160 likes | 282 Views
COMISSÂO DA CEDEAO. ECOWAS COMMISSION. COMMISSION DE LA CEDEAO. Programme Régional d’Appui à l’intensification agricole et pastorale en Afrique de l’Ouest. Avec l’appui technique de :. Plan de la présentation. les tendances lourdes du secteur agricole ouest africain
E N D
COMISSÂO DA CEDEAO ECOWAS COMMISSION COMMISSION DE LA CEDEAO Programme Régional d’Appui à l’intensification agricole et pastorale en Afrique de l’Ouest Avec l’appui technique de :
Plan de la présentation • les tendances lourdes du secteur agricole ouest africain • Les politiques et stratégies d’amélioration de l’accès des producteurs aux facteurs de production • Présentation du programme
Les tendanceslourdes du secteuragricoleouestafricain • Une augmentation soutenue de la production au ours des trente dernières (environ 3,7% par an : CSAO, 2012) • Celle de l’ensemble des produits vivriers a été multiplié par près de 4 en passant de 59 millions de tonnes en 1980 à 235 millions en 2010. • Les productions céréalières ont été multipliées par plus de trois entre 1980 et 2010 • La production du manioc a été multipliée par près de 4 en passant de 16,4 millions en 1980 à 65,2 millions en 2010. • La production de l’élevage a crû à un rythme moyen de 2,7%
Les tendanceslourdes du secteuragricoleouestafricain • Les gains de rendement ne contribuent qu’à 40% de la croissance de la production • Forte augmentation des superficies emblavées (229 % ) au cours des trente dernières années.
Les tendanceslourdes du secteuragricoleouestafricain • Une perte de la fertilité des sols • pertes en éléments nutritifs en moyenne à 660 kg N ha-1, 75 kg P ha-1, et 450 kg K ha-1 au cours des 30 dernières années sur 200 millions d’hectares cultivables dans 37 pays africains; • Une tension de plus en plus marquée sur les bonnes terres (conflits d’usage)
Les tendanceslourdes du secteuragricoleouestafricain • Une agriculture à faible intensité capitalistique • Faible utilisation des éléments nutritifs : 8 kg/ha en 2008 contre 6.6 kg/ha en 2003, avant de chuter à 6Kg/ha en 2009. (contre 14,3kg en Afrique de l’Est et 108,8kg pour le monde) • Moins de 15% des surfaces emblavées bénéficient d’utilisation des eaux de surface • Moins de 2% des ressources hydriques souterraines sont exploitées • Une faible mécanisation des opérations culturales et post récolte. • Un enjeu permanant: doter les producteurs agricoles, notamment les exploitations familiales en facteurs de production adéquats
Les politiques et stratégies d’amélioration de l’accès des producteurs aux facteurs de production • Deux stratégies: • la gestion des ressources naturelles très fortement localisées (gestion de la fertilité des sols), • Facilitation de l’accès aux facteurs de production, notamment les engrais à travers trois systèmes: • Le pilotage par l’Etat à travers des offices et structures étatiques • Le secteur privé, réseau de distributeurs • Les organisations des producteurs.
Les politiques et stratégies d’amélioration de l’accès des producteurs aux facteurs de production • Les leçons majeures de la capitalisation • La persistance des entraves à la compétition sur le marché des intrants, marquée par la récurrence de systèmes centralisés d’administration de l’approvisionnement (Central d’Achat, tendances oligopolistiques, etc.). • L’absence de mécanismes fiables de ciblage permettant de toucher les petits producteurs qui ont réellement besoin des engrais pour améliorer leur productivité. • La faiblesse des ressources budgétaires allouées par les Etats, ce qui fait que seule une minorité de producteurs bénéficie des incitations. • Qualité parfois déficiente des produits, disponibilité aléatoire des engrais, d’où la récurrence de l’inadéquation des doses appliquées par les producteurs • Des coûts de distribution locale parfois élevés, en dépit des subventions octroyées par les Etats. • Faible, voire absence de garantie permettant aux producteurs et aux banques de couvrir les risques, etc.
Objectif Objectif général • « contribuer à la promotion des produits stratégiques pour la sécurité et la souveraineté alimentaires ». . Objectif spécifique • « contribuer à la modernisation de l’agriculture pour la sécurité et la souveraineté alimentaires dans une perspective d’intégration régionale ». • Axes d’intervention • facilitation de l’accès aux intrants : engrais, alimentations pour bétail et semences • promotion de systèmes innovants et durables de production.
Logique d’intervention Axe 1. La facilitation de l’accès aux intrants Résultat 1.1. Des mécanismes adaptés de financement de l’accès aux intrants (engrais et semences) sont mis en place Résultat 1.2. Des programmes de coupons intrants ciblés sur les producteurs vulnérables sont mis en place Résultat 1.3. Le réseau des distributeurs d’intrants (engrais, semences améliorées, produits vétérinaires, aliments pour bétail) est densifié et professionnalisé
Logique d’intervention • Axe 2 : la promotion de systèmes innovants et durables de production • Résultat 2.1. Des capacités de la recherche sur les variétés adaptées au changement climatique sont renforcées • Résultat 2.2. Des Systèmes de maitrise d’eau à but multiple sont mis en place et fonctionnels. • Résultat 2.3. Des initiatives d’intensification portées par les OP à la base sont promues et appuyées
Parties prenantes • La CEDEAO • Les Etats • Les Organisations socioprofessionnelles/ les interprofessions. • Le secteur bancaire, le secteur privé (distributeurs d’intrants), les ONG
Mesures complémentaires/Risques et hypothèses • Mesures complémentaires . • La sécurisation du foncier • La promotion d’un environnement favorable aux échanges régionaux des produits agricoles • Risques et hypothèses • Les effets du changement et de la variabilité climatiques, • La mobilisation des ressources financières, • La coordination entre les différentes institutions à différentes échelles, • La stabilité politique et la sécurité