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Résistances. Logiques d'ensemble. Résistances. LE REGIME DE VICHY. Hitler, dictateur de l'Allemagne nazie. LES FRANCAIS. Pétain, chef de l'Etat français. La résistance intérieure. Jean Moulin, unification des résistances intérieures. 18 juin 1940: appel du général de Gaulle.
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Résistances LE REGIME DE VICHY Hitler, dictateur de l'Allemagne nazie LES FRANCAIS Pétain, chef de l'Etat français. La résistance intérieure Jean Moulin, unification des résistances intérieures 18 juin 1940: appel du général de Gaulle. (D'après un document du Mémorial de Caen : les Français sous l'occupation) – version adaptée-)
La résistance intérieure 1940-1941 1.Le temps des pionniers de la résistance (la résistance spontanée) 2.Le développement de la résistance à partir de 1941 1941-1943 Entrée des communistes dans la résistance après l'invasion de l'URSS par les Allemands (juin 1941) La dissolution de l'armée d'armistice en zone sud. L'institution du S.T.O.* en février 1943. + Opinion française : perte de confiance dans le gouvernement de Vichy et opinion anti allemande majoritaire. 1943 3. L'organisation et l'unification des mouvements de résistance (1943). 4. Le temps des actions concertées (1943/1944) 1943-1944
Consignes : 1) Identifie les sources documentaires (la nature des documents). 3) Relève les différents actes de résistance dans les textes en les soulignant. 4) Classe les types d’actions menées. 5) Réalise un organigramme à partir du classement effectué. 5) Quelles sont les deux formes de résistance principales. 6) Construis un plan où seront mis en évidence le développement et l’organisation progressive des formes de résistance.
Récapitulatif : Nature du document / Actes de résistance DOCUMENT 1.Copie d'élève : dessin gaulliste DOCUMENT 2. Témoignage : - graffitis à l'emblème de la croix de Lorraine - drapeau de l'Union Jack 1.Les pionniers de la résistance (1940/1941) DOCUMENT 3. Document administratif :une affiche communiste 2.Développement de la résistance (1941/1943) DOCUMENT 4. Témoignage de médecin : - cerficats de complaisance délivré aux réfractaires du S.T.O.* - dissimulation de parachutistes... 3.Unification de la résistance intérieure(1943) DOCUMENT 5. Témoignage d'enseignants: réseau clandestin, de renseignements.. 4.La résistance intérieure et la Libération (1943/1944) DOCUMENT 6. Récit de maquis
Quelles sont les formes de la résistance française face à la domination allemande dans le département des Côtes-du-Nord de 1939 à 1945 ?
Partie I. La résistance intérieure en France (l'exemple des Côtes-du-Nord)
A) Les “pionniers” de la résistance (1940/1941). Actions isolées 1940-1941
DOCUMENT 1. Dessin gaulliste Février 1941: dessin réalisé par un élève des Cordeliers à Dinan. ( Archives départementales des Côtes d'Armor) Nature du document : une copie d'élève Cet élève sera renvoyé
DOCUMENT 2. Pierre Feschotte est élève au Lycée Anatole Le Braz à Saint - Brieuc de 1940 à 1943. Il est le fils du préfet des Côtes du Nord et ne partage pas les idées de son père qui exerce ses fonctions dans la stricte ligne vichyste. Il témoigne : « A onze ou douze ans, l’enjeu du combat m’échappait encore : on était « pour les Anglais » ou « pour les Allemands ». Mes camarades de classe comptaient bien plus que mes parents. J’ai oublié le coup de l’Union Jack, mais je me vois encore multiplier les croix de lorraine à la craie sur les vieux contreforts de la cathédrale ». De la nuit à l’aurore. Des lycéens dans la guerre 1939/1945,Association des anciens du lycée Annatole Le Braz, Les Presses Bretonnes, Ploufragan, 1996, page 135. Nature du document : un témoignage d'élève
Manuel Magnard Troisième Opération de sabotage. Manuel Magnard Troisième, édition 2003, page 92
A) Les “pionniers” de la résistance (1940/1941). En 1940, une large majorité des Français est découragée par la défaite. Elle accepte l'armistice (22 juin 1940) et se range derrière le Maréchal Pétain. Une minorité refuse cette logique et se réunit dans l'ombre. Les pionniers de la résistance agissent de façon isolée, spontanée en : exemples dans les Côtes-du-Nord : - dessin gaulliste (doc.1), graffitis à l'emblème de la croix de Lorraine, drapeau de l'Union Jack (doc.2); tracts de Monsieur Letonturier (fichier vidéo). Ailleurs: - manifestation d'étudiants et lycéens parisiens à l'Etoile le 11 novembre 1940. - aide à l'évasion de prisonniers de guerre, d'aviateurs alliés abattus, de juifs traqués...
B) Le développement de la résistance à partir de 1941. Intensification 943 1941-1943
DOCUMENT 3. Document 3. Nature du document : un document administratif ( Archives départementales des Côtes d'Armor)
DOCUMENT 4. Le docteur Erling Hansen, est mobilisé en 1939. Après la guerre, il se souvient : « Je me suis engagé dans l’armée secrète, dirigée à Saint-Brieuc par le commandant Adolphe Vallée, ancien lycéen. Médecin inspecteur départemental du travail, j’ai la charge d’examiner les jeunes affectés au S.T.O.*. Ils sont très nombreux à se présenter à mon cabinet médical, place Saint-Michel, pour la simple raison que je multiplie les certificats de complaisance, en les déclarant inaptes. Mais j’ai aussi dissimulé des parachutistes alliés et adressé des messages à Londres contenant des renseignements sur l’organisation de la défense de la côte ou sur les agents de la Gestapo ». De la nuit à l’aurore. Des lycéens dans la guerre 1939/1945, Association des anciens du lycée Annatole Le Braz, Les Presses Bretonnes, Ploufragan, 1996, page 176. Nature du document : un témoignage de médecin
B) Le développement de la résistance à partir de 1941. • Peu à peu, les Français perdent confiance dans le gouvernement de Vichy. L'opinion publique, profondément anti-allemande est plus favorable à la résistance. • Les effectifs de la résistance vont s'accroître sous l'effet de trois événements : • l'entrée des communistes dans la résistanc en juin 1941. • cf. affiche communiste (doc.3) • la dissolution de l'armée françaisede l'armistice en zone sud en novembre 1942, suite à l'occupation de la zone sud par les troupes allemandes. Certains officiers rejoignent alors la résistance.... • l'institution du S.T.O. (service de travail obligatoire) en février 1943. • cf. Certificats de complaisance délivré aux réfractaires du S.T.O. (doc.4)
C) L'unification des mouvements de résistance à partir de 1943. Organisations : réseaux 1943 1943
DOCUMENT 5. Monsieur Delépine est professeur de lettre classique au lycée Anatole Le Braz avant la guerre et résistant. Il rapporte dans un discours du 12 juillet 1945, qu’une organisation clandestine existait au lycée dès 1941 et qu’elle se composait d’une trentaine d’adhérents en 1943 (au moment où elle était dotée d’une structure efficace). Il se rappelle de l’année 1943 : « Croyez qu’ils ne se contentaient pas de mettre à sac l’officine du RNP. Ils diffusaient tracts et journaux, les affichaient, surveillaient les suspects, les miliciens, dépistaient les agents de la police française, procuraient de faux-papiers. Mieux ! Salaün offrait à notre collègue Lavoquer, sans qu’il le sollicitât un document d’une extrême importance qu’il voulait se procurer depuis quel temps : le plan détaillé du terrain d’aviation. » De la nuit à l’aurore. Des lycéens dans la guerre 1939/1945,Association des anciens du lycée Annatole Le Braz, Les Presses Bretonnes, Ploufragan, 1996, page 110. Nature du document : un témoignage d'enseignant
C) L'unification des mouvements de résistance à partir de 1943. • Jean Moulin est chargé par de Gaulle dès janvier 1942 d'unifier les différents mouvements de résistance. Il y parvient en créant le C.N.R.* (Conseil National de la Résistance) en 1943. • La résistance s'organise peu à peu en réseaux créés par des chefs souvent venus de Londres et travaillant pour les services de renseignements de la France Libre, les services secrets américains... • La Résistance intérieure constitue alors des réseaux clandestins : • cf. une organisation clandestine existait au lycée dès 1942 et elle comportait une trentaine d’adhérents en 1943.(doc.5) • Des réseaux de renseignements • Des réseaux de solidarité, d'évasion en relation avec l'Angleterre. • Des réseaux d'action (sabotage, stockage d'armes et de matériel, armement des maquis...)
