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Un cadre de référence en santé publique ?. Ou comme le disait Junior Bougon, quéssé t’entends par c’que tu veux dire…. Pourquoi un cadre de référence ?. Nécessité d’introduire la santé publique au sein des CSSS. Pour ce faire, nécessité de développer un langage commun en la matière.
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Un cadre de référence en santé publique ? Ou comme le disait Junior Bougon, quéssé t’entends par c’que tu veux dire…
Pourquoi un cadre de référence ? • Nécessité d’introduire la santé publique au sein des CSSS. • Pour ce faire, nécessité de développer un langage commun en la matière. • Définir le domaine de la santé publique dans le CSSS. • Poser les fondements de ce qui deviendra l’approche de santé publique au sein du CSSS.
Et pour éviter deux choses: • Le positivisme… • Le syndrome du gars qui cherche sa montre…
Et quel est notre point de départ ? • Après maintes recherches, nous n’avons trouvé aucun cadre de référence sauf celui de l’Agence de la Mauricie et des Bois-Franc. • De plus, nous n’avons trouvé aucune définition de ce qu’est un cadre de référence. • Nous avons donc innové dès le départ.
Notre cadre de référence devra donc: • Structurer notre action dans un domaine relevant de notre mission. • Favoriser l’appropriation de ce domaine au sein du personnel (langage et pratique commune) • Permettre d’orienter et de positionner notre action dans le domaine concerné.
Quelles sont les assises du cadre ? • Notre point de départ est la mission que s’est donné notre établissement. • Et, évidemment, les articles 1 et 2 de la loi sur les SSSS… • Sans oublier la loi sur la santé publique et ses articles 8, 14 et 53.
Et cet amalgame de la mission et des lois, ça donne quoi ? • Les lois nous demandent de mobiliser la communauté. • La faire participer à la gestion et à l’élaboration d’un PAL. • Et d’agir pour réduire les inégalités de santé. Cela donne donc notre première perspective d’action: Développement de la communauté.
Et cet amalgame de la mission et des lois, ça donne quoi ? • Les lois nous demandent également de nous concerter avec nos partenaires • De mettre sur pied un RLS • Et d’élaborer des projets cliniques. Cela donne donc notre deuxième perspective soit celle organiser et orienter nos services (Cliniques, préventifs et de promotion)
En bref… Le CSSS de Saint-Léonard et Saint-Michel entend s’appuyer sur les 2 lois (SSSS et SP) pour mener à bien sa mission en priorisant l’action concertée visant le développement de la communauté, la réduction des inégalités de santé ainsi que l’amélioration des conditions de vie des groupes les plus vulnérables en organisant et orientant nos service…
Mais, une fois cela dit, tout reste à faire… Nous nous sommes donnés une définition de la SP… Une définition de la santé… 5 stratégies d’action issues de la Charte d’Ottawa que nous avons regroupées selon nos 2 perspectives d’action.
Mais, une fois cela dit, tout reste à faire… Et c’est pour cela que le cadre de référence justifie ses choix d’agir selon 2 perspectives: D’une part, les recherches démontrent clairement qu’être en bonne santé ne relève pas unique des habitudes de vie. En fait, elles disent même que si toute la population adoptait de saines habitudes de vie, l’espérance de vie globale augmenterait assurément, mais les différences relatives à l’état de santé persisteraient entre les classes sociales.
Mais, une fois cela dit, tout reste à faire… Et que s’il fut un temps où la croissance économique se traduisait par une amélioration des conditions de vie, cela n’est plus vrai de nos jours. Donc, il s’avère de plus en plus important d’agir sur les déterminants sociaux de la santé.
Mais, une fois cela dit, tout reste à faire… C’est pourquoi qu’au CSSS de Saint-Léonard et Saint-Michel, chaque projet de santé publique sera donc scruté sous l’angle de l’augmentation du capital social, mais également sous l’augmentation du capital individuel. Les actions du CSSS seront donc multiples cibles, multiples stratégies.
Et justement, comment on fait ça de la santé publique ? • Le propre de la SP est l’action sur les déterminants de la santé • Les conditions de vie • Les habitudes de vie • Le bagage génétique • L’environnement physique • L’organisation des soins et services de santé
Et justement, comment on fait ça de la santé publique ? Chacun de ces déterminants s’interprète en facteurs de protection et en facteurs de risques. • Les facteurs de protection, sur lesquels nous ferons porter nos actions de promotion… • Et les facteurs de risques, sur lesquels nous ferons porter nos actions de prévention et de protection.
Et justement, comment on fait ça de la santé publique ? En bref, jusqu’à maintenant, qu’avons-nous ? • Une définition de ce qu’est un cadre de référence. • Une mission d’établissement et des lois qui orientent notre champs d’activité. • Deux perspectives d’actions justifiées par la littérature. • Un cadre d’analyse puisé à même la Charte d’Ottawa. • Ne manque plus qu’un processus de planification de notre action.
Ouf, ça tourne pas à peu près ! Et dans ce tourbillon, nous retrouvons 5 fonctions principales: • La connaissance et la surveillance de l’état de santé et de bien-être. • L’analyse des déterminants de la santé. • La recherche de solutions préventives • Le déploiement d’intervention de prévention, promotion, protection. • L’évaluation de l’adéquation.
Et à ces tourbillons nous ajoutons… Un principe de précaution comme il en existe dans les chartes environnementales et comme le PNSP le suggère en croyant en la bienfaisance et en rejetant le la malfaisance. Il nous faut donc diminuer les écarts de santé et non pas les accentuer.
Et ouvrir deux chantiers… • Celui des pratiques cliniques préventives et de la réorientation des services (politiques locales d’embauche et d’achats) • Et celui du développement des communautés (comment agir aux plans social, politique, économique etc.)