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Tout ce que vous vouliez savoir sur ASTHME et ALLERGIE sans oser le demander. Asthme et allergie. Prévalence : plus de la moitié des asthmes ont une origine allergique (100% chez l’enfant, 45% chez l’adulte)
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Tout ce que vous vouliez savoir sur ASTHME et ALLERGIE sans oser le demander
Asthme et allergie • Prévalence : plus de la moitié des asthmes ont une origine allergique (100% chez l’enfant, 45% chez l’adulte) • Les autres causes sont : le R.G.O. (surtout à partir de 45 ans), l’effort, le stress, les irritants (pollutions, tabac). • mais… « il faut être doué pour être asthmatique » !
« Il faut être doué pour être asthmatique » • Car, à des facteurs déclenchants externes variés, • avecune réponse immunologique particulière, (voir diapo suivante) • s’associe une hyperréactivité bronchique (génétique ?).
Allergie et asthme : mécanisme • Phénomène immunologique, déclenché par un Ag, ici appelé allergène, entraînant la production d’Ac. • Dans les voies aériennes la réponse est surtout à IgA. • Certains sujets, pour des raisons indéterminées, dévient leur réponse vers les IgE. • Caractéristique réponse IgE : durée dans le temps. • Contact avec l’allergène => réaction inflammatoire. L’asthme est une maladie inflammatoire
L’allergie : • Conséquences : • locales sur le lieu de rencontre avec allergène lorsqu’elles sont modérément intenses, • pouvant se généraliser à tout l’organisme, si plus intenses, de type anaphylactique. • Suivant le lieu les réactions observées peuvent être : • cutanées : urticaire • pulmonaires : bronchospasmes • ORL : rhinite, coryza • cardiovasculaires : œdème de Quincke, voire choc. • L’intensité n’est pas complètement proportionnelle à l’exposition (loi du tout ou rien).
Quels allergènes dans l’asthme ? • Théoriquement, il s’agit de pneumallergènes, protéines présentent dans l’air • En réalité il s’agit surtout : • des déjections d’acariens dans la poussières de maison, et la literie. (75%? des cas). • des pollens • des poils d’animaux (salive) • Très rarement, l’asthme peut être déclenché par un trophallergène (par exemple l’aspirine).
La clinique Elle donne des éléments d’orientation : • atopie personnelle : rhinite allergique, urticaire, eczéma, œdème de Quincke.. • atopie familiale : peu discriminante étant donné la fréquence… • et surtout unité de temps (période dans l’année) et unité de lieu du phénomène allergique.
Le diagnostic (1) Test de provocation : • Mettre le nez sur le chat, abandonné car danger +++ Prick test : • Test par injection intradermique (type Tubertest®) d’une faible dose quantifié des allergènes les plus fréquents et ceux auxquels sont exposé le patient (interrogatoire) • Par médecins formés • Test au sérum physio pour les dermographismes… • Fiable et sans danger
Le diagnostic (2) • IgE totales : aucune spécificité • IgE spécifiques : positifs si l’allergie n’est plus localisé. Donc risque de faux négatifs si allergie purement pulmonaire. Cher et inutile • Phadiatop® : pool de plusieurs allergènes, liste non connue . Risque de faux neg. Moins cher que IgE ; aucun intérêt pour la prise en charge.
Intérêt du diagnostic : • rassure le patient sur l’origine de son asthme; lui donne un « ennemi à combattre » • permet d'éventuelles mesures thérapeutiques • Limites : la découverte d'allergène(s) responsable(s) ne sous entend pas qu'il(s) soi(en)t le(s) seul(s) facteur(s) en cause.
Le traitement spécifique1 : la fuite (poliment dit l’éviction !) Pas simple pour un effet le plus souvent modeste • Egorger le chat ou chien : radical, mais problème affectif et puis… • Pollen d’arbres : plus facile de déplacer un homme qu’un arbre. Le vent apporte du sable du Sahara jusqu’à Paris, alors … • Acariens : limiter l’humidité de la pièce (ventiler, déshumidificateur) • Housse de matelas et oreillers anti-acariens sont d'efficacité douteuse pour un coût important • Aspirateur, y compris literie :40 minutes = 20 % d’acariens en moins… • Laver couettes sans plume, peluches et oreillers une fois par semaine • Eviter moquettes , tapis pour sol en dur • Acaricides totalement inefficaces et potentiellement dangereux
Le traitement spécifique2 : la cohabitation = la désensibilisation : • Injecter une dose croissante d’allergène sans déclencher la maladie afin de favoriser la fabrication d’anticorps bloquants. • Très contraignante : seulement en injection sous cutané, une fois par semaine, pendant plusieurs mois • Dangereuse : obligation d'une surveillance d’une demie heure après l'injection par un médecin ayant de l’oxygène et de l’adrénaline à porter de mains en cas de choc. • Efficacité modeste : seulement pour certains allergènes (pollen) et que pour les rares patients mono allergiques. Efficacité à long terme non connue. • Abandonnée dans les pays Anglo-saxons.
Le problème de l’asthme professionnel • Si un asthme se développe dans le cadre du travail, l’identification de la cause est impérative : • aménagement du poste de travail si possible • déclaration de maladie professionnelle • Elle suppose une collaboration entre médecin du travail, médecin traitant et pneumologue • Pour le médecin traitant, il faut faire une déclaration de maladie professionnelle (même document que pour les accidents de travail). • Il n’y a pas nécessité pour le médecin traitant de démontrer un lien de causalité mais il faut signaler et décrire le cas aussi précisément que possible. • Pour certaines professions l’asthme est reconnu comme maladie professionnelle par la S.S. Si la situation n’est répertoriée par la S.S., alors bon courage !
Asthmes professionnels • 20% chez les boulanger/pâtissiers : farines + enzymes + acariens/blattes • 10% chez les personnels soignants : latex + aldéhydes + ammoniums quaternaires • 8% chez les coiffeurs : persulfates alcalins (décolorants) • 8% chez les peintres : isocyanates • 5% chez les ébénistes : allergènes multiples • 5% chez les personnels de nettoyage : allergènes multiples