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EVALUATION DE L’ASSISTANCE FRANCAISE MISE EN PLACE APRES LE TSUNAMI. SRI LANKA INDONESIE INDE. POURQUOI EVALUER LES ACTIONS MISES EN PLACE?.
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EVALUATION DE L’ASSISTANCE FRANCAISE MISE EN PLACE APRES LE TSUNAMI SRI LANKA INDONESIE INDE
POURQUOI EVALUER LES ACTIONS MISES EN PLACE? LE PLUS GRAND HOMAGE QUE NOUS PUISSIONS FAIRE AUX VICTIMES DU TSUNAMI EST DE MONTRER QUE NOUS SOMMES CAPABLES D’APPRENDRE DE CE DRAME AFIN DE RENDRE NOTRE MONDE PLUS SUR SE Ministre de la Santé de Thaïlande
CAPITALISATION DES EXPERIENCES RECHERCHE OPERATIONNELLE ET EVALUATION GROUPE URD CONSTRUCTION DES OUTILS ET ELABORATION DE METHODOLOGIE LOBBY FORMATION
Les missions d’évaluation, et/ou de recherche du Groupe URD en 2004, 2005 et 2006 Nord Caucase Burundi Algérie Afghanistan Maroc Soudan Ethiopie Sénégal Somalie Libéria Kenya Colombie Thaïlande Guinée Sri Lanka République Centre Africaine Tanzanie Rwanda Est Congo Indonésie
LES DISPOSITIFS INTERNATIONAUX ET NATIONAUX EN COURS POUR L’EVALUATION DE LA QUALITE DE LA REPONSE INTERNATIONALE A LA CRISE « TSUNAMI » • COTE FRANCAIS • MISSIONS PARLEMENTAIRES • COURS DES COMPTES • DIVERSES CONFERENCES • EVAL DIPT/MAE • COTE INTERNATIONAL • - ALNAP TEC • MOUVEMENT CROIX ROUGE; • SYSTEME ONUSIEN : OCHA, UNICEF, OMS, FAO, PAM, • ONG ET RESEAUX ONG (DEC, WVI, OXFAM, CARE….) • COOPERATIONS BILATERALES (DFID, AUSAID, SIDA, DANIDA…)
RAPPEL DES TERMES DE REFERENCE • « Analyser la définition, la mise en œuvre et, pour ceux déjà achevés, l’impact des projets menés en 2005 avec le soutien de financements publics français dans trois pays particulièrement touchés: l’Indonésie, le Sri Lanka et l’Inde; » • Deux perspectives principales : • Une appréciation globale par pays des actions ayant reçu un financement public français,en formulant un jugement sur la pertinence des orientations et des projets retenus par rapport aux besoins des pays bénéficiaires, aux actions des autres acteurs, et par référence aux ambitions assignées par la communauté internationale, ainsi que sur leur visibilité. • - Un jugement sur les activités elles-mêmes, faisant appel aux critères d'efficacité, d'efficience et de viabilité. »
L’ENVELOPPE DES INTERVENTIONS À ÉVALUER PAR LA MISSION • - Les actions financées par la DAH durant la première phase 20 Millions d’euros • Les actions financées ou cofinancées par la DIPT puis suivies par la CPT 21 Millions d’euros • REGARDER MAIS PAS EVALUER SAUF LES COFINANCEMENTS ET LES INTERFACES • les contributions du MINDEF (20 Millions • Les contributions de l’AFD (350 Millions en prêt) • Collectivités locales, Agences de l’Eau,ECHO, FDF, CRF
CARACTERISTIQUES DE LA ZONE AFFECTEE L’AMPLEUR MAIS AUSSI LA LOCALISATION SPECIFIQUEDES DESTRUCTIONS • Politiques locales avant et après le désastres; • Spécificités des impacts locaux • Qualité et capacités des institutions sur place LA DISVERSITE DES CONTEXTES
