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DEPISTAGE DU CANCER DU COL DE L’UTERUS A L’ERE VACCINALE. J.MONSONEGO. Figure 2a. incidence par âge – France – 2000 Standardisation population mondiale. Médiane d’âge de survenue : 51 ans. Source Francim - InVS. FROTTIS ANORMAL CONDUITE A TENIR. ASC-H
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DEPISTAGE DU CANCER DU COL DE L’UTERUS A L’ERE VACCINALE J.MONSONEGO
Figure 2a incidence par âge – France – 2000 Standardisation population mondiale Médiane d’âge de survenue : 51 ans Source Francim - InVS
FROTTIS ANORMAL CONDUITE A TENIR ASC-H HSIL COLPOSCOPIE IMMEDIATE AGC LSIL COLPOSCOPIE IMMEDIATE OU FROTTIS DIFFERE A 6 MOIS ASC-US COLPOSCOPIE IMMEDIATE OU FROTTIS DIFFERE A 6 MOIS OU TYPAGE VIRAL
Histoire des frottis chez les femmes ayant un cancer du col • 55 à 65 % : N’ont jamais eu de dépistage ou des frottis • (compliance) trop espacés. • 30 à 40 % : Frottis à un rythme régulier de 1 à 3 ans. • (sensibilité du test) • < 5 % : Prise en charge inadéquate après frottis • (management) anormal. • Enquête Nationale Eurogin 1995, échantillon de 1 200 gynécologues • Sunghy et al. Cancer, 2000, 88-9 • Shy K et al. Obstet. Gynecol. 1989 ; 74 (6) • Kinney W. et al. Obstet. Gynecol. 2001, 97 (4)
0 100 AHCPR / Pop. Dép. 37 51 % 66 Fahey / Pop. Dép. 49 58 % 67 Fahey / Pop. à forte prévalence 73 58 66 % 1 – AHCPR 1999 2 – Fahey MT. Am. J. Epidemiol. 1995 : 141 Sensibilité du frottis conventionnel • Echelle d’évaluation, sensibilité F.C (%. IC : 95 %)
Le procédé Thin Prep® Simple, Changement important Le système ThinPrep 2000 • Totalement automatisé • Minimise la présence de sang, mucus et débris • Les cellules sont prélevées dans le liquide Transfert Cell. Collection Cell. Dispersion
Sensibilité du frottis liquide dans le dépistage du cancer du col Etude multicentrique nationale comparative F. Thin Prep vs. F. Conventionnel Sensibilité : F. conventionnel : 66 % F. Thin Prep : 83 % J. Monsonego et al. British Journal of Cancer 2001, 84 (3), 350-66
RATIONEL • Tous les cancers du col sont associés aux HPV • Le dépistage basé sur le frottis a des limites ,il est peu performant en particulier dans les pays pauvres • Le dépistage HPV a été validé dans le triage des ASC-US . Dépistage basée sur le risque(Frottis+test HPV) -l’absence d’HPV rassure durablement ce que le seul test HPV ne peut affirmer -la présence d’HPV invite à la vigilance
Rationnel pour le test HPV en pratique • Principe : . V.P.N [CIN.HG] 99 % • . Sens. [CIN.HG] 95 % • HPV - HPV + • Rassure Vigilance • durablement Sensibilité ++
ASC-H ASC-US 1 3 2 Recherche HPV (HR) - Cytologie à 6 mois + - + Cytologie à 1 an + Colposcopie + Biopsie - Cytologiede routine
EPIDEMIOLOGIE • 1.Fréquence et pathologies à HPV • 2.Distribution des HPV • 3.Risque attribué aux HPV • 4.L’infection à HPV dans la population générale • 5.Temporalité de l’infection à HPV
E6 E7 LCR 7904/1 L1 7000 1000 E1 HPV16 6000 2000 5000 3000 4000 E4 L2 E2 E5 Fonction des protéines virales • E1 : Réplication • E2 : Réplication et régulation de la transcription • E4 : Maturation des virions • E5 : Prolifération cellulaire Recyclage de R-EGF, R-PDGF • E6 : Dégradation de p53 • E7 : Dégradation de pRb • L1 : Protéine majeure de capside : auto-assemblage • L2 : Protéine mineure de capside
EPIDEMIOLOGIE DE L’HPVPoids de l’infection aux USA Prevalence (%) PAS EVIDENCE ANTICORPS SUBCLINIQUE (DNA/PCR) COLPOSCOPIE/CYTOLOGIE CONDYLOMES ACUMINES Koutsky. Am J Med. 1997;102(5A):3-8.
Cancers attribuables aux HPV . COL: 100% ANUS: 90% VULVE,VAGIN: 40% ORO-PHARYNX:12% M.Parkin,2006 Vaccine 2006, J Ferlay,2004 ,IARC
Les verrues génitales Une affection difficile à traiter • Traitement difficile et douloureux1 • Échec fréquent du traitement • de première intention2 • Taux de récidive élevé même après un traitement initial efficace1,2 • Le pouvoir infectant peut persister après traitement2 Source d’anxiété,1 une grande partie des patients souffrent de problèmes émotionnels/sexuels1 06 HPV 121 08/06 1. Maw et al. Int J STD AIDS 1998;9:571-8. 2. Stanley. J Natl Cancer Inst Monogr 2003;31:117-8.
