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ECO3550 Thème 5. Les mouvements internationaux DE FACTEURS. Plan. La mobilité du travail La mobilité du capital Les firmes multinationales. Contexte : les 2 pans de l’intégration économique. Le libre-échange : l’ouverture du marché des biens et des services
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ECO3550 Thème 5 Les mouvements internationaux DE FACTEURS
Plan • La mobilité du travail • La mobilité du capital • Les firmes multinationales
Contexte : les 2 pans de l’intégration économique • Le libre-échange : l’ouverture du marché des biens et des services • Les unions économiques : l’ouverture du marché des facteurs de production • Théorème de Samuelson : le libre-échange des biens entraîne ultimement les mêmes conséquences que l’ouverture du marché des facteurs (voir thème 3)
Politique de l’intégration éco. • Oui à la mobilité des marchandises… • et peut-être à celle des services et du capital… • mais pas à celle du travail!
Contexte • Soit 2 économies… • produisant 1 seul bien • à l’aide 2 facteurs de production substituables: • L • et T ou K. • Pour reprendre une vielle formule : on dit de ce modèle qu’il est «2*1*2»
Fcts de prod. à rdmts factoriels décroissants Y F(K,L) F’(L) > 0 F’’(L) < 0 (de même pour K avec L fixe) L
Rémunération des fctrs • En ccp sur le marché des fctrs, on a: • wix = Pix * F’ix(L) • rix= Pix * F’ix(K) • Chaque fctr est rémunéré à la valeur de son Pm, qui diminue avec l’utilisation intensive de ce dernier dans la production • la mobilité des fctrs impliquerait donc w1x=w2x et r1x=r2x
Pm de L et rémunérations de L et K Pmix Rentes Wix Salaires Pm Lix Lix
Nous reprenons ici l’exemple du thème 3 où le pays 1 incarne un PD et le pays 2 un PVD Pm de L Offre mondiale de L Pm1x Pm2x La question est la suivante : les L du pays 1 accepteront-ils une W1x pour le bien des L du pays 2? Pm1x > Pm2x Prod. mondiale W1x Weq Weq W2x Lix O*1 de L O1 de L O* à O O2 de L O*2 de L
Vers un modèle à 2 biens • Si la prod. d’un des biens est plus intensive dans l’utilisation d’un fctr, on revient au cas du thème 3 • Le théorème de Samuelson prédit alors la convergence des Wi sans mobilité de L • Les échanges de biens et de L semblent impliquer les mêmes conséquences, mais la circulation des biens plus faciles à réaliser
La mobilité de L en pratique • L’histoire semble montrer qu’en l’absence de contrôle sur les flux migratoires, on observait bien une convergence des salaires réels • Toutefois, les marchés du travail de tous les pays du monde sont aujourd’hui protégés
Les échanges de capitaux • Le capital financier est échangé avant d’être transformé en capital physique • Transformé en capital physique, il génère des flux de biens pouvant être cons. localement ou exportés • L’emprunteur y gagne un potentiel de C présente contre un sacrifice de C future • Le prêteur y perd un potentiel de C présente contre un gain de C future
Arbitrage intertemporel de C À l’optimum en autarcie le coût relatif de la C présente est 1+r, soit la C future à laquelle on doit renoncer pour 1 unité de C présente. CPP intertemporelle C future Le CR croissant s’explique ici par le fait qu’à mesure que I (C futur) les projets mis en branle rapporteront moins. Il faut donc renoncer à de plus en plus de C présente pour faire croître la C future d’un même montant. PCp/PCf= 1+r C présente Dans une économie, c’est donc le niveau de r, le taux d’intérêt réel, qui détermine l’arbitrage optimal entre C présente et future
Écart de rdmts de I et biais de la CPP intertemporelle • Dans un pays déjà rel. bien pourvu en K, le rdmt de I tend à être plus faible, et vice versa • Pour un pays rel. bien pourvu en K, le CR de la C présente est donc rel. faible, et vice versa • Un pays rel. bien pourvu en K a donc une CPP intertemporelle biaisée en faveur de la C présente, et vice versa
Échange de C intertemporel et r Pays 1 (PD) Pays 2 (PVD) C future C future 1+r* L-É 1+r1 A A L-É 1+r* 1+r2 C présente C présente Le prix relatif de la C présente est égal à 1+r. En autarcie, r est plus bas dans le PD. Après l’ouverture du marché des fctrs, r augmente à r* dans le PD où il y a donc moins de I qu’avant et diminue à r* dans le PVD où il a plus de I qu’avant.
Échange de C intertemporel et r Pays 1 (PD) Pays 2 (PVD) C future C future 1+r* L-É A A L-É 1+r* C présente C présente Après que le PD se soit «spécialisé» dans la C présente (I) et le PVD se soit «spécialisé» dans la C future (I), le PD échange de la C présente (prêts, sorties de capitaux) au PVD et reçoit en échange de la C future (des droits de propriété).
Échange de C intertemporel • Permet aux 2 pays de consommer plus présentement et dans le futur qu’en l’absence de mobilité de K • r dans PD correspond aux bénéfices de tirer profit de projets offrant de meilleurs rdmts dans le PVD • