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1. Plan du cours Introduction, généralités, types cellulaires
Les cellules souches et progénitrices
Les cellules non neuronales et la myéline
Le neurone: structure et fonction
Le potentiel de repos et d’action
La synapse et ses modes de transmission
Les neurotransmetteurs
Les technologies/outils de la neurobiologie
2. Les cellules non neuronales ou gliales Les astrocytes
Les oligodendrocytes
La microglie
Les cellules épendymaires
Ne génèrent pas et ne conduisent pas de PA
N’établissent pas de contacts synaptiques chimiques (Sauf OPCs)
Sont capables de se diviser
3. Les astrocytes Petites cellules étoilées présentant de nombreux prolongements fins, ramifiés, tortueux et couverts de « varicosités »
Au moins 25% des cellules totales du SNC
GFAP +
Astrocytes protoplasmiques
Peu ou parfois très peu de gliofilaments cytoplasmiques
Prolongements courts et épais
Substance grise préférentiellement
Astrocytes fibrillaires
très nombreux gliofilaments cytoplasmiques
Prolongements longs et grêles
Substance blanche préférentiellement
4. Astrocytes protoplasmiques
Forment des pieds vasculaires astrocytaires
Constituent la glie limitante externe (SNC-SNP)
S’opposent à la pénétration d’éléments étrangers au SN de part leur rôle dans le développement et le maintien de la BHE Les astrocytes
5. Les astrocytes fibrillaires
En contact avec les neurones
au niveau somato-dendritique
au niveau des nœuds de Ranvier de l’axone
au niveau des terminaisons axonales
Même origine cellulaire (OPC) que les oligodendrocytes
Joueraient un rôle dans les processus de myélinisation
Jouent un rôle dans la régulation de la composition du milieu extracellulaire (ex. K+, glutamate…) Les astrocytes
6. Les astrocytes
7. Petites cellules présentes dans l’ensemble du SNC
5 à 10 % des cellules gliales centrales
Existent en plus grand nombre dans la substance grise
cellules satellites des neurones
cellules localisées sous la glie limitante externe
cellules au voisinage des vaisseaux sanguins, adjacentes aux pieds astrocytaires Les cellules microgliales
8. Dérivent des monocytes sanguins et représentent la forme résidente des macrophages dans le SNC
Les cellules microgliales
9. Microglie amiboïde ou activée
développement embryonnaire
agressions du SNC
capable de se déplacer et d’ingérer et détruire des particules
Microglie ramifiée
Persiste durant toute la vie adulte
Dépourvue d’hydrolases et incapables d’ingérer des particules
Serait une forme quiescente
Les cellules microgliales
10. Cellules tapissant les parois des cavités ventriculaires à l’étage encéphalique et les parois du canal épendymaire de la moëlle épinière
Forment un épithélium continu et hétérogène
Cellules épendymaires des plexus choroïdes (synthèse du LCR)
Cellules épendymaires extrachoroïdiennes
Cellules épendymaires ciliées
Tanycytes
type particulier de cellules gliales présent dans l'hypothalamus médiobasal et entourant les axones à LHRH) Les cellules épendymaires
11. Deux types:
oligodendrocytes interfasciculaires
dans la substance blanche
forment la gaine de myéline des axones
oligodendrocytes satellites
dans la substance grise
entourent les somas neuronaux Les oligodendrocytes
12. 1 oligodendrocyte myélinisant ? 20 à 70 segments de myéline sur des axones différents
la dégénérescence ou le dysfonctionnement de cette seule cellule entraîne la disparition de plusieurs segments myéliniques localisés sur des axones différents
Myélinisation = étape essentielle de l’ontogenèse du SN Les oligodendrocytes
14. L’oligodendrogenèse Au cours de leur différenciation à partir de cellules souches multipotentielles issues du tube neural, les cellules neurales passent par différentes étapes de différenciation
Chacune de ces étapes se caractérise par une augmentation de la complexité de la morphologie, une perte ou une acquisition de marqueurs spécifiques, une perte des capacités de migration, un ralentissement puis l'arrêt de la prolifération et enfin l'aboutissement au phénotype mature
Les oligodendrocytes au stade mature et myélinisant sont comme les neurones des cellules post-mitotiques
15. Oligodendrocyte - Myéline
19. Développement de la lignée oligodendrogliale
20. Développement de la lignée oligodendrogliale
21. Développement de la lignée oligodendroglialeSouris transgénique CNP-EGFP
22. Développement de la lignée oligodendroglialeSouris transgénique CNP-EGFP
23. Développement de la lignée oligodendroglialeSouris transgénique CNP-EGFP
24. Développement de la lignée oligodendroglialeSouris transgénique CNP-EGFP
25. L’oligodendrogenèse Les neurones contrôlent le développement des oligodendrocytes de différentes façons
L'activité électrique axonale induit indirectement la prolifération des précurseurs oligodendrocytaires par l'intermédiaire des astrocytes synthétisant des facteurs de croissance neurotrophiques (NT-3, PDGF, IGF, CNTF, etc)
Par contre, des facteurs de survie des oligodendrocytes matures seraient produits directement par les axones
27. Modèle hypothétique de la mort cellulaire programmée au cours du développement des oligodendrocytes
Au cours de leur différenciation, les oligodendrocytes cessent de se multiplier; ils doivent contacter un segment d'axone non myélinisé dont ils recevront des signaux nécessaires à leur survie et à leur différenciation terminale en cellule myélinisante
On pense que 50 % des oligodendrocytes immatures sont éliminés par apoptose, ce qui permettrait d'adapter le nombre d'oligodendrocytes myélinisants au nombre et à la longueur des axones à myéliniser L’oligodendrogenèse
28. L’oligodendrogenèse Réseau glial encadrant les faisceaux myélinisés dans le cerveau, au début de la myélinisation
Les oligodendrocytes (en orange) sont alignés en rangées le long des faisceaux axonaux. Certains d'entre eux ont achevé leur différenciation et projettent environ 20 à 40 extensions de leur membrane plasmique qui vont constituer autant de segments de myéline (ou internodes)
Chaque astrocyte (en violet) est séparé par une dizaine d'oligodendrocytes. Les prolongements astrocytaires effilés et disposés radialement se divisent en nombreuses extensions plus fines s'alignant le long des axones
Les cellules microgliales (en vert) sont dispersées de manière régulière dans la substance blanche dont l'organisation consiste en un maillage parfaitement rectiligne, aligné sur les voies axonales.
