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La co -construction des outils de planification des pratiques agricoles entre les parties prenantes concernées comme aide à l'adaptation des agriculteurs à la variabilité aux changements climatiques: Une introduction. Par Ch é rine Akkari Travail présenté à M. Gérald Domon
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La co-construction des outils de planification des pratiques agricoles entre les parties prenantes concernées comme aide à l'adaptation des agriculteurs à la variabilité aux changements climatiques: Une introduction Par ChérineAkkari Travail présenté à M. Gérald Domon dans le cadre du cours AME 6113
Mise en Contexte Révolution industrielle (18èmesiècle): combustibles fossiles
Mise en contexte (ctn) • Pendant le 20ème siècle, les températures mondiales ont augmenté d’environ 0,60° C • + Modèles climatiques estiment que ce chiffre va augmenter à 20° C d'ici à 2100 (Houghton et al., 1996). • Changement Climatique! >> Gaz à Effet de Serre (GES) dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), chlorofluorocarbures (CFC), l'ozone troposphérique (O3), et la vapeur d'eau (H2O) • Avec GES: Température moyenne de la Terre = 150 C (Haslett, 2008) • Sans GES: Température moyenne de la Terre serait ≈ -170 C (Haslett, 2008).
Mise en contexte (ctn) Indicateur d’une société saine • L’agriculture parmi les secteurs les plus fréquemment cités + susceptibles d'être affectés par le changement et la variabilité climatiques (Rosenzweig et Parry, 1994; Smit et al., 1996). • Suite aux débats sur le changement climatique qui a attiré l'attention scientifique et publique dans les années 1980 et 1990, l'agriculture canadienne est devenue le point focal de plusieurs études pionnières sur le changement climatique (Bryant et al., 2000) • Les problèmes de l’agriculture canadienne: • Préoccupation de l’industrie agro-alimentaire • Exode rural • Changement climatique avec sa variabilité croissante (recherche depuis le début des années 1980 dans l’agriculture canadienne)
Mise en contexte (suite) • L’agriculture québécoise reste sensible aux effets du réchauffement climatique (ex: sécheresse, inondations, excès de pluie, maladies et gels) (Bryant et al., 2008).
Mise en contexte (suite) • L’adaptation: a reçu une attention accrue de la part de plusieurs gouvernements et des négociations internationales (UNFCCC, 1992; Klein MacIver, 1999; Smit et al., 2000). « Les émissions de CO2 sont, à l'heure actuelle, environ 35.000 millions de tonnes métriques par an (y compris les changements d'utilisation des terres) et, en absence de nouvelles politiques, les projections vont passer à 41.000 millions de tonnes métriques de CO2 par an en 2020 » (IPCC, 2007 ; Ronbinson et al., 2012). • Réponses des individus, des groupes et des gouvernements à des stimulii climatiques ou aux effets de réduire la vulnérabilité, ou la susceptibilité aux impacts négatifs ou dommages potentiels associés aux changements climatiques (Carter et al., 1994; Watson et al., 1996; Pielke, 1998; Tol et al., 1998; UNEP, 1998; Wheaton et MacIver, 1999; Smit et al., 2000; UKCIP, 2003 ; Smit et Pilifosova, 2007). • +Orientée à bénéficier des opportunités liés aux changements climatiques (dans certains milieux au moins) (Carter et al., 1994; Watson et al., 1996; Pielke, 1998; Tol etal., 1998; UNEP, 1998; Wheaton et MacIver, 1999; Smit et al., 2000; Smit et Pilifosova, 2007).
Adaptation to climate change and variability (from Smit et al., 2000).
Mise en contexte (suite) Définition de l’adaptation • 2 types de réponse sont importants ici: • Adaptation autonome ou spontanée: prise par des acteurs privés (généralement réactive mais peut être proactive). Ex: modification du potentiel des ressources par le drainage et l'irrigation, diversification des cultures, participation aux programmes d’assurance récolte, … • Adaptation planifiée: résultat d'une décision politique délibérée de la part des organismes publics ou des gouvernements de concert avec d’autres acteurs (Peut être réactive ou anticipatoire). Ex: aides à la recherche et au développement, stratégies d'incitation fiscale, mesures d’infrastructure, …
Problématique • Les stratégies « top down » employées par les gouvernements ne garantissent pas une adaptation adéquate. • Au Québec, nous sommes témoins de l’endettement des producteurs agricoles (Mesly, 2013; Breault, 2012; Dutrisac, 2006; Lafleur, et Allard, 2006; Levallois, 2009) + de la disparition des petites exploitations agricoles (Codina, 2012; Noreau, 2012; Demers, 2007; M.R.C. de Bellechasse, 2000) • Les agriculteurs ne sont pas outillés pour répondre par eux-mêmes à des questions complexes comme l'adaptation de leurs pratiques aux changements climatiques anticipés. • L'État a un rôle important à jouer pour les aider à faire face aux changements et la variabilité climatiques. • Mais l’État ne peut pas tout faire seul et a besoin d’une participation active d’autres acteurs et a certainement besoin de rehausser sa propre capacité d’adaptation.
Problématique (suite) • N.B:la participation de l’État nécessite la présence obligatoire des politiques publiques (Vaillancourt, 2008). • Ce qui demande de plus en plus la co-construction démocratique et de l’action collective impliquant « la participation des acteurs de la société civile à la définition et à l’élaboration des politiques publiques » --Yves Vaillancourt • Cetteforme de co-construction estuneformed’adaptation, qui concerne initialement l'adaptation planifiée par anticipation
Conditions biophysiques régionales Conditions climatiques et agroclimatiques Conditions des sols Données régionales sur les exploitantsagricoles Co-construction des pratiquesagricoles Identification des parties prenantes(agriculteurs, acteurs du secteur public et les professionnels associés à l’agriculture, …) Politiquespubliques
Conclusion • L’adaptation est un complément nécessaire aux mesures de mitigation • L’adaptation est un processus d’apprentissage • La co-construction est différent d’une région à une autre et necessite la presence des politiques publiqes. • les politiques publiques doivent être fermement fondé sur une approche holistique • Important de ne pas dissocier les conditions climatiques des facteurs non climatiques: • «Les politiques sont plus importantes pour moi que les changements climatiques. Car, il faut qu'on continu à nourrir notre monde et on est en compétitions avec d'autres pays où les couts de productions sont plusbas et nous ici, on a les plus grandes contraintes (régulations).» [BRAULT]. • «On a gagné 1°c depuis des années, mais le gouvernement c'est 25% qu'il coupe pour l'assurance stabilisation. Ça va affecter principalement les 25% des fermes les moins efficaces.» [ASNONG].