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Hypothyroïdie, carence iodée, dépistage systématique . Iode. Environn t. Pert. Endo. Hypothalamus. Neurones T RH. <. TRH. Anté-hypophyse. Back. TSH. Thyroïde. Thyroïde. Feed. (F)T4 T3 Tissus. Williams GR J neuroendocrinol 2008,20:784.
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Hypothyroïdie, • carence iodée, • dépistage systématique
Iode Environnt Pert. Endo Hypothalamus Neurones TRH < TRH Anté-hypophyse Back TSH Thyroïde Thyroïde Feed (F)T4 T3 Tissus
Williams GR J neuroendocrinol 2008,20:784
Défaut d’arborisation dendritique suite à une hypothyroïdie expérimentale chez le rat foetal
Les signes de l’hypothyroïdie congénitale chez le nourrisson sont aspécifiques, tardifs et inconstants. Pour info: • Attitude générale, S.N. : • somnolence • hypotonie • apathie, hyporéactivité • lenteur au biberon • retard de dévelopt • psychomoteur • Téguments : • pâles, marbrés • froids • infiltrés • ictère prolongé • cheveux secs, épars • Abdomen : • constipation • ballonnement • hernie ombilicale • Autres signes : • macroglossie • retard de fermeture • des fontanelles • ralentissement de la • vitesse de croissance • relative du poids • goitre (ou thyroïde • non palpée)
Les conséquences auxologiques de l’hypothyroïdie congénitale sont REVERSIBLES
Les conséquences neurologiques de l’hypothyroïdie congénitale sont IRREVERSIBLES (Wolter R. et al. Acta Paediatr 277: 41-46, 1979)
Facteurs prédictifs du QI moyen dans l’HC traitée (Derksen-Lubsen & Verkerk, Ped. Res. 1996, 39:561) T4 circulante initiale<3.3 µg/dl3.3 µg/dl parents intellectuels 108 116 parents manuels 98 109 Age osseux initialtrès retardémoins retardé 93 106 Etiologieagénésieectopie 103 107 Age au début traitement >30 jours<21 jours 105 112 T4 circ. durant traitement<10 µg/dl>10 µg/dl 1ère année 77 (verbal) 94 (verbal) 2ème année 79 (verbal) 96 (verbal)
Dimitropoulos A et al Pediatr Res 2009, 65: 242-248
200 80 µg 120 Thyroïde (réserves suffisantes d’iode) 40 Foie & autres tissus 60 180
Conséquences de la carence en iode: • Augmentation de la prévalence du goître • Augmentation de la captation d’iode par la glande • Réduction des capacités intellec-tuelles (surtout fœtus et < 3 ans) Santiago-Fernandez P et al. JCEM 2004, 89:3851-3857
S. Defourny, mémoire LSP 2007 PROD. LAIT POISSON SEL LAIT PAIN
Iodurie médiane (µg/l) chez le nouveau-né ou l’enfant Pays n sites 1986* 1997* 2001* NL Rotterdam 162 3 141-163 D 5 8-28 2 3-126 F 2 29-58 15 85-131 I 2 47-71 2 54-84 B 1 48 3 50-58 23 80 (60-102) (5.7 % goitre) *année de publication
20 20 Mothers,setting B Median: 47.7 µg/l Mothers,setting A Median: 36.6 µg/l n 15 15 10 10 5 5 0 0 Children,setting A Median: 124.7 µg/l 12 Children,setting B Median: 89.1 µg/l 12 10 10 8 8 6 6 4 4 2 2 0 0 25- 50- <25 75- 100- 125- 150- 200- 220- 175- >250 25- 50- <25 75- 100- 125- 150- 200- 220- 175- >250 50 75 100 125 150 240 50 220 175 200 175 200 220 75 100 125 150 240 Urinary Iodine (µg/l) C. Franck et al, 2004
Setting B Setting A ≥250 200 150 mother urinary iodine (µg/l) 100 50 ≤3 ≤3 50 100 150 200 ≥250 ≤3 50 100 150 200 ≥250 Child urinary iodine (µg/l)
Conséquences possibles de la carence iodée légère à modérée (adapté de F. Delange) (I) • Chez l’adulte : - incidence accrue du goitre simple (TSH accrue); coût lié à son diagnostic et son traitement • avidité accrue de la thyroïde pour l’iode; risque • d’irradiation en cas d’accident nucléaire • incidence accrue de pathologie thyroïdienne et de • goitre durant la grossesse; hypothyroxinémie (T4) et hyperthyrotropinémie (TSH)
Conséquences possibles de la carence iodée légère à modérée (adapté de F. Delange) (II) • Chez l’enfant et l’adolescent : • incidence accrue de goitre pubertaire euthyroïdien • altération éventuelle du développement neuro-psycho- • intellectuel, séquelle d’une carence durant la vie fœtale • et post-natale (0 à 3 ans) • Chez le nouveau-né : • incidence accrue de l’hypothyroïdie transitoire, plus • fréquente chez le prématuré • hyperthyrotropinémie néonatale et augmentation du • taux de rappel au dépistage systématique de l’HC
μg/l Santiago-Fernandez P et al. J Clin Endocrinol Metab 2004, 89:3851-7
IODURIA: 1989: 19µg/dl (before iodized salt) 1992: 102 µg/dl (after 3 yr suppl.) 1999: 201 µg/dl (after 7 yr suppl.) Azizi F et al J Endocrinol Invest 2005, 28: 595
La prise systématique de 300 µg d’Iode par jour pendant la gestation et la lactation augmente l’index de développement psychomoteur (Bayley) à 1 an en fonction du taux de T4 maternelle et de son maintien durant la gestation Velasco I et al, J Clin Endocrinol Metab 94: 3234–3241, 2009
Recommandations en matière d’apport iodé (I) Dans la plupart des pays européens, des mesures de Santé Publique mises en place à l’échelle nationale ou régionale, ont permis de normaliser l’apport d’iode. Ces mesures impliquent l’utilisation de produits iodés, le plus souvent du sel, par l’industrie agro-alimentaire. L’iodation de l’eau de distribution ne paraît pas apporter une solution au problème, étant donné qu’elle représente une très faible partie de l’eau consommée par la population. Pour notre pays qui ne bénéficie toujours pas de mesures de Santé Publique, les recommandations actuelles peuvent être formulées : ./…
Hypothyroïdie congénitale, carence iodée: faut-il dépister ? Le ministère de la santé publique interroge des spécialistes sur la nécessité de dépister l’hypothyroïdie congénitale et la carence iodée. L’insuffisance thyroïdienne congénitale est peu fréquente et le plus souvent sporadique en Belgique. Elle entraîne une débilité irréversible sauf si le traitement substitutif est instauré très précocement. Un dépistage est possible de par le dosage de TSH. La carence iodée touche 20 à 30% de la population. Elle a des conséquences néfastes possibles, en particulier chez le fœtus et le nourrisson. Elle peut être objectivée par le dosage de l’iodurie.
Recommandations en matière d’apport iodé (II) • Encourager la consommation de produits marins (poissons, fruits de mer), 2 à 3 fois/semaine. • Utiliser du sel de cuisine iodé (et non pas du sel marin qui, en soi, ne contient pas d’iodé). Le sel enrichi en iode doit être utilisé en fin de préparation lorsqu’il s’agit d’une cuisson à l’eau, pour éviter la perte d’iode en solution dans celle-ci. • Prescrire des suppléments iodés de manière à assurer des apports optimaux, en particulier chez la femme enceinte ou allaitante : (besoin : 200 µg/jour), chez le nouveau-né et le nourrisson (besoin : 50 à 100 µg/jour). Il faut savoir que les laits pour nourrissons proposés par l’industrie contiennent généralement, une fois reconstitués, une quantité d’iode de 10µg/dl. Cette supplémentation a été introduite relativement récemment.
Thyroïde et développement : un dépistage néonatal systématique Objectifs pédagogiques • SAVOIR : • les causes d’une hypothyroïdie congénitale (HC) • les conséquences à court et long terme de l’HC • les modalités de dépistage néonatal systématique de l’HC • les bénéfices et les limites d’un traitement précoce de l’HC • le statut des apports iodés en Belgique • les conséquences de la carence iodée • les recommandations pour prévenir la carence iodée • SAVOIR-FAIRE : • reconnaître dans l’organisation d’un dépistage et traitement précoce de l’HC, les facteurs qui vont conditionner l’efficacité de ce dépistage à chacune des étapes concernées • prenant modèle sur l’HC, établir les critères qui justifient la recherche systématique d’une anomalie