29. L’oligodendrocyte et la myéline Structure et topologie des principales protéines de la myéline
Vue au microscope électronique, la myéline, formée par les enroulements de la membrane de la cellule myélinisante, apparaît comme une structure répétitive, constituée par l'alternance de "lignes denses majeures" correspondant à l'apposition, du côté cytoplasmique, des faces internes de la membrane plasmique, et de "doubles lignes intrapériodiques" (visibles à très fort grossissement) correspondant à l'adhérence des faces externes de la membrane de deux couches adjacentes.
30. Oligodendrocytes et SEP Mécanismes de l'autoimmunité dans le système nerveux central
Un certain nombre de protéines de la myéline sont impliquées dans l'EAE (experimental autoimmune encephalomyelitis), une maladie expérimentale autoimmune inflammatoire du SNC, modèle d'une maladie inflammatoire démyélinisante humaine, la sclérose en plaques (SEP)
Si l'origine du processus autoimmun est toujours discutée, l'affection implique une réaction autoimmune dirigée contre des constituants de la myéline, comme les MBP (myelin basic proteins), le PLP (proteolipid protein), ou la MOG (myelin oligodendrocyte glycoprotein)
Au cours de l'EAE, la réaction inflammatoire réversible, provoquée par l'injection d'extraits de myéline, de MBP ou de PLP, est exacerbée par l'injection d'anticorps anti-MOG (anticorps monoclonal 8-18C5), qui entraîne une aggravation du phénotype clinique et, histologiquement, aggrave très nettement la composante de démyélinisation. D'autre part, l'injection de la protéine MOG purifiée ou de certains peptides de la MOG induit une EAE avec démyélinisation comportant rémissions et rechutes, constituant ainsi un des meilleurs modèles animaux de la SEP
32. Modélisation des attentesthérapeutiques dans la SEP OKOK
33. Imagerie RMN des lésions de SEP
34. L’atrophie dans la SEP Key Point:
The MRI images on this slide show increasing severity of brain atrophy. Brain atrophy can be seen as an increase in CSF space and widening of the ventricles.Key Point:
The MRI images on this slide show increasing severity of brain atrophy. Brain atrophy can be seen as an increase in CSF space and widening of the ventricles.
35. L’atrophie dans la SEP Key Point:
The MRI images on this slide show increasing severity of brain atrophy. Brain atrophy can be seen as an increase in CSF space and widening of the ventricles.Key Point:
The MRI images on this slide show increasing severity of brain atrophy. Brain atrophy can be seen as an increase in CSF space and widening of the ventricles.
36. Communication neurono-gliale Communication synaptique directe et indirecte entre cellules gliales et neurones
Dialogue entre les réseaux neuraux
On sait depuis les années 90 que les astrocytes échangent des signaux au moyen de vagues calciques se propageant à travers le réseau astrocytaire et que cette signalisation est dirigée vers les neurones. Le glutamate recapturé par les astrocytes à la synapse est ensuite relargué et active les récepteurs glutamatergiques sur les neurones
Le dialogue entre astrocytes et neurones est bi-directionnel
On vient de découvrir récemment que des progéniteurs d'oligodendrocytes recevraient directement des contacts synaptiques de certains neurones pyramidaux (en haut de la figure).
37. Communication neurono-gliale in vivo
38. Communication neurono-gliale in vitro
39. Plan du cours Introduction, généralités, types cellulaires
Les cellules souches et progénitrices
Les cellules non neuronales et la myéline
Le neurone: structure et fonction
Le potentiel de repos et d’action
La synapse et ses modes de transmission
Les neurotransmetteurs
Les technologies/outils de la neurobiologie