CARACTERISTIQUES DES DESASTRES • PLUSIEURS DYNAMIQUES EN JEU • RARETE DU PHENOMENE • RAPIDITE VARIABLE DU PHENOMENE • NOMBRE DE MORTS OCCIDENTAUX • IMMEDIATETE DES RETOURS « IMAGE » • MASSIVE MOBILISATION INTERNATIONALE • LA COMPETITION POUR LA VISIBILITE • UNE AIDE DE PROXIMITE ESSENTIELLE
LA MOBILISATION INTERNATIONALE Source Tsunami: one year after (VOICE/CONCORD, Reuter
UTILISATION DE L’AIDE TRES VARIABLE SELON LES SUJETS, LES PROJETS, LES DATES D’ALLOCATION ET LES ACTEURS CONCERNES
CARACTERISTIQUES DE L’ACTION DE LA FRANCE • MULTI PAYS • Focus sur Indonésie et Sri Lanka • mais aussi actions en Inde, Thaïlande et Maldives • MULTI ACTEURS • Multilatéral (ONU, CICR, IFI) • Bilatérale (programmes avec les autorités nationales) • ONG (avec les ONG françaises et les ONG nationales • MULTI SECTORIEL • eau, santé, habitat, sécurité alimentaire, prévention, éducation • MULTIPHASES • Sur l’ensemble du cycle de réponse au désastre
TRES TÔT UNE APPROCHE HOLISTIQUE PREPARATION Mise en place de système d’alerte Formation Préparation logistique Alerte Action d’urgence CR I SE Cycle de gestion des désastres CYCLE DE GESTION DES DESASTRES Soutien aux stratégies de survie Réhabilitation reconstruction DEVELOPPEMENT
ROLE DE LA CONCERTATION INTER ACTEURS ONG EVALUATION APPRENTISSAGE CHANGEMENTS DIAGNOSTIC DECISION Mixte CYCLE DE PROJET DIPT CONCEPTION MISE EN OEUVRE SUIVI DECISION DE FINANCEMENT SUIVI MOBILISATION DES MOYENS
REGARDER DISCUTER VERIFIER
Dans une zone Dans laquelle un cessez-le-feu fragile essaye de durer Plus de 50.000 morts et encore de nombreux Disparus, des milliers de maisons détruites une économie côtière ravagée, un tourisme fortement touché,
Plus de 200.000 morts et encore de nombreux Disparus, des dizaines de milliers de maisons détruites une administration locale fortement affectée une économie piscicole et agraire ravagée Dans une zone encore en Conflit depuis 30 ans
Entre 13.000 et 30.000 morts et encore de nombreux Disparus, des milliers de maisons détruites. Une zone touchée l’année Suivante par des inondations Au moins aussi dévastatrices
QUELQUES REMARQUES PRELIMINAIRES • - TRES BON ACCUEIL PAR L’ENSEMBLE DES EQUIPES • INTERÊT DE TOUS POUR LA DEMARCHE EVALUATIVE • CECI S’EST TRADUIT EN UNE VRAIE CURIOSITE ET UN BON SOUTIEN LOGISTIQUE, QUAND IL ETAIT NECESSAIRE • DES EQUIPES D’UNE VRAIE QUALITE HUMAINE
SECTEUR DE L’HABITAT: CHOSES VUES • UNE TRES GRANDE DIVERSITE DE PROGRAMMES OBSERVEE(permanent/transitoire, individuel/collectif, zone d’origine/déplacement) • DES CHOIX DE MODALITE DE MISE EN OEUVRE TRES VARIEES (implication des bénéficiaires ou contractualisation à des entreprises)
SECTEUR DE L’HABITAT: CHOSES VUES • DES TAUX DE REALISATION VARIABLES EN PARTIE LIES AUX CHOIX DES AUTORITES: (dans les trois pays: difficultés dans les attributions de zone, dans le choix des bénéficiaires, dans les décisions des autorités sur les normes, les design, etc.) • DES CHOIX TECHNIQUES TRES DIVERSIFIES (importance donnée au parasismique, aux types de matériaux choisis, type de sources d’approvisionnement)