2,013,133,000 Femmes > 15: 469,723 Nombre CAS > 15: 251,199 80,859 31,549 13,678 12,134 10,929 10,242 6,570 6,137 5,769 4,641 3,211 2,714 2,339 1,350 5,632 20,769 Distribution des HPV dans les cancers du col à travers le monde 16 53.5 53.5% Figure 12 17.2 70.7% 18 77.4% 45 6.7 31 80.3% 2.9 33 82.9% 2.6 52 85.2% 2.3 58 87.4% 2.2 35 88.8% 1.4 59 1.3 56 1.2 51 1.0 39 0.7 68 0.6 73 0.5 82 0.3 Other 1.2 X 4.4 0 20 40 60 80 100 Adaptée deMunoz N,Ref 8
PREVALENCE DE L’INFECTION HPV DANS LE MONDEFemmes dans la population générale 30 25 24,9 20 17,7 16,3 HPV Prevalence 15 13,2 11,7 10,2 10,2 (DE SANJOSE ET AL 8,9 8,8 8,8 10 7,5 5 0 <20 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65+ Age
LA PERSISTENCE HPV EST REQUISE AU DEVELOPPEMENT DES LESIONS OR -RR SIL /CIN V.Dalstein (2003)/JL Bory (2002) 237 / CIN2-3 C. Meijer/M. Nobbenhuis (1999) 327 / CIN3 G. HO(1998) 37.2 / SIL E. Franco(1998) 20.6 / SIL L. Koutsky(1992) 11 / CIN2-3 OR Cx invasif K.L Wallin/J. Dillner(1999) 16.4
GARDASIL®: efficacité sur base de critères d’évaluation robustes dans de larges études cliniques incluant >25.000 femmes Types d’HPV 16 ou 18 16 18 6,11,16 ou 18 6***,11***,16 ou 18 6***,11***,16 ou 18 6 ou 11 Chez les femmes déjà exposées à un ou plusieurs types de HPV ciblés par le vaccin, GARDASIL® est efficace à 100 % (IC 95% [55,100]) contre les types auxquels les femmes n’avaient pas encore été exposées4 * 3 injections du vaccin au jour 1, 2ème mois, 6ème mois. Evaluation après vaccination complète. 3 ans de suivi. ** CIN = Néoplasie Cervicale Intraépithéliale; AIS = Adénocarcinome in situ VIN = Néoplasie Vulvaire Intraépitheliale; VaIN = Néoplasie Vaginale Intraépitheliale *** Pas encore déterminée. [1] The FUTURE II study group. Lancet 2007 Vol 369 June 2 [2] Barr E et al. Clin Infect Dis 2007 [3] Joura EA et al. Lancet 2007;369;1693-1703 [4] Ferris, D. Abstract, EUROGIN meeting, Paris, France, 26 April 2006
Composition de Cervarix® HPV virus-like particles (VLPs) + Adjuvant AS04 • 500 µg Al(OH)3 • + • 50 µg MPL • Immunostimulant • Augmentation de la réponse immunitaire en terme • 20 µg proteines recombinantes L1HPV-16 & HPV-18 • Assemblées en pseudoparticules virales • Ressemblent au virus • Sans être infectieuses
Données de protection maintenue sur le long terme (4.5 ans) Etudes 001 & 007 HPV 16/18 associés Efficacité vaccinale (%) 92% 100% 100% 93% 100% 95% 96% 100% 96% 100% 0/6 0/13 PP PP PP ITT ITT PP PP PP ITT ITT Etude d’efficacité initiale (HPV 001) HPV 001 / 007 analyses combinées Infections incidentes Infections persistantes 6 mois Infections persistantes12 mois (analyse post-hoc HPV 001) Cytologie CIN Harper DM et al. Lancet 2004; 364:1757–65 Harper DM et al. Lancet 2006;367:1247–55
Conclusions (1) • Les vaccins HPV prophylactiques sont bien tolérés, immunogènes et efficaces sur les infections à HPV les plus courantes et leurs conséquences . • L’immunisation est robuste mais la durée de la protection n’est connue que pour 5 années et le taux minimum d’anticorps anti-HPV protecteurs n’est pas encore connu.
INFECTION A HPV ,POIDS DE LA MALADIE ET CONSEQUENCES PRATIQUES
35 Frequency Papillomavirus Infection (all types) 30 25 20 15 10 5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 VACCINER AVANT L’EXPOSITION AUX VIRUS % Start sexual life Pre-ado/ado 1 year age group All pre-ado/ado All pre-ado/ado + young females Age (years) 1- Hypothetical distribution of HPV prevalence in EU modeled after data available in the US and Canada
EUROGIN 2007 Conclusions ROADMAP ON CERVICAL CANCER PREVENTION 1. Age of HPV vaccination • 9 to 14 YES – collectively • Up to 18 YES - if resources allow collectively • 15 to 26 POSSIBLE on an individual basis • > 26 No current support • Sexual activity is NOT a criterion that is easy to use in setting public health policies 2. Is viral status needed before vaccination ? • NO - Not under any circumstance with any currently available method 3. Screening following HPV vaccination • Continue now and PROBABLY WILL BE MODIFIED 4. Monitoring HPV vaccines • Not on an individual basis but collectively by public health authorities • Different in developed (record linkage) and developing countries (sentinel surveys) • Monitoring is necessary but should not prevent vaccine introduction