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Place des nouveaux critères de classification des spondyloarthrites en pratique clinique. Dr. L.Tant Rhumatologue Service de Rhumatologie et Médecine Physique ULB- Hôpital Erasme. 48 e CONGRES DE L’A.M.U.B.
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Place des nouveaux critères de classification des spondyloarthrites en pratique clinique Dr. L.Tant Rhumatologue Service de Rhumatologie et Médecine Physique ULB- Hôpital Erasme 48e CONGRES DE L’A.M.U.B. Session RHUMATOLOGIEModérateurs :Drs J.L. DE VICQ, A. PERETZ, H. SCHILSJeudi 4 septembre 2014
Conflits d’intérêt en rapport avec la présentation Honoraires de conférence : <néant> Participation à un « Advisory Board » : <néant> Etudes cliniques sponsorisées en cours : <néant> Consultance : <néant> Voyages-Congrès : <néant>
Concept des spondyloarthrites Ensemble de pathologies présentant les mêmes caractéristiques cliniques, radiographiques et génétiques Spondyloarthrite indifférenciée Arthrite juvénile Arthrite psoriasique Spondylarthrite ankylosante uvéite Arthriteréactionnelle Arthrite associée à la maladie de Crohn ou à la RCUH
Les spondyloarthrites ont en commun: • Début souvent précoce chez l’adulte jeune : 20 - 30 ans • Lésion élémentaire : enthésite • Atteinte axiale et/ou périphérique • Manifestions extra-articulaires (uvéite antérieure, cardite…) • Terrain génétique (HLA B 27, antécédents familiaux)
Spondyloarthrites & HLA B27 Association entre HLA B27 et les spondyloarthrites (SpA) dans les populations blanches natives d’Europe Occidentale Prévalence du HLA-B27 Population témoin 8% Pathologies : - Spondylarthrite ankylosante 90% - Arthrites réactionnelles 40-80% - Spondyloarthrites à début juvénile 70% - Arthrite psoriasique 40-50% - SpA associées aux entérocolopathies inflammatoires 35-75% - SpA indifférenciées 70%
Spondyloarthrite: arthrite remodelante Arthrite rhumatoïde Spondyloarthrite Formation d’os et de néocartilage os os enthèse cartilage synoviale synoviale cartilage ankylose pannus ARTHRITE DESTRUCTRICE ARTHRITE REMODELANTE
Lésion caractéristique de la forme axiale: sacroiliite Erosions Ankylose
Groupe de maladies à manifestations hétérogènes • Même pattern génétique • Néoformation osseuse • Absence de marqueur spécifique • Diagnostic se construit sur base d’un ensemble de données cliniques, biologiques et radiographiques
Forme axiale: histoire du diagnostic • 1900: « Spondylarthrite ankylosante » • 1930: Rx = atteinte des articulations sacro-iliaques • 1984: Critères de New York modifiés
Une partie du retard diagnostique s’explique par le retard d’apparition de lésions radiographiques « visibles » • Les critères de New York modifiés correspondent à un état de sévérité de la maladie • Toutes les spondyloarthrites axiales ne développent pas une sacroiliite radiographique • Il existe un « stade pré-radiographique » (atteinte précoce?) ou une « forme non-radiographique » visible en RMN
Inclure la RMN et donc les formes non radiographiques Améliorer la « qualité » des critères Distinguer les formes axiales et périphériques Homogénéiser les groupes pour les études futures: pharmacologiques, étiologiques, génétiques,… But des nouveaux critères de classification
Formes non-radiographiques • Continuum avec les formes radiographiques? • Proportion? • Caractéristiques cliniques? • Facteurs prédictifs d’évolutivité vers une forme radiographique? • Degré d’association avec certaines manifestations extra-articulaires? • Effet des traitements?
Formes non-radiographiques • Différences dans le taux de réponse aux traitements? • ► Même taux de réponse aux anti-TNF que les formes radiographiques si CRP et/ou RMN + Gulfe et al. Scand J Rheumatol 2014;22:1-5 Callhoff et al. Ann Rheum Dis 2014;0:1-8 Song et al. Ann Rheum Dis 2013;72:823-5 • Relation entre les formes non radiographiques et certaines manifestations extra-articulaires? • ►Même proportion de psoriasis et de maladies inflammatoires digestives dans les formes radiographiques et non radiographiques
Formes non radiographiques • Fréquence fonction de la durée des symptômes • Touchent proportionnellement plus de femmes que les formes radiographiques • Degré d’activité de la maladie équivalente aux formes radiographiques • Moins d’atteinte structurale et de perte de fonction • Moins de syndrome inflammatoire biologique
Démarche diagnostique Probabilité de SPA chez les patients avec lombalgie chronique: 5% si 4 des 5 critères suivants: Début avant 40 ans Début insidieux Amélioration avec l’exercice Pas d’amélioration avec le repos Douleur nocturne qui s’améliore lorsque le patient se lève Lombalgie inflammatoire Probabilité de SPA chez les patients avec une lombalgie inflammatoire: 14% Antécédents familiaux Bonne réponse aux AINS Uvéite Dactylite - Enthésite Arthrite asymétrique Maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique HLA-B27 Augmentation ESR/CRP Présence d’un ou plusieurs critères parmi : Probabilité de SPA chez les patients avec une lombalgie inflammatoire et un (ou plus) de ces symptômes: jusqu’à 95% Rudwaleit M. et al., AnnRheum Dis 2004; 63: 535-543. / Sieper J. et al., AnnRheum Dis 2009; 68: 784-788
Les nouveaux critères ASAS ont permis de prendre en considération toutes les formes de spondyloarthrites et de les classer • Nouvelle entité: formes non radiographiques • ►Atteinte précoce? • ►Même maladie que la spondylarthrite ankylosante? • ►Sous diagnostiquée • ►Mêmes caractéristiques cliniques et même impact sur la qualité de vie que les formes radiographiques • Approche diagnostique semblable, basée sur la clinique