà l’amour est possible. Déjà des frères et des soeurs font sauter les frontières. Déjà la peur est en déroute et la confiance bourgeonne. Déjà l’amour existe et court entre vos coeurs et vient à bout des solitudes et des habitudes. Déjà la cinquième saison est parmi vous. Son nom, c’est JÉSUS.
Et elle éclate partout où on ose croire en lui et vivre comme lui. Jésus, c’est ma Parole pour vous, ma Parole d’hier et de demain, ma Parole des commencements et de la fin. Il vous mènera ainsi jusqu’à moi et vous découvrirez alors que depuis toujours JE SUIS AVEC VOUS. Vous reconnaîtrez mon visage: c’est celui de votre PÈRE.
Texte: (Georges Madore) Photos prises sur le Web Musique: Corelli – sonate pour trompette