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Cancer et nutrition Ce que vous devez savoir

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Presentation Transcript


    1. Cancer et nutrition « Ce que vous devez savoir » Donna Best Diététiste autorisée Thérapie nutritionnelle clinique Hôpital régional de Saint John

    2. Survol Qu’est-ce que la nutrition? Nutrition et cancer Objectif des soins nutritionnels Préoccupations des diététistes Cachexie causée par le cancer Nutrition liée au site de la tumeur Gestion des symptômes Préoccupations précises dans les médias

    3. Nutrition Nutrition Alimentation de l’organisme. Les processus par lesquels l’organisme utilise les aliments pour produire de l’énergie, se maintenir en bon état et se développer. La somme des processus participant à l’apport en nutriments ainsi qu’à leur assimilation et à leur utilisation.

    4. Cancer Le terme « cancer » englobe un groupe de maladies néoplasiques se caractérisant par la transformation des cellules normales du corps en cellules cancéreuses. Il s’ensuit généralement une certaine modification du matériel génétique des personnes atteintes (ADN et ARN) Causes?? – virus, agents cancérigènes, etc. Les cellules modifiées transmettent cette information « incorrecte » à leur descendance et se développent d’une manière étrange et destructrice.

    5. Quel est donc le lien entre la nutrition et le cancer? Effets du cancer lui-même Lorsque vous êtes atteint du cancer, vos besoins nutritionnels sont accrus. Effets du traitement Effets secondaires du traitement Les effets englobent : nausées, vomissements, goût altéré, sécheresse buccale, épaississement de la salive, manque d’appétit, amaigrissement, diarrhée, constipation. Tous liés à la nutrition. Existe-t-il des aliments cancérigènes? Existe-il des aliments pouvant guérir le cancer?

    6. Objectifs des soins nutritionnels Rétablir ou maintenir l’état nutritionnel, la composition corporelle et l’état fonctionnel avant, pendant et après le traitement. Réduire le malaise lié aux aliments et attribuable au cancer ou à son traitement. Améliorer la force, le bien-être et la qualité de vie.

    7. Champ de travail des diététistes Problèmes attribuables à la tumeur et au traitement Poids Apport alimentaire actuel Besoins énergétiques et en protéines Analyse de laboratoire Problèmes attribuables à la tumeur et au traitement - Regardent le site du cancer et la présence de métastases - Le type et la fréquence des traitements et leurs effets secondaires potentiels - L’effet du cancer sur l’ingestion, la digestion et l’absorption des nutriments - Maladies pré-existantes (p. ex., diabète) [image] Cholestérol Gras saturés Sel Sucre CaloriesProblèmes attribuables à la tumeur et au traitement - Regardent le site du cancer et la présence de métastases - Le type et la fréquence des traitements et leurs effets secondaires potentiels - L’effet du cancer sur l’ingestion, la digestion et l’absorption des nutriments - Maladies pré-existantes (p. ex., diabète) [image] Cholestérol Gras saturés Sel Sucre Calories

    8. Le gros problème : la cachexie causée par le cancer Il s’agit d’un problème majeur attribuable au cancer Des études montrent que jusqu’à 80 % des personnes atteintes de cancer et soumises à un traitement peuvent souffrir de malnutrition. De quoi s’agit-il? Il s’agit d’un syndrome caractérisé par une perte progressive de poids et d’appétit ainsi que par une usure constante de la masse cellulaire corporelle en réaction à une prolifération des cellules cancéreuses malignes. Comment commence la cachexie ? perte de poids et d’appétit, sensations précoces de satiété et nausées chroniques (ces symptômes peuvent se manifester même avant le diagnostic ou le traitement). Pourquoi est-ce un problème? La cachexie a un effet profond sur la qualité de vie en diminuant la fonction physique, en altérant la capacité fonctionnelle, en nuisant aux activités de la vie quotidienne ainsi qu’en contribuant à la dépression et à la diminution des interactions sociales. La cachexie a un effet profond sur la qualité de vie en diminuant la fonction physique, en altérant la capacité fonctionnelle, en nuisant aux activités de la vie quotidienne ainsi qu’en contribuant à la dépression et à la diminution des interactions sociales.

