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Prévenir et lutter contre l’illettrisme

Prévenir et lutter contre l’illettrisme. Une composante essentielle des politiques de formation tout au long de la vie. > De quoi parle-t-on ?. Pour un adulte qui a été scolarisé : il s’agit de réapprentissage, de renouer avec les formations de base. C’est la lutte contre l’illettrisme .

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Presentation Transcript


  1. Prévenir et lutter contre l’illettrisme Une composante essentielle des politiques de formation tout au long de la vie www.anlci.gouv.fr

  2. > De quoi parle-t-on ? • Pour un adulte qui a été scolarisé : il s’agit de réapprentissage, de renouer avec les formations de base. C’est la lutte contre l’illettrisme. • Pour un adulte qui n’a jamais été scolarisé : il s’agit d’apprendre. C’est l’alphabétisation. • Pour un nouvel arrivant en France : il s’agit d’apprendre le Français. C’est le Français langue étrangère. www.anlci.gouv.fr

  3. > Et dans l’entreprise Un socle fonctionnel qui regroupe les compétences nécessaires dans la vie professionnelle pour : lire un schéma, une consigne de travail ou de sécurité, des plannings, des horaires de travail, calculer des quantités et des tarifs, communiquer avec les clients et ses collègues, comprendre rapidement, anticiper sur le déroulement d’une tâche … Dessin de Jacques Azam pour les éditions Milan « L’illettrisme, mieux comprendre pour mieux agir » www.anlci.gouv.fr

  4. > Sur les 3.100.000 personnes confrontées à l’illettrisme (enquête IVQ INSEE-ANLCI 2006) • 53 % ont plus de 45 ans • 57 % travaillent soit 1.700.000 personnes • 74 % parlaient uniquement le Français à la maison à l’âge de 5 ans • Parmi les personnes dans l’emploi, 8 % sont en situation d’illettrisme www.anlci.gouv.fr

  5. > L’objet de l’Anlci www.anlci.gouv.fr

  6. S’appuyer sur ce qui marche pour proposer des « modes d’emploi » • Poursuite du Forum permanent des pratiques et attribution du visa FPP-ANLCI en 2009-2010 • L’ANLCI met à disposition ce qui manque pour générer de l’action : de nombreux référentiels existent, aucun ne fait le lien avec le contexte professionnel www.anlci.gouv.fr

  7. Le référentiel des compétences clés en situation professionnelle Enjeux et éléments de contexte www.anlci.gouv.fr

  8. > Quelles sont les attentes ? • Les pouvoirs publics nationaux et territoriaux, les OPCA souhaitent s’appuyer sur un référentiel commun des compétences de base • Un référentiel simple, opposable, permettant de parler un langage commun, servant de cadre à l’analyse des compétences clés mises en œuvre dans l’activité professionnelle www.anlci.gouv.fr

  9. > Un référentiel, pour quoi faire ? • Faciliter la construction de parcours personnalisés qui intègrent des formations de base adaptées au projet professionnel des personnes. • Faciliter la construction de démarches de professionnalisation et de qualification qui intègrent des formations de base adaptées au poste de travail. www.anlci.gouv.fr

  10. > La finalité du référentiel • Mettre en évidence les compétences de base qui servent de fondement à l’activité professionnelle et qui constituent un noyau dur de compétences transversales d’un secteur d’activité à un autre, en désignant comment les compétences clés peuvent être utiles à l’employabilité. www.anlci.gouv.fr

  11. > La démarche de conception(septembre 2008 – mars 2009) • Le point de départ : l’activité professionnelle et non l’approche académique (observation de l’activité + descriptifs d’emploi) • Un comité de pilotage élargi (forte représentation d’OPCA) • Une équipe pluridisciplinaire de concepteurs • Une enquête auprès des utilisateurs www.anlci.gouv.fr

  12. > Les fonctions du Référentiel >> Conseiller, évaluer et orienter les personnes en insertion sur la base de leurs compétences et de leur projet professionnel >>Identifier les besoins de formation >> Valider les compétences acquises et professionnaliser les salariés en poste afin de les qualifier et/ou de les faire évoluer >>Faciliter les démarches de développement des compétences dans le cadre des mobilités professionnelles choisies ou subies >>Élaborer des cahiers de charges de la demande de formation ; négocier des cahiers des charges des actions de formation >>Répondre aux appels d’offres www.anlci.gouv.fr

  13. > Présentation du Référentiel CCSP www.anlci.gouv.fr

  14. > Les définitions • Compétence professionnelle: Mise en œuvre, en situation professionnelle de capacités qui permettent d’exercer convenablement une fonction ou une activité (Afnor) + • Clé : ensemble de capacités, transférables d’un contexte à un autre, que la personne va mettre en œuvre pour faire face aux nouvelles exigences du travail = • Compétence clé en situation professionnelle : Mise en œuvre, en situation professionnelle d’un socle de savoirs généraux et appliqués qui permettent de réaliser les activités du poste de travail et la mobilisation des capacités professionnelles. www.anlci.gouv.fr

