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L’Épreuve Anticipée de Français (EAF) pour les séries générales et technologiques. 1. Les sujets de l'épreuve écrite.
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L’Épreuve Anticipée de Français (EAF)pour les séries générales et technologiques
1. Les sujets de l'épreuve écrite Les sujets prennent appui sur un ensemble de textes (corpus) distribués au candidat (éventuellement accompagnés par un document iconographique) et représentatif d'un ou de plusieurs objets d'étude du programme de première imposés dans la série du candidat. Première partie de l’épreuve: Une ou deux questions portant sur le corpus et appelant des réponses rédigées sont proposées. Elles font appel à des compétences de lecture et invitent à établir des relations entre les différents documents, à en proposer des interprétations afin d’en déterminer une problématique commune. Le nombre de points attribué aux questions est de 4 points dans les séries générales et de 6 points dans les séries technologiques. Deuxième partie de l’épreuve: Qu'il soit ou non accompagné de questions, le sujet offre aux candidats le choix entre trois types de travaux d'écriture, liés à la totalité ou à une partie des textes étudiés : un commentaire ou une dissertation ou une écriture d'invention. Cette production écrite est notée sur 16 points pour les séries générales et sur 14 points pour les séries générales.
Premier sujet : le commentaire littéraire Le commentaire porte sur un texte littéraire. Il peut être également proposé au candidat de comparer deux textes. • En séries technologiques, le sujet est formulé de manière à guider le candidat dans son travail. • En séries générales, le candidat compose un devoir qui présente de manière organisée ce qu'il a retenu de sa lecture, et justifie son interprétation et ses jugements personnels. Il doit répondre aux principes généraux de l'exercice, c'est-à-dire présenter de manière organisée une interprétation du texte justifiée par une analyse précise. Est exclue une présentation qui distinguerait artificiellement entre le fond et la forme, ou bien encore qui ferait se succéder au fil du texte, sans lien entre elles et sans perspective, des remarques ponctuelles et discontinues.
Deuxième sujet : la dissertation La dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle et argumentée à partir d'une problématique littéraire issue du programme de français. Pour développer son argumentation, le candidat s'appuie sur les textes dont il dispose, sur les "objets d'étude" de la classe de première, ainsi que sur ses lectures et sa culture personnelle. Au final, la dissertation littéraire est une démonstration : il est donc nécessaire de poser une question (problématique) avant d'apporter une réponse organisée (plan). La dissertation est aussi une argumentation; elle s'appuie donc sur des exemples littéraires analysés. Les analyses doivent faire preuve de la cohérence de la réflexion. Voir le site collaboratif : http://fontste.free.fr/iclasse/methodes.php
Troisième sujet : l’écriture d’invention L'écriture d'invention contribue, elle aussi, à tester l'aptitude du candidat à lire et comprendre un texte, à en saisir les enjeux, à percevoir les caractères singuliers de son écriture. Elle permet au candidat de mettre en œuvre d'autres formes d'écriture que celle de la dissertation ou du commentaire. En effet, il doit écrire un texte, en liaison avec celui ou ceux du corpus, et en fonction d'un certain nombre de consignes rendues explicites par le libellé du sujet. L'exercice se fonde, comme les deux autres, sur une lecture intelligente et sensible du corpus, et exige du candidat qu'il se soit approprié la spécificité des textes dont il dispose (langue, style, pensée), afin d'être capable de les reproduire, de les prolonger, de s'en démarquer ou de les critiquer. En aucun cas on ne demande l'écriture de textes de pure imagination, libre et sans contrainte. Le document iconographique, s'il est joint au corpus, ne peut servir que de support. En aucun cas il ne sera demandé d'en faire une étude pour lui-même.
L'écriture d'invention peut prendre des formes variées. Toutefois, comme elle se fonde sur les contraintes littéraires des genres inscrits au programme de la classe de première, et qu'elle doit se prêter à une évaluation objective des correcteurs, elle s'inscrit dans les orientations suivantes : • article (éditorial, article polémique, article critique - éloge ou blâme -, droit de réponse...) ; • lettre (correspondance avec un destinataire défini dans le libellé du sujet, lettre destinée au courrier des lecteurs, lettre ouverte, lettre fictive d'un des personnages présents dans un des textes du corpus...) ; • monologue délibératif, dialogue (y compris le dialogue théâtral) ; • discours devant une assemblée ; • essai ; • récit à visée argumentative sous forme de fable, d'apologue... Pour la série littéraire, on ajoutera : • amplification (écriture dans les marges ou les ellipses du texte), • parodie et pastiche.
2. Description de l'épreuve orale L'épreuve dure 50 minutes : soit 30 minutes de préparation et 20 minutes d’interrogation qui s’enchaînent. Le premier temps permet de rassembler des notes et d'organiser ses idées pour présenter le texte indiqué, le second consiste en l’interrogation orale à proprement parler. Celle-ci est composée de 2 parties évaluée chacune sur 10 points: Pour la première partie de l'épreuve, l'examinateur propose au candidat un extrait choisi parmi les lectures analytiques faites en classe ou et répertoriées dans le « descriptif des lectures et activités », ou un extrait sélectionné dans une des œuvres intégrales faite en classe. Sur cet extrait, il pose au candidat une question qui lui permet d'organiser et d'orienter son étude. Cette question porte sur l'ensemble du texte qui est directement rattaché à un des objets d'étude du programme de la classe de première. Le candidat prépare son étude durant 30 minutes puis rend compte de sa lecture du texte choisi par l'examinateur et orientée par la question initiale en 10 minutes. Il doit s'efforcer, non de faire une étude « complète » du passage proposé, mais de répondre à la question posée, à partir d'une observation précise du texte.
Pour la seconde partie de l'épreuve (d’une durée de 10 minutes), l'examinateur discute avec le candidat à partir de questions qui lui permettent d'élargir et d'approfondir sa réflexion par une mise en relation du texte étudié pour la première partie de l'épreuve avec les éléments suivants : • une des lectures cursives faites pendant l'année et relevant du même objet d'étude ; • l'œuvre intégrale ou le groupement de textes d'où le texte étudié pour la première partie de l'épreuve a été extrait ; • les documents complémentaires abordés en lien avec l’objet d’étude; • l'objet d'étude auquel se rattache le texte étudié.
Sources et ressources Diaporama réalisé à partir du travail de Stéphane Fontaine. Textes officiels • les annales zéro pour le nouveau programme de premières http://eduscol.education.fr/D0056/eaf-sujets.htm#complements • les documents d'accompagnement de novembre 2006 du nouveau programme de premières http://eduscol.education.fr/D0011/LEGT_Francais_doc_accompagnement.pdf • le Bulletin Officiel n°40 du 02/11/06 (précisant les nouveaux programmes en classe de première des séries générales et technologiques) http://www.education.gouv.fr/bo/2006/40/MENE0602437A.htm • les BO n°26 du 28/06/01 : http://www.education.gouv.fr/bo/2001/26/ensel.htm et n°3 du 16/01/03 : http://www.education.gouv.fr/botexte/bo030116/MENE0203030N.htm Webographie • http://fontste.free.fr/iclasse • http://fontste.free.fr/iclasse/aide.php • http://www.cafe.edu/cle/ • http://www.ccdmd.qc.ca/fr/ • http://www.site-magister.com/annales.htm