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Atelier 2: Expériences québécoises de PPP. Partenariat Public-Privé. Laurent De Français Vice-président Systèmes de transport, exploitation et maintenance à la Division IGEQ de SNC-Lavalin. dans le monde du transport urbain. au Québec.
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Atelier 2: Expériences québécoises de PPP Partenariat Public-Privé Laurent De Français Vice-président Systèmes de transport, exploitation et maintenance à la Division IGEQ de SNC-Lavalin dansle monde du transport urbain au Québec • Partenariat public-privé dans le monde du transport urbain au Québec - Colloque IPPP - AMT 31 octobre 2003 - Montréal
Plan de l’intervention • Exemples de partenariat public-privé de SNC-Lavalin • Exemples de partenariat public-privé au Québec dans le transport urbain : • Gestion de l’exploitation et de la maintenance des trains de banlieue du Grand Montréal pour l’AMT • Gestion de l’entretien des flottes d’autobus pour 3 sociétés de transport : RTL, STM, RTC • Pistes de progrès dans le développement des partenariats • Bénéfices des partenariats en cours au Québec
Exemples de partenariat public-privéde SNC-Lavalin • Autoroute 407, Ontario • Construction • Financement - Investissement • Exploitation • Aéroport de Vatry, France • Construction • Financement - Investissement • Exploitation
Exemples de partenariat public-privéde SNC-Lavalin • Aéroport de Malte, Malte • Construction • Financement- Investissement • Exploitation • Bâtiments Air Canada, Canada • Gestion et entretien des installations
Gestion de l’exploitation et de la maintenance des trains de banlieue
Caractéristiques du réseau • Achalandage : 14,1 millions de passagers par an ; 62 000 passagers par jour • 5 lignes de trains de banlieue • Fréquence de 113 trains par jour • 45 stations, 30 aires de stationnement • 238 voitures, 49 locomotives
Rôle du partenaire privé • Gestion de l’exploitation et de la maintenance des trains de banlieue du Grand Montréal pour l’AMT : • Gérer tous les contrats concernant l’exploitation et la maintenance du parc de matériel roulant, des équipements fixes, de la vente et de la perception des titres de transport, des gares desservies, des voies ferrées et des aires de stationnement • Développer et mettre en place des projets spécifiques afin de diminuer les coûts d’exploitation et d’améliorer la qualité et le niveau de service • Mettre en place et gérer un service à la clientèle (centre d’appels, plan d’urgence de coordination avec les autres réseaux de transport, réseau radiophonique d’information à la clientèle)
Organisation du partenariat Présidence-directiongénérale AMT Administration et finances Affaires juridiques Vice-Président Trains de banlieue Communication et marketing Directeur Gestion des trains de banlieue SLI-G Administration Approvisionnement Contrôle financier Exploitation Infrastructures et bâtiments Matériel roulant Billetterie trains Service à la clientèle Fournisseurs : CN, CP, sécurité, déneigement et entretien ménager des gares et stationnements, etc.
Suivi et contrôle du partenariat • Rapport mensuel des activités de gestion incluant les performances des fournisseurs relevées dans la réalisation de leurs prestations • Comité de coordination • 3 indicateurs de performance : • Financier • Satisfaction de la clientèle • Ponctualité
Bilan du partenariat • Augmentation de l’achalandage (+ 86%) • Diminution des coûts en dollars constants • Développement rapide du réseau (ouverture de 3 lignes, augmentation des fréquences) • Amélioration de la ponctualité sur le réseau (+ 3% pour une performance moyenne annuelle de 98,46%) Depuis 1996 :
Caractéristiques des réseaux 345 autobus Entretien : - 182 employés - budget de 21 M$ 1 600 autobus Entretien : - 800 employés - budget de 78 M$ 483 autobus Entretien : - 270 employés - budget de 34 M$
Rôle du partenaire privé • Assurer la direction et la gestion quotidienne des opérations de l’entretien des véhicules 2. Améliorer la productivité : • Réviser les processus • Réduire le taux de réserve • Réduire le temps supplémentaire • Mettre en place des procédures de gestion et d’analyse des coûts ( Temps unitaires, logiciel de gestion,…) • Développer des programmes de formation 3. Améliorer les habilités de gestion des cadres 4. Améliorer les relations de travail et le climat de travail
Organisation du partenariat Réseau de transport Direction générale Direction entretien « COACHING » Organisation Formation Experts techniques SLIVIA
Suivi et contrôle du partenariat • Livrables à réaliser : • Diagnostic du parc et des méthodes d’entretien • Diagnostic des compétences techniques et de gestion des gestionnaires de 1er et 2ème niveaux • Élaboration de tableaux de bord de l’entretien • Référentiel d’état de la flotte • Etc. • Comités de coordination
Bilan du partenariat • Formation, adaptation et qualification des équipes d’entretien aux nouvelles technologies des autobus • Définition et mise en place de nouvelles méthodes d’entretien de façon à diminuer à terme le coût global • Amélioration du taux du livraison du service : de + 1,45 % à + 7,64 % • Amélioration de la MDBF : de + 4,16 % à + 18 % • Renforcement de l’équipe de gestion de l’entretien Depuis 2001 (RTL) et 2002 (STM et RTC) :
Pistes de progrès dans le développement des partenariats • Augmenter l’engagement du partenaire privé • Développer un mode de rémunération adapté • Établir une durée appropriée des contrats • Disposer d’un environnement favorable • Définir un périmètre contractuel précis
Pistes de progrès dans le développement des partenariats • Augmenter l’engagement du partenaire privé : • Disposer des moyens techniques et humains pour atteindre les résultats attendus • Garantir l’autonomie de gestion du partenaire privé
Pistes de progrès dans le développement des partenariats • Développer un mode de rémunération adapté : • Introduire une notion d’atteinte de résultats qualitatifs et quantitatifs selon des critères techniques et financiers • Introduire une notion de partage de risque (bonus-pénalités) en fonction des objectifs pré-définis
Pistes de progrès dans le développement des partenariats • Établir une durée appropriée des contrats : • Par rapport à l’engagement financier du partenaire privé • Par rapport à la prise de risque du partenaire privé • Pour pérenniser les changements d’organisation et de méthodes
Pistes de progrès dans le développement des partenariats • Disposer d’un environnement favorable : • Un engagement de tous les acteurs : le donneur d’ordre, le mandataire, les autorités politiques • Une sensibilisation des employés, des clients et des contribuables • Une définition claire et acceptée de tous du rôle et de la responsabilité de chacun
Pistes de progrès dans le développement des partenariats • Définir un périmètre contractuel précis : • Les deux partenaires doivent définir les objectifs d’un partenariat équilibré • Le partenaire public ne doit pas abandonner ses responsabilités de représentant de l’autorité publique (saine utilisation des ressources techniques, financières et humaines incluant la tarification à la clientèle) et doit conserver son pouvoir de contrôle • Le partenaire privé a la responsabilité de l’atteinte d’objectifs préalablement convenus entre les partenaires et doit régulièrement informer le partenairepublic
Les bénéfices des partenariats en cours au Québec • Familiarisation des décideurs publics aux différentes formes de partenariat public-privé • Développement d’un modèle québécois évolutif qui tient compte de l’environnement légal, social et culturel • Développement d’une expertise locale