  15. > Qu’est-ce que le Référentiel CCSP ? • Ce référentiel vise à croiser les outils d’analyse du travail en termes de compétence avec les outils de la formation aux savoirs de base (parfois appelés savoirs fondamentaux). • Les compétences liées à un emploi y sont donc décrites comme la réalisation d’activités qui répondent à des critères précis et qui mobilisent des capacitésprofessionnelles, des savoirs généraux et des savoirs appliqués. • Les capacités professionnelles mobilisées sont directement observablesdanslaréalisationdesactivités. • La mobilisation des savoirs généraux et appliqués est également requise dans la réalisation des activités, mais leur mise en œuvre n’est pas toujours directementobservable. Des stratégies de contournement peuvent même parfois masquer la nécessité de ces savoirs. • C’est donc l’analyse des situations-problèmes et des risques associés qui permettront d’en définir le besoin (diagnostic fonctionnel de l’illettrisme). www.anlci.gouv.fr

  16. > Des degrés du cadre national de référence de l’ANLCI aux capacités professionnelles décrites dans le Référentiel CCSP. www.anlci.gouv.fr

  17. > Ce qu’il faut retenir • Le référentiel propose de passer d’une logique de l’offre de formation à une logique de l’analyse des besoins de compétences. • Le référentiel CCSP n’est pas un référentiel de formation. www.anlci.gouv.fr

  18. > La structure du référentiel Le Référentiel CCSP comporte deux zones différentes : • La zone supérieure, qui liste une série d’activités dont l’ensemble décrit une situation professionnelle dans ses différentes dimensions (activités, critères, capacités professionnelles) 2. La zone centrale, qui rend compte pour chacune de ces activités des savoirs mobilisés et des différents degrés de maîtrise ou d’apprentissage, nécessaires à la réalisation de ces activités Les contenus des cellules au croisement des lignes et des colonnes sont des exemples proposés à la suite de la consultation de professionnels de branches différentes. Chacune de ces propositions doit être reformulée en fonction du contexte professionnel auquel on se réfère. www.anlci.gouv.fr

  19. > Comment utiliser le Référentiel ? L’utilisation de ce Référentiel implique de contextualiser les propositions, par l’ajout de lignes vierges supplémentaires. Ce travail de renseignement des lignes vierges • permet d’obtenir trois sortes de profils, qui traduisent, selon les circonstances d’utilisation : • Une situation de travail existante (profil d’emploi) • Les acquis d’une personne (profil professionnel) • Une situation de travail virtuelle (profil de poste) www.anlci.gouv.fr

  20. Zone Supérieure > Les compétences clés réparties par activités Les cellules jaunes décrivent les facettes d’une même situation de travail (pôles de compétences, activités, degrés de capacité professionnelle) Trois pôles de compétences déclinés en sept activités : • Réalisation • Exécuter une tâche • Comprendre et justifier • Interaction • Communiquer • Participer à une décision • Initiative • Faire face à un aléa • Apprendre, tirer parti de l’expérience • Faire preuve d’initiative www.anlci.gouv.fr

  21. Zone Centrale > Les savoirs mobilisés www.anlci.gouv.fr

  22. Le référentiel CCSP suggère que l’illettrismen’est pas seulement une caractéristique liée aux personneset à leur histoire de vie, mais que c’est aussi un risque grandissant lié à l’évolution des organisations du travail que l’on peut prévenir. On observe que les nouvelles organisations du travail font en effet appel à plus de prévision dans la communication orale et écrite. Elles enrichissent également le champ du requis : plus de calculs, plus d’outils numériques, plus d’attitudes de service, plus de règles qualité, sécurité, hygiène, plus d’autonomie…etc. Le périmètre de l’employabilité ne peut désormais se résumer au seul « Savoir parler, lire, écrire, compter ». www.anlci.gouv.fr

  23. Le référentiel peut être parcouru de 2 façons différentes www.anlci.gouv.fr

  24. Les modes d’utilisation du référentielTrois approches différentes de la situation de travail Mode d’utilisation n°1 : La description globale d’une situation de travail Lorsqu’il s’agit d’aller rapidement à l’essentiel, en se contentant de la charpente de l’emploi ou du projet. Cette approche est utile à l’entreprise pour caractériser les dimensions et l’étendue d’un poste, au salarié qui s’engage dans une VAE, au prescripteur de formation pour définir le cadre général de la demande. Mode d’utilisation n°2 : L’utilisation intermédiaire du Référentiel CCSP Cette approche permet de fixer un cadre à la commande publique ou privée de formation, de définir un profil d’emploi, de repérer les facteurs de risque pouvant générer de l’illettrisme (diagnostic fonctionnel de l’illettrisme), ou enfin de « cadrer » un GPEC. Mode d’utilisation n°3 : L’analyse fine Elle permet d’établir et d’articuler le Référentiel CCSP avec un référentiel de certification (par exemple le référentiel d’un CQP), d’évolution de l’emploi (entretien professionnel) ou de formation aux savoirs de base en entreprise. www.anlci.gouv.fr