SECTEUR DE L’HABITAT ENJEUX: LES DROITS FONCIERS CHOIX DES BENEFICIAIRES LA POLITIQUE DE PREVENTION LA GESTION DES ASPECTS CULTURELS CHOIX TECHNIQUES: COUTS, QUALITE ET EQUITE
SECTEUR DE L’EAU • LES BESOINS URGENTS • LA QUESTION DE LA SALINITE • LA PERENITE DES SOLUTIONS TECHNIQUES (individuel ou collectif)
SECTEUR DE L’ASSAINISSEMENT LES BESOINS URGENTS LA PERENITE DES SOLUTIONS TECHNIQUES • DES AMELIORATIONS TECHNIQUES POSSIBLES • UN ENJEU DE VOIRIE
SECTEUR DE LA SANTE • QUELLE PRISE EN COMPTE DES BESOINS LIES AU TSUNAMI (quels besoins; quelle offre à la fois en phase aigue et en post crise ?) Importance de la qualité des diagnostics • LE JUMELAGE HOSPITALIER : UNE VRAIE FAUSSE BONNE IDEE • Durée des interventions, des programmes, durabilité • LE PSYCHOSOCIAL:NECESSAIRE MAIS PLEIN DE PIEGES • Basé sur quelles connaissances, sur quelles approches • QUELLES CONNAISSANCES DES PARAMETRES EPIDEMIOLOGIQUES LOCAUX ? (LA FAMEUSE EPIDEMIE « POST-DESASTRE » QUI N’ARRIVE JAMAIS) Importance de la mise en place de systèmes de suivi
Epidémie post- désastre Maladies liées à l’eau Mortalité/morbidité Maladies liées aux vecteurs temps T0 +48h + 1 semaine + 1 mois Vague Psychosocial
SECTEUR DE LA SECURITE ECONOMIQUE • AIDE ALIMENTAIRE • CASH FOR WORK • SECTEUR AGRICOLE • ENJEUX TRANSVERSAUX: • Coordination • Suivi • Multidisciplinarité
TOUT LE MONDE S’EST RUE VERS LE SECTEUR « PECHE » SANS AVOIR NECESSAIREMENT LES COMPETENCES • L’AIDE FRANCAISE ETE PLUTOT INNOVANTE ET ORIGINALE • CAPABLE DE REVOIR A LA BAISSE • CAPACITE D’AVOIR UNE APPROCHE FILIERE • CAPACITE D’IDENTIFIER DES POINTS D’ENTRER ORIGINAUX
PROGRAMMES DE CONNAISSANCE ET DE PREPARATION AUX CATASTROPHES Tsunariques Institutions de recherche Cartographies BRGM Alertes PNUD Capacités de réponse BAKORNAS, Éducation aux risques PNUE, CRF COHERENCE SYNERGIES ECHANGES
PROGRAMMES D’ACCOMPAGNEMENT • - Formation • Soutien aux institutions nationales (formation, AT au BRR) • appui à la cartographie pour la planification de la reconstruction à Aceh • PROGRAMMES DE L’AFD • deux dynamiques très différentes • un enjeu autour du don, du prêt et de la stratégie d’amorçage
LEÇON 1 : LA TAILLE SIGNIFICATIVE, MAIS PAS MASSIVE DE L’AIDE FRANCAISE A OBLIGE A UN TRAVAIL CIBLANT PLUS LA QUALITE QUE LA QUANTITE
LEÇON 2 : VALIDITÉ DU DISPOSITIF DIPT UN ORDRE DE MARCHE INTERMINISTERIELCLARIFIE , UNE MECANIQUE INTER-INSTITUTIONNELLE D’ANALYSE DES DOSSIERS; UN BON SOUTIEN DE LA DGCID UNE BONNE INTERACTION EN AMONT ENTRE LES BAILLEURS (DIPT, CRF, FdF)ONT ETE DES INGREDIENTS FONDAMENTAUX DE LA COHERENCE DE LA REPONSEETONNANTE COORDINATION AVEC ECHO SUR L’INDONESIE