D) La résistance intérieure et la Libération : le temps des actions concertées. Actions concertées 1943-1944
DOCUMENT 6. « Du 6 au 17 juin 1944, environ 9000 maquisards s’étaient succédé à Saint- Marcel, près de Malestroit (dans le Morbihan), pour y recevoir leurs armes parachutées chaque nuit par les avions anglais. Un tel mouvement pouvait difficilement passer inaperçu par les Allemands, aussi l’ordre de dispersion est-il signé depuis Londres pour le 18 juin. Mais il est trop tard. Au matin de ce même 18 juin, la base morbihannaise est défendue par 2400 hommes lorsque les Allemands avec des moyens considérables : infanterie, blindés, artillerie de campagne, décident de l'anéantir. » De la nuit à l’aurore. Des lycéens dans la guerre 1939/1945, Association des anciens du lycée Annatole Le Braz, Les Presses Bretonnes, Ploufragan, 1996 page 264. Saint-Marcel , dans les Landes de Lanvaux (Morbihan) abritait le plus grand Maquis de Bretagne en 1944. De violents combats s’y déroulèrent le 18 juin 1944 faisant 600 morts. Les représailles furent terribles. Bourg et fermes aux alentours furent pillés et incendiés. Nature du document : un récit, extrait du livre de la nuit à l'aurore, de l'association des anciens du lycée Le Braz
Boussoulet (Haute-Loire, 43) création du maquis de l'A.S. Loire. Le Commandant Oriol explique aux jeunes maquisards le maniement d'une Sten. www.cheminsdememoire.gouv.fr
Trois mouvements principaux de Résistance en Côtes-du-Nord • Principal mouvement : • - le F.N. (Front National) : lancé par le P.C.F en mai 1941. • dirigeants : Jean Devienne alias François” • Louis Pichouron • branche armée : les F.T.P.(Francs Tireurs Partisans) • journal clandestin : La France combattante des Côtes du Nord, imprimé à Morlaix, puis le Patriote des Côtes-du-Nord ( à l'automne 1943) • - Autres mouvements : • - Le mouvement Libération Nord dirigé par les socialistes • dirigeants : Yves Lavoquer puis Adolphe Vallée • le mouvement Libé-Nord est décapité peu avant la Libération • - Défense de la France, recrute dans les milieux démocrates-chrétiens • Dirigeants : abbé Fleury • journal : Défense de la France • Le mouvement fusionne avec d'autres mouvements au sein du M.L.N. (Mouvement de Libération Nationale), début 1944. • Yves Le Hégarat, alias Marceau est nommé chef des F.F.I. Au printemps 1944. • D'après BOUGEARD (Christian), La résistance et la Libération des Côtes-du-Nord, présentation générale), La Résistance dans les Côtes du Nord.Brochure éditée par l'Association des Anciens Résistants des C.D.N à l'occasion du 20° anniversaire de la Libération 1964.
D) La résistance intérieure et la Libération : le temps des actions concertées (1943/1944). La résistance, présente des aspects différents, selon qu'elle est en milieu rural ou urbain: -dans les maquis, les résistants comme à Saint-Marcel vivent dans des endroits cachés et isolés. Ils sont organisés militairement, bénéficient de parachutage d'armes des Alliés (dans le meilleur des cas...) et sont soutenus par les villages aux alentours... cf.maquis de Saint-Marcel (doc.6) - en ville les groupes de militants participent à des actions clandestines à côté de leur vie familiale et professionnelle. 1er février 1944 : toutes les formations armées de la résistance sont réunies, au moins officiellement dans les « Forces Françaises de l'Intérieur » et placées sous le commandement du général Koenig - 1944, la Libération. Quand les Alliés débarquent en Normandie en juin 1944 et en Provence en août 1944, les FFI leur prêttent main forte et participent aux combats de la libération de Paris et de la France en août 1944. (Paris est libéré le 25 août 1944, de Gaulle et son gouvernement provisoire prennent le pouvoir.
Partie II. La résistance extérieure Cette partie en changeant d'échelle permet de contextualiser et mettre en relief la résitance dans un mouvement plus large.
A) L'appel du 18 juin 1940. Nature du document : document administratif ( Archives départementales des Côtes d'Armor)
Jeunes marins de l'Ile de Sein au moment ou ils rejoignent un bateau anglais. (source . La lettre de la fondation de la résistance n°23, décembre 2000
Appel du 18 juin 1940 lancé à la BBC. Deux journaux ont publié en France l'appel du 18 juin1940 : Le Petit Dauphinois et La Petite Gironde souce : manuel Magnard, terminale, (édition 1998).
Ecouter l'appel du 18 juin 1940. 1) Le site GEHC d'Eric Dromer propose le discours du 18 juin en téléchargement libre (discours ( audio / sans images): L' enregistrement est converti en RealAudio (entrée line de la carte audio raccordée à la chaine hifi), "Appel du 18 juin" (.ra, 118 ko) http://pagesperso-orange.fr/gech/peda/cours_hg.htm 2) Le site TV propose une video en téchargement sous conditions d'inscription de l'établissement au site : 1940, l'appel du général De Gaulle | 01 min 41 s Ce document d'archives présente une version filmée de l'appel prononcé par le général de Gaulle à la radio anglaise, le 18 juin 1940. En réaction à l'allocution de Pétain (...) Parcours d'histoire : La France résistante | 12 min 53 s En 1943, l'instauration du Service du travail obligatoire en Allemagne conduit au maquis des milliers de jeunes gens. Le Vercors est un de ces lieux où s'organise la Résistance. (...)
L’Appel du 18 juin 1940 " Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique terrestre et aérienne de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils sont aujourd'hui.Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous en parle en connaissance de cause et qui vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.Car la France n'est pas seule. Elle n'est pas seule. Elle a un vaste empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limite l'immense industrie des États-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays [...].Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver [...], j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. " Discours du général de Gaulle radiodiffusé par la BBC. 1) Quelles sont les causes de la défaite ? 2) Quelles sont les raisons d'espérer ? 3) A qui s'adresse de Gaulle ?
Version correspondant au fichier audio Discours du Général de Gaulle prononcé à la radio de Londres le 18 juin 1940 Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser unjour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.
B) De la France Libre à la France libérée. Au fil des mois, de simples citoyens et certaines colonies de l'Empire colonial français se rallient au général de Gaulle. Une petite armée se constitue qui prend le nom des Forces Françaises Libres. Ces forces combattent d'abord aux côtés des Britanniques en Afrique. A Londres, Churchill reconnaît de Gaulle comme « le chef des français Libres ». Mais il est isolé, considéré comme un dissident, qui n'a pas de mandat légal pour représenter la France. Informé par Churchill, qu'une organisation militaire américaine, l'AMGOT, doit se mettre en place au momment de la Libération, il décide de tout metttre en oeuvre pour s'imposer comme le seul représentant auprès des Alliés. Les FFL, en particulier les soldats de la 2e DB du général Leclerc participent aux cotés des Alliés au combats et à la Libération de la France. Le 26 août 1944, le général de Gaulle descend triomphalement les Champs Elysées. Reconnu auprès es Alliés , de Gaulle met alors en place le G.P.R.F*., dont le programme reprenait celui du C.N.R. [* : Gouvernement Provisoire de la République Française]
“La Résistance fut d'abord, une lutte patriotique pour la Libération de la Patrie, et, pour beaucoup, cet objectif fut le seul. Mais l'occupant n'est pas seulement le militaire ennemi, il amène dans ses fourgons une doctrine et un régime politique qui se révèle la négation de la civilisation occidentale. Aussi bien, la Résistance est aussi une lutte pour la liberté cet la dignité de l'homme, contre les totalitarismes (..) La Résistance n'est pas une organisation dont on est membre (...) C'est une attitude d'esprit qui fait désirer accomplir un acte, courir un risque (...)” Henri Michel, Les mouvements clandestinsen Europe, Paris, P.U.F., Que sais-je ?,1961, pages 10-11. Conclusion :
Sources utilisées : - De la nuit à l'aurore, des lycéens dans la guerre (1939-1945), Association des anciens du lycée Annatole LE Braz,Les Presses Bretonnes, Ploufragan,1996 - Les Côtes-du-Nord dans l'Occupation, Archives départementales des Côtes d'Armor,1985. - 1939-1945 en centre Bretagne « Des lendemains qui chantent », tome , association “Mémoire”, Liv'éditions,2006. - La lettre de la fondation de la résistance n°23 - La lettre de la fondation de la résistance n°43, Résistance et monde rural