  25. Mode d’utilisation n°1 : La description globale d’une situation de travail Cette description globale peut être réalisée par divers types d’acteurs : • L’entreprise qui souhaite analyser une fiche poste en mettant en avant les exigences de ce poste en matière de compétences clés. • Le salarié qui souhaite valoriser les capacités de base résultant des acquis de son expérience (explicitation de l’activité dans le cadre d’une démarche VAE). • L’acheteur de formation public ou privé qui souhaite définir un périmètre de formation de base orientée sur des emplois de production ou de service. www.anlci.gouv.fr

  26. www.anlci.gouv.fr

  27. > Analyse de l’emploi de serveur www.anlci.gouv.fr

  28. www.anlci.gouv.fr

  29. Mode d’utilisation n°2 : L’utilisation intermédiaire du Référentiel CCSP Acteurs concernés : • Les commanditaires publics qui souhaitent fixer un cadre à la commande de formation et en évaluer les résultats : ou le conseiller chargé d’accompagner une personne en vue de son insertion professionnelle, qui a besoin de « cadrer » les grandes lignes d’un projet et d’un profil professionnel avant d’entrer dans le détail des niveaux de savoir. • Le consultant qui réalise un diagnostic visant à repérer des situations de travail locales en évolution (dans une entreprise ou un atelier) et anticiper les risques éventuels chez les salariés qui ne possèdent pas certaines capacités clés (diagnostic fonctionnel de l’illettrisme). • Le DRH qui réalise une GPEC et souhaite définir au sein d’une entreprise des filières types d’accès et de formation aux qualifications présentes dans son entreprise ou encore des parcours de professionnalisation qui intègrent l’acquisition des savoirs de base. www.anlci.gouv.fr

  30. > Dans le contexte de la commande publique, la démarche consistera à aller des savoirs mobilisés aux emplois cibles www.anlci.gouv.fr

  31. > Compte-rendu d’un entretien d’orientation www.anlci.gouv.fr

  32. > Dans le Diagnostic fonctionnel réalisé par le professionnel RH, l’analyse du poste précède toujours celle des acquis de la personne : il s’agit de repérer des situations problèmes > Toutefois, lorsque des personnes ont été identifiées, les formateurs qui réaliseront le positionnement, dans les premiers jours de la formation, analyseront les savoirs de base à maîtriser dans l’environnement professionnel www.anlci.gouv.fr

  33. > Dans la GPEC, l’analyse du poste réalisé par la DRH précède toujours celle des acquis de la personne > Toutefois, les consultants devront construire des filières de formation permettant d’accéder aux premiers niveaux de qualification de l’emploi www.anlci.gouv.fr

  34. Mode d’utilisation n°3 : L’analyse fine L’utilisation fine du Référentiel CCSP est recommandée pour la création d’outils personnalisés pour : • Les branches professionnelles qui souhaitent expliciter les savoirs de base associés à des référentiels d’emploi ou de certification, comme par exemple les CQP. • Les entreprises qui élaborent des outils d’aide aux managers pour mener un entretien professionnel afin de développer la mobilité et l’employabilité des salariés senior et/ou faiblement qualifiés : définition d’un plan personnalisé de formation combinant les savoirs de base et les formations métiers. • Les organismes de formation réalisant des formations de base au profit des salariés d’entreprise. www.anlci.gouv.fr

  35. La démarche consiste à aller des situations de travail aux savoirs mobilisés www.anlci.gouv.fr

  36. L’agent machiniste www.anlci.gouv.fr

  37. Le projet de formation www.anlci.gouv.fr

  38. Le Référentiel CCSP sert dès lors : • de référentiel pour établir, en amont de la formation, la liste des attentes de l’entreprise et du salarié,… et de référentiel des objectifs pour l’organisme de formation. • de « carte des progrès » pour repérer les acquis des salariés au cours de la formation. Il appartient à l’organisme de formation de décliner les compétences que le salarié doit acquérir en objectifs pédagogiques, ce qui sera facilité par l’usage du Référentiel CCSP dans l’analyse préalable des attentes formulées par l’entreprise. Le Référentiel CCSP permet en outre d’identifier des compétences, des capacités ou des attitudes qui sont attendues en fin de formation, mais sont difficiles à pronostiquer en amont. www.anlci.gouv.fr

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