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ETUDE PREVAC B 2. Prévalence de l’infection par le virus de l’hépatite B (VHB) et prévention de l'hépatite B chez les migrants en médecine générale. Financement : laboratoire BMS. Epidémiologie - Contexte. Dans le monde Portage chronique Ag HBs 360 millions (5%)
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ETUDE PREVAC B 2 Prévalence de l’infection par le virus de l’hépatite B (VHB) et prévention de l'hépatite B chez les migrants en médecinegénérale Financement : laboratoire BMS
Epidémiologie - Contexte • Dans le monde • Portage chronique Ag HBs • 360 millions (5%) • Afrique sub-saharienne et Asie : 8 à 20 % • Contact • 2 milliards (30%) • En France • Portage chronique • 300 000 (0,65%) en population générale • 5 % des sujets d’origine africaine • 1 % des sujets d’origine asiatique • Contact • 7 % population générale • 50 % des sujets originaires d’Afrique • 30% des sujets originaires d’Asie Hepatitis B. World HealthOrganizationDepartment of Communicable Diseases Surveillance and Response, 2002. Meffre, C, Le Stratt Y, et al ; Institut de veille sanitaire. Prévalence des hépatites B et C en France en 2004. Saint-Maurice : InVS, 2004. www.invs.sante.fr.
La prévention de l’hépatite B • Vaccination • Information • à adapter en fonction du statut sérologique • 3 groupes : • Porteurs (Ag HBs +) • Indemnes • Protégés
Etude PREVAC B 2Objectifs (1) • Objectif principal : • Mesurer au sein de la population des migrants nésdans un pays de forte endémie du VHB, consultant les médecinsgénéralistesfrançais, la prévalence des différentsprofilssérologiques vis-à-vis du VHB. • Objectifssecondaires : • évaluer le taux de réalisation par le médecingénéralisted’une action de préventionglobale vis-à-vis du VHB àl’aide d’un logiciel expert accessible en consultation sur Internet (dépistagesérologique, information individualisée, vaccination lorsqu’elleestindiquée), au sein des populations de l’étude. • évaluer la compréhension par les personnesdépistées des conduitespréventivesproposées
Protocole (1) • PREVAC B 2 fait suite à PREVAC B • Investigateurs : MG de différentes zones du territoire français • Zones urbaines et périurbaines des villes de : Avignon, Lyon, Marseille, Paris, Pau, Toulouse, Mulhouse, Lille • Participation àl’étudeproposée par courrieràtous les médecinsgénéralistesexercantdansces zones • Patients inclus : • originaires de pays de forte endémie (prévalence Ag Hbs >8%) d’Afrique subsaharienne et d’Asie • plus de 18 ans
Protocole (2) • Inclusion par chaque médecin des 30 premiers patients venant en consultation correspondant aux critères d’inclusion à partir d’une date donnée • Recueil données sociodémographiques, statut sérologique vis à vis VHB • Dépistage et stratégie préventive globale • Logiciel expert en ligne : recueil des données aide à la décision pour le MG • Soumis au CPP (pas besoin d’accord CPP); accord CCTIRS et CNIL
RESULTATS • Investigateurs • Données sociodémographiques patients • Situation des sujets vis à vis du VHB à l’inclusion dans l’étude • Profils sérologiques • Dépistage • Vaccination • Réalisation de la stratégie préventive au cours de l’étude • Stratégie de dépistage • Stratégie de vaccination • Stratégie d’information • Stratégie préventive globale • Autoquestionnaires
Investigateurs et inclusions • 40 investigateurs • Participation proposéeà 1056 investigateurs ->79 investigateursontaccepté de participer -> 40 ontinclus au moins 1 patient • 22 hommes (55%), 18 femmes (45%) • Âgemoyen 50 ans (min 27 ans, max 63 ans) • 38 en secteur 1 (95%), tousacceptaient CMU et AME • Bien répartissur le territoire • 598 patients inclusdu 06/07/10 au 27/12/11 • 614 éligibles, 16 refus
Données sociodémographiques patients (2) - Pays de naissance
Situations des sujets vis à vis du VHB à l’inclusion dans l’étude (1) Interprétation des sérologies
