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Clés cognitives pour l’interprétation : en guise de conclusion

Clés cognitives pour l’interprétation : en guise de conclusion. Daniel Gile daniel.gile@yahoo.com www.cirinandgile.com. La difficulté intrinsèque de l’interprétation (1).

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Clés cognitives pour l’interprétation : en guise de conclusion

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Presentation Transcript


  1. Clés cognitives pour l’interprétation :en guise de conclusion Daniel Gile daniel.gile@yahoo.com www.cirinandgile.com Gile cle cognitive conclusion

  2. La difficulté intrinsèque de l’interprétation (1) L’interprétation de conférence, en consécutive et en simultanée, présente sur le plan cognitif des difficultés intrinsèques Celles-ci découlent du fait que l’interprétation fait intervenir simultanément plusieurs opérations contrôlées sous une pression temporelle forte. Il en résulte une sollicitation extrême des ressources attentionnelles de l’interprète Qui conduit à un gros effort attentionnel et à des saturations fréquentes qui donnent lieu à des erreurs et omissions ainsi qu’à des maladresses de langue Gile cle cognitive conclusion

  3. La difficulté intrinsèque de l’interprétation (2) Des modèles simples fondés sur ces principes et présentant l’interprétation sous la forme d’un ensemble d’Efforts concomitants permettent d’expliquer différents mécanismes qui conduisent à ces défaillances Ces mécanismes dépendent à la fois des caractéristiques du discours à interpréter (y compris la combinaison linguistique concernée) et des caractéristiques de l’interprète, notamment de sa capacité à bien gérer ses ressources attentionnelles Ces mécanismes et défaillances sont tout à fait normaux Lors de l’apprentissage de l’interprétation, Car les besoins en ressources attentionnelles sont grands et la gestion de ces ressources n’est pas encore optimisée Gile cle cognitive conclusion

  4. L’évolution (1) Des tactiques et stratégies enseignées à l’école permettent de : Mieux gérer la répartition des ressources attentionnelle au fil de l’interprétation Réduire quelque peu les besoins attentionnels pour différents mécanismes En outre, avec la pratique, les besoins attentionnels diminuent naturellement, notamment parce que : - Les langages concernés deviennent plus disponibles - Les étudiants et les jeunes interprètes se familiarisent progressivement avec les thèmes des discours et avec de nombreuses idées et manières de s’exprimer fréquentes sur le terrain, ce qui facilite leur analyse et leur reformulation - Certaines actions s’automatisent, notamment dans la production du discours * Gile cle cognitive conclusion

  5. L’évolution (2) Si l’acquisition des connaissances peut se faire assez rapidement, La mise en place de mécanismes cognitifs adéquats et l’automatisation progressive de certaines opérations cognitives prennent un certain temps, souvent bien plus que la durée du programme de formation pour que l’étudiant parvienne à un niveau de fonctionnement cognitif qui lui permet de bien interpréter Il n’est donc pas impossible que l’on devienne bon interprète après quelques années alors que l’on n’a pas réussi à décrocher son diplôme à l’Ecole En tout état de cause, l’entraînement est un moteur majeur d’amélioration Cet entraînement sera de préférence spécifique par langues Gile cle cognitive conclusion

  6. Consécutive et simultanée La simultanée n’est pas une consécutive accélérée La consécutive appelle l’utilisation de mécanismes à part Il est tout à fait ‘normal’ que l’on soit capable de travailler vers une langue B en consécutive, mais pas en simultanée Il est capital pour l’interprète d’avoir une bonne disponibilité linguistique à l’écoute et à la production dans ses langues de travail Pour améliorer cette disponibilité, la simple immersion en pays étranger ne suffit pas Les langues continuent à se travailler tout au long de la carrière de l’interprète, condition sine qua non pour qu’elles gardent leur disponibilité et ne soient pas contaminées par d’autres Gile cle cognitive conclusion

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