    9. Problèmes de nutrition et site de la tumeur Certains problèmes nutritionnels sont plus précis selon le site du cancer ou le traitement. P. ex. cancers de la tête et du cou La tumeur peut nuire à la mastication et à la déglutition. La chimiothérapie peut provoquer des nausées, des vomissements, des diarrhées et des troubles gastriques. La radiation peut entraîner des douleurs à la bouche, altérer le goût ou provoquer un épaississement de la salive, l’absence de salive, des ulcères à la bouche, etc. Une intervention chirurgicale peut nuire à la mastication et à la déglutition.

    10. Recommandations relatives à la nutrition globale De façon générale, pensez à Bien manger avec le Guide alimentaire canadien. Quatre groupes alimentaires/repas Bien s’hydrater Les besoins énergétiques et en protéines étant accrus, l’accent doit être mis sur des choix plus élevés en énergie et en protéines. La diète doit comprendre d’autres restrictions alimentaires en raison d’autres états de santé, mais elles sont généralement plus souples. Chaque personne est différente et présentera des besoins et des symptômes différents. Votre diététiste peut vous expliquer comment intégrer de l’information sur un régime alimentaire différent.

    11. Gestion des symptômes Perte d’appétit Sensation précoce de satiété Nausées Vomissements Bouche douloureuse Mal de gorge Problèmes de déglutition Épaississement de la salive ou mucus Sécheresse de la bouche Modification du goût Absence de goût Diarrhée Constipation Occlusion intestinale partielle Fluide abdominal Gain ou perte de poids non intentionnel

    12. Gestion de la perte d’appétit ou de poids Mangez de plus petites portions toutes les heures ou toutes les deux heures. Tentez de consommer des aliments riches en calories ou en protéines. Gardez à portée de la main des en-cas pouvant être consommés rapidement et facilement. Encouragez la consommation des aliments que la personne préfère, qui sont réconfortants et qui lui donnent envie de manger. Réduisez la quantité d’images, d’odeurs et de sons forts ou écœurants.

    13. Suite Mangez lentement. Servez le plus gros repas lorsque le patient a le plus faim. Buvez des liquides entre les repas plutôt que pendant ceux-ci afin d’éviter que le patient ne ressente la satiété trop rapidement. Sucez des cubes de sucre si vous avez faim, mais que vous avez envie de vomir. Asseyez-vous lentement. Si vous vous en sentez capable, faites une promenade avant les repas afin de stimuler votre appétit.

    14. Gestion de la sécheresse buccale Prenez des glaçons, des boissons froides, de petites gorgées d’eau. Consommez des aliments humides. Ajoutez du bouillon, de la soupe, des sauces, du jus de viande, de la crème, du beurre ou de la margarine aux aliments. Mangez de l’ananas ou du melon d’eau. Mangez des aliments mous frais ou à température ambiante. Il pourrait être utile d’essayer différentes textures. Évitez les aliments qui s’émiettent dans la bouche, tels que les muffins, les craquelins et le riz.

    15. Suite Buvez de 8 à 12 tasses de liquide par jour (jus, barbotines, soupes, lait, sucettes glacées, gélatine, pouding, yogourt, glace). Emportez une bouteille de liquide partout où vous allez. Prenez des bonbons ou des boissons au citron (sauf si vous avez des aphtes buccaux). Gardez votre bouche propre en vous brossant les dents avec une brosse à dents au poil souple et en vous rinçant la bouche avant et après les repas. Tentez de siroter du soda. Utilisez de la salive artificielle.

    16. Gestion du goût altéré Courant : goût métallique. Rincez-vous la bouche avant et après les repas. Faites l’essai de boissons et d’aliments différents. Servez les aliments froids ou à la température ambiante afin de réduire les goûts prononcés et les odeurs fortes des aliments. Utilisez des couverts et de la vaisselle en plastique si les aliments ont un goût métallique.

    17. Suite Ajoutez des épices et des aromatisants. Oignon, ail, chili en poudre, basilic, origan, romarin, estragon, sauce barbecue, moutarde, ketchup ou menthe. Les aliments à la saveur acidulée tels que les agrumes, dont le citron, le vinaigre et les aliments marinés pourraient être utiles, sauf si vous avez mal à la bouche. Ajoutez du sucre afin de rehausser le goût sucré des aliments ou d’atténuer le goût salé, amer ou acide d’autres aliments. Sucez des bonbons aromatisés au citron ou à la menthe, ou mâchez de la gomme afin d’éliminer les goûts désagréables.