LEÇON 3 : LA CAPACITE DE GESTION DES CONTRAINTES EST UNE DONNEE ESSENTIELLE • ACCES A L’INFORMATION • CAPACITE LOGISTIQUE (ROLE DES MILITAIRES) • GERER LA COMPETITION, LA RUEE DES ACTEURS ET LA CHASSE AUX BENEFICIAIRES • LES FAIBLESSES DE LA COORDINATION (internationale, Nationale, locale, sectorielle) • QUALITE DES RH ET GESTION DE LA ROTATION RAPIDE DU PERSONNEL
LEÇON 4 : IMPORTANCE DE LA COORDINATION A TOUS NIVEAUX • FORCE ET FAIBLESSE DES MECANISMES DE L’ONU IMPORTANCE DU ROLE COORDINATEUR DES AUTORITES NATIONALES (TAFREN, RADA, BRR) ET AU NIVEAU LOCAL°° DANGER: COORDINATION QUI DEVIENT INEFFICIENTE CRÉER DE LA VALEUR AJOUTEE COORDINATION DES DONATEURS ESSENTIELLE : GOOD HUMANITARIAN DONORSHIP INITIATIVE
LEÇON 5INVESTIR DANS LES CAPACITES DE DIAGNOSTIC :A) ANALYSE DE LA SITUATION B) ANALYSE DES BESOINSC) ANALYSE DES CAPACITES D) ANALYSE DES CONTRAINTES
LEÇON 6 : • TENSIONS ENTRE • RAPIDITÉ ET QUALITÉDE MISE EN ŒUVRE, • SATISFACTION DES POPULATIONS ET DES AUTORITÉS • DANS DES CONTEXTES DE SURENCHERE • DANS DES CONTEXTES POLITIQUEMENT SENSIBLES • DANS DES CONTEXTES TRES RYTHMÉS PAR LES SAISONS • DANS DES MÉCANISMES D’ASSISTANCE DONT LES MÉMOIRES COLLECTIVES RETIENNENT DES IMAGESSELECTIVES
LEÇON 7: LES DIFFICULTÉS D’UNE RECONSTRUTION QUI PRENNE EN COMPTE L’ENSEMBLE DES PROBLÉMATIQUES, DES CONTRAINTES ET DES ENJEUX DE LA DURABILITÉ • MANAGEMENT INTEGRÉ DES ZONES COTIERES • SPECIFICITE DES RH ET COMPETENCES NECESSAIRES
LEÇON 9: LES DISPOSITIFS FRANÇAIS D’APPUI ET DE SUIVI SUR LE TERRAIN ONT TOUJOURS ETE « LIMITE » EN MOYENS: Au final, ça a marché, mais au prix de gros efforts de tous et de risques individuels pris. Les équipes de SCAC se sont souvent fortement impliquées. Mais il faudrait que des dispositifs de soutien en RH et en équipement de base puissent être facilement mis à disposition. Le suivi DIPT a été intense pour l’Indonésie et Sri Lanka, quasi absent pour l’Inde
LEÇON 10: LES ACTIONS BASÉES SUR DES PARTENARIATS PREEXISTANTS ONT SOUVENT COMPORTÉ DES FACTEURS DE QUALITÉ IMPORTANTS; Vu notamment en Indeassure la synergie entre un bon ancrage sur le terrain et les capacités de mobiliser des ressources importantes. Danger: Généraliser idéologiquement. Les partenaires ont aussi leurs limites, surtout quand il leur faut faire face à des flux importants de ressources et à une forte sollicitation de la part des acteurs internationaux.
LEÇON 11: NE PAS CONFONDRE VISIBILITE ET COMMUNICATION
LEÇON 12:L’AIDE N’EST PAS SANS IMPACT SUR LES DYNAMIQUES POLITIQUES ET LES CONFLITS DE LA ZONE. Populisme anti ONG comme “outil pour dévier l’attention Indonésie Sri Lanka Inde Thaïlande
LEÇON 13 CONTINUER A EVALUAER ET RENFORCER LES DYNAMIQUES D’APPRENTISSAGE Effets Positifs T1 T2 T3 Effets Negatifs
CHALLENGES POUR LE FUTUR EQUITE SUSTANAIBILITE CONFLIT GESTION DES DISASTRES ENVIRONNEMENT PREPARATION DE LA PERIOD POST AIDE
QUELLES STRATÉGIES POUR LA FRANCE DANS LA ZONE POUR 2007 ? • QUELLES SUITES AUX • INTERVENTIONS ? • QUELS EFFETS LEVIER ? • QUELLES LEÇONS POUR • LE DISPOSITIF FRANÇAIS • DE GESTION DE CRISE ? • - QUEL SOUTIEN AU BRR EN INDONESIE?
QUESTIONS ? www.urd.org