Situations des sujets vis à vis du VHB à l’inclusion dans l’étude (2) Prévalence des profils sérologiques - global
Situations des sujets vis à vis du VHB à l’inclusion dans l’étude (3) Facteurs corrélés avec le fait d’être porteur de l’AgHBS (versus non porteur) : origine africaine versus asiatique (p=0,03), originaire de Guinée Konacry (versus un autre pays africain) (p=0,03). Prévalence du portage de l’AgHBsvarie : 5% pour les patients originaires du Sénégal (3/60) 15% pour ceux originaires du Mali (10/68) 27% pour ceux originaires de Guinée Konacry (9/33). Prévalence des profils sérologiques – par pays
Situations des sujets vis à vis du VHB à l’inclusion dans l’étude (4) Parmi les 598 sujets inclus, 250 (42%) avaient bénéficié d’un dépistage de l’hépatite B préalablement à l’étude. Parmi les 144 patients ayant une sérologie imposant la vaccination, 11 (8 %) avaient bénéficié d’une vaccination complète avant le début de l’étude. Dépistage et vaccination
Réalisation de la stratégie préventive au cours de l’étude (1) Stratégie de dépistage
Réalisation de la stratégie préventive au cours de l’étude (2) 144 patients présentaient un statutsérologiquenécessitantune vaccination. Une vaccination complète a étéréalisée chez 42% de ces patients après l’étude (61/144) contre 6% avantl’étude (11/144) Chez les 49 patients ayant un AcHbc isolé, 23 soit 49% ont reçu une dose de vaccin (le choix était laissé à l’investigateur). Stratégie de vaccination
Réalisation de la stratégie préventive au cours de l’étude (3) Sur les 480 patients qui avaient une sérologie complète, 445 soit 93% ont reçu une brochure adaptée à leur statut sérologique Une information adaptée au statutsérologique a étédélivréeà : 100% des sujets protégés (279/279) 73% des sujetsporteurs (36/49) 83% des sujetsindemnes (85/103) 92% des sujetsayant un Ag HBcisolé (45/49). Stratégie d’information
Réalisation de la stratégie préventive au cours de l’étude (4) Stratégiepréventiveglobale = obtentiond’unesérologieinterprétable + information adaptée au statutsérologique + vaccination contre le VHB sinécessaire Menéeà son terme pour 66% des patients inclus (396/598) 100% des sujets protégés (279/279) 73% des sujetsporteurs (36/49) 35% des sujetsindemnes (36/103) 92% des sujetsayant un Ag HBcisolé (45/49). Stratégie préventive globale
Auto-questionnaires (1) • 227 autoquestionnairesontétéretournés (sur 445 distribués) dont • 28 “indemnes” • 48 “porteurs” • 151 “protégés”. • “Avezvousappris des chosesnouvellessurl’hépatite B ou les maladies sexuellementtransmissiblesà la suite de la consultation avec votremédecin ?” • 67% des patients (152/227) ontréponduoui. • INDEMNES: “Il existe un vaccinefficacecontrel’hépatite B” • 20/28 “vrai”, • 3/28 “faux” • 5/28 “ne sait pas”
Auto-questionnaires (2) • « Le/Les moyen(s) de se protéger contre les infections sexuellement transmissible est/sont : • A - prendre la pilule • B - utiliser des préservatifs pour les relations sexuelles • C - pratiquer le coït interrompu (sortir avant d’éjaculer) • D - se laver après les relations sexuelles • E - utiliser du matériel d’injection propre s’il y a usage de drogues injectées » • PORTEURS L’hépatite B peut se transmettre : sur 5 points • A - par une poignée de main • B - par une relation sexuelle non protégée • C - par l’utilisation du même rasoir ou de la même brosse à dents • D - d’une mère à son enfant lors de l’accouchement • E - par des pratiques d’injection de drogues avec échange de matériel d’injection
CONCLUSION • Prévalence élevée de portage d’Ag HBs chez migrants originaires de zones de forte endémie du VHB confirmée • Complexité ++ de l’interprétation des sérologies VHB • Taux très satisfaisant de prise en charge préventive globale du VHB par le MG, à l’aide d’un logiciel expert • Dépistage de l’entourage lorsque nécessaire non étudié, autre étude ?