    18. Gestion des nausées et des vomissements Mangez des repas plus légers, plus souvent. Grignotez des aliments secs. Craquelins, rôties, céréales sèches, biscottes. Évitez les aliments contenant trop de sucre, de gras, de friture ou d’épices, ou dégageant une odeur forte. Sirotez de l’eau, des jus et d’autres liquides tout au long de la journée. Sucez de petits glaçons. Mangez des raisins et des morceaux de melons glacés.

    19. Suite Évitez de manger dans une pièce trop chaude ou imprégnée d’odeurs fortes. Rincez-vous la bouche avec du soda avant et après les repas. Sucez des bonbons durs tels que des pastilles aromatisée à la menthe ou au citron si vous avez un goût désagréable en bouche. Évitez de vous allonger pendant au moins une heure après le repas. Asseyez-vous lentement.

    20. Gestion de la constipation Intégrez progressivement plus de fibres à votre alimentation. Pains et céréales de grains entiers, fruits, légumes, légumineuses, fruits déshydratés, graines et noix. Buvez beaucoup tout au long de la journée. Eau, jus de pruneau et d’autres fruits, jus de légumes, thé et limonade. Au petit-déjeuner, buvez un liquide chaud et consommez des aliments riches en fibres. Tentez de manger des aliments reconnus pour leurs propriétés laxatives naturelles. Pruneau, rhubarbe et papaye. Si possible, faites plus d’exercice.

    21. Gestion de la diarrhée Mangez fréquemment de petits repas et des en-cas. Buvez beaucoup de liquides non gazéifiés et sans caféine afin de prévenir la déshydratation. Eau, jus, boissons énergétiques et bouillon. Limitez la consommation d’aliments gras, frits, épicés ou très sucrés. Passez au lait à faible teneur en lactose ou à une boisson au soja. Optez pour des aliments salés afin de pallier la perte de sodium. Soupes, boissons énergétiques, craquelins et bretzels.

    22. Suite Choisissez des aliments riches en potassium. Jus de fruits et nectars, boissons énergétiques, pommes de terre, bananes. Mangez des aliments tels que de la compote de pommes, des bananes, de l’avoine et des patates douces afin d’absorber l’excès de fluide dans les selles. Évitez la gomme sans sucre et les bonbons à base de sorbitol. Évitez les aliments reconnus pour leurs propriétés laxatives naturelles. Pruneau, jus de pruneau, rhubarbe et papaye. B.R.C.R – Bananes, riz blanc, compote de pommes et rôtie.

    23. Gestion des troubles de déglutition Il pourrait être nécessaire de consulter un orthophoniste Faites en sorte que chaque bouchée compte. Aliments riches en calories et en protéines. Faites l’essai de textures différentes. Ordinaire, mou, en purée, émincé, etc. Liquides épaissis. Utilisez un mélangeur ou un robot culinaire pour broyer les aliments trop difficiles à avaler.

    24. Gestion de la mucosite (ulcères dans le tube digestif) Mangez des aliments mous, fades, tièdes ou refroidis à la température ambiante. Potages crèmes, purée de pommes de terre, yogourt, œufs, crème pâtissière, flan, céréales cuites, glace, ragoûts, laits fouettés, compléments alimentaires. Buvez avec une paille afin d’éviter qu’une trop grande quantité d’aliments n’entre en contact avec votre bouche. Évitez les fruits et les jus acides et salés ainsi que l’alcool et les aliments épicés, car ils pourraient être irritants. Rincez-vous la souvent bouche avec du soda ou un mélange de bicarbonate de soude et d’eau.

    25. Gestion de la fatigue et de la faiblesse L’adoption d’une alimentation équilibrée comprenant des protéines et des aliments riches en glucides et en gras aidera à stimuler l’énergie. Si possible, tentez de manger de petites portions tout au long de la journée, même si vous n’avez pas faim. Mangez lorsque vous avez le plus d’énergie. Mangez des aliments caloriques et riches en protéines. Prenez des compléments alimentaires.

    26. Existe-t-il des aliments cancérigènes? Cuire durant trois minutes en remuant, puis attendez trente ans avant de voir si les ingrédients contaminés vous donnent le cancer de l’estomac. Cuire durant trois minutes en remuant, puis attendez trente ans avant de voir si les ingrédients contaminés vous donnent le cancer de l’estomac.

    27. Recommandations actuelles Nous savons que l’alimentation et la nutrition jouent un rôle dans la détermination du risque de cancer. Toutefois, nous n’avons aucune preuve claire à ce sujet. Les études sur l’alimentation sont très difficiles à mener compte tenu des rapports et des différences multiples sur le plan des comportements individuels. Nous ne connaissons toujours pas les aliments qui réduisent notre risque de cancer. En adoptant une alimentation saine et en pensant à Bien manger avec le Guide alimentaire canadien, vous serez en meilleure santé. Cependant, il est peu probable que l’élimination ou l’ajout d’aliments particuliers ait une incidence considérable sur les décès attribuables au cancer.

    28. Ce que les études laissent entendre Pensez à Bien manger avec le Guide alimentaire canadien. Mettez l’accent sur les fibres et les grains entiers (évitez les sucres raffinés). Adoptez une alimentation faible en gras. Réduisez au minimum les aliments transformés. Hormone d’origine végétale (œstrogènes, etc.). Consommez de l’alcool avec modération. Maintenez un poids santé et soyez actif.

    29. Multivitamines et cancer Certaines études établissent un lien entre une surdose de vitamines et le cancer. Pas de panique – Il se peut qu’aucun des compléments alimentaires ne soit en cause. La recherche doit être approfondie. Parlez-en avec votre pharmacien.

    30. Acide folique Un apport suffisant d’acide folique peut empêcher la formation de tumeurs en réparant les dommages causés à l’ADN. Toutefois, un apport trop important peut nourrir la tumeur une fois que celle-ci s’est déclarée. Recommandations Hommes et femmes en post-ménopause Si vous prenez des comprimés de multivitamines contenant 400 mcg d’acide folique, envisagez la possibilité de les prendre tous les deux jours. Si vous cessez de les prendre, assurez-vous de prendre au moins 1000 U.I. de vitamine D par jour. Femmes en pré-ménopause Prenez des comprimés de multivitamines contenant 400 mcg d’acide folique par jour afin de prévenir les malformations congénitales du tube neural. Tout le monde Ne vous préoccupez pas de l’acide folique présent naturellement dans les aliments, car il n’est pas aussi bien absorbé que l’acide folique ajouté aux aliments et aux compléments alimentaires. Toutefois, prenez garde aux aliments trop enrichis tels que les eaux vitaminées.

    31. Les fibres Certaines études laissent entendre que les régimes alimentaires riches en fibres peuvent diminuer le risque de cancer du côlon, etc. Les données cliniques ne sont pas convaincantes. Les fibres sont néanmoins bonnes pour la santé et le bien-être en général. Cependant, des études montrent une corrélation directe entre le cancer du côlon et l’obésité.

    32. Antioxydants Antioxydants ? Substances susceptibles de protéger les cellules contre les dommages causés par des molécules instables, connues sous le nom de « radicaux libres ». Les dommages causés par les radicaux libres sont susceptibles d’entraîner le cancer. Les antioxydants interagissent avec les radicaux libres, les stabilisent et peuvent empêcher certains des dommages qu’ils sont autrement susceptibles de causer. Le bêta-carotène, le lycopène, les vitamines C, E et A ainsi que d’autres substances sont des exemples d’antioxydants. Des études indiquent que les antioxydants pourraient ralentir ou éventuellement prévenir la survenue d’un cancer. Toutefois, l’information issue d’essais cliniques récents est moins claire. Si vous suivez un traitement de radiothérapie ou de chimiothérapie, parlez-en avec quelqu’un avant de consommer de fortes doses d’antioxydants afin d’examiner les effets secondaires sur le traitement. Les études ne sont pas convaincantes.

    33. Les mutagènes contenus dans la viande Les mutagènes se lient à l’ADN et peuvent déclencher une chaîne d’événements se soldant par un cancer – il n’existe aucune preuve à ce jour. Amines hétérocycliques Les mutagènes sont liés à la cuisson de la viande. Plus la viande atteint une température élevée (plus elle sèche), plus elle produit d’amines hétérocycliques. Le lien est difficile à étudier, car chacun utilise des modes de cuisson très différents et aime sa viande cuite de différentes façons (saignante, à point, bien cuite, etc.)

    34. Que faire? Faites mariner. Utilisez d’abord le micro-ondes. Essayez de consommer des fruits de mer. Privilégiez les textures moelleuses. Faites cuire, rôtir ou sauter. Faites cuire dans du liquide. Faites sauter souvent. Laissez de côté le jus de cuisson. Mangez des légumes.

    35. Merci. La nutrition est importante.La nutrition est importante.

    36. Vous avez des questions? Donna Best, diététiste autorisée besdo@reg2.health.nb.ca Aiguillage : veuillez en parler avec votre médecin ou votre infirmière.

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