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Un diagnostic sur la santé des jeunes 16-25 ans en région Languedoc-Roussillon. DESMARTIN-BELARBI Valérie (1) , ROUGY Béatrice (2) , LEDESERT Bernard (1) (1) ORS ( Observatoire régional de la santé) du Languedoc-Roussillon
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Un diagnostic sur la santé des jeunes 16-25 ansen régionLanguedoc-Roussillon DESMARTIN-BELARBI Valérie(1), ROUGY Béatrice(2), LEDESERT Bernard (1) (1) ORS (Observatoirerégional de la santé) du Languedoc-Roussillon (2) Direction de la santé, Conseilrégional du Languedoc-Roussillon Etude financée par le Conseil régional du Languedoc-Roussillon
Disposer d’indicateurs socio épidémiologiquessur lasanté des jeunes 16-25 ans en région. Afind’orienter les actions et programmes visant lesjeunes(programme CR, PRSP adolescents/jeunes, CharteSanté du Conseil national des ML, Service de médecinepréventiveuniversitaire, Mutuellesétudiantes...). Faire évoluer les attitudes et comportementsafin delimiter les risques. Mieux identifier les déterminants socio-économiquesde santé chez les jeunes. Luttercontre les inégalitéssociales de santé. LES OBJECTIFS DU DIAGNOSTIC
LA METHODE • 17 MLI (mission locale d’insertion), 28 CFA (centre de formation des apprentis) et 5 universités impliqués : un échantillon représentatif au niveau régional pour les étudiants, les apprentis et les jeunes en insertion et 4 échantillons départementaux représentatifs des jeunes en insertion selon l’âge, le sexe et le niveau de qualification. Un questionnaire auto-administré (accompagné en MLI). • Près de 3 700 jeunes de 16 à 25 ans intégrés dans l’analyse 1 557 jeunes en insertion, 900 apprentis, 1 200 étudiants
APPRENTIS • moyenne :38,5 (±14,8) 44,0 % des apprentis retenus comme précaires JEUNES EN INSERTION • moyenne régionale : 51,5 (±17,5) • de 49,3 dans l’Aude à 55,7 dans le Gard 74,6 % des jeunes sont précaires (selon le seuil de précarité établi à 40,2) LE SCORE EPICES de 0 (absence de précarité) à 100 (précarité élevée)
RENONCEMENT AUX SOINS • Apprentis : 16,2 % ont déjà renoncé à consulter pourleur santé : dans 7 cassurdix, pour des raisons financières. • 11,8 % n’ont pas de complémentaire santé. • Jeunes en insertion : 28,2 % ont déjà renoncé à consulter pour leur santé : dans 9 cassurdix, pour des raisons financières. • 31,7 % n’ont pas de complémentaire santé. • Cerenoncement aux soinsestintervenu au cours de l’annéeécoulée pour 8 jeunessur 10.
ESTIME DE SOI APPRENTIS • 25,6 % jugentleurscapacités à faire face aux difficultéspassables à plutôtmauvaises ; • 9,0 %ontpensé au suicide au cours de l’année ; • 9,3 %ont déjà fait unetentative au cours de leur vie • ~ dont32,2 % au cours de l’annéeécoulée. JEUNES EN INSERTION • 36,2 % jugentleurscapacités à faire face aux difficultéspassables à plutôtmauvaises ; • 12,4 %ontpensé au suicide au cours de l’année ; • 12,9 %ont déjà fait unetentative au cours de leur vie ~ dont28,2 % au cours de l’annéeécoulée.
1ers ENSEIGNEMENTS DU DIAGNOSTIC EN MISSION LOCALE • Fragilité sociale et accès aux soins des plus précaires • N’ont pas consulté pour leur santé au cours du derniersemestre : 25,7 % vs 18,4 % (p<0,01) • Ontrenoncé aux soins au cours du derniersemestre : 35,2 % vs 12,4 % (p<0,0001) • Renoncement pour motif économique : 90,0 % vs 71,8 % (p=0,05) • Se déclarentporteur de handicap : 12,3 % vs 5,4 % (p<0,0001) • Fragilité sociale et mal-être • A pensé au suicide sur 12 mois : 14,5 % vs 6,3 % (p<0,0001) • A fait une TS dans sa vie : 9,7 % vs 3,9 % (p<0,0001) • A fait plusieurs TS : 5,8 % vs 2,1 % (p<0,0001) • A peu de capacités à faire face : 28,8 % vs 24,9 % (p<0,0001)
Les jeunes sans qualifications (niveau Vbis et VI) • 36,4 % des jeunes en MLI • plus masculin : 54,7 % vs 42,4 % • plus précaires : 80,8 % vs 71,5 % • avec une mère sans qualification : 38,4 % vs 27,5 %
POUR QUE L’ACCES AUX SOINS ET A LA PREVENTION SOIENT UN LEVIER A L’INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE • Promouvoir la santé des jeunes en situation de vulnérabilité sociale (précarité pluri dimensionnelle) avec un repérage par territoires pour les jeunes suivis en MLI(problématique rural/urbain). • Affiner la connaissance sur les phases de fragilisation du parcours de vie (durée du parcours d’insertion, insatisfaction sur l’orientation, risque suicidaire, …). • Former les professionnels de l’insertion au repérage et à l’orientation des jeunes en situation de fragilité sociale et de mal être.
Merci de votre attention. Courriel : valerie.desmartin@ors-lr.org Site : www.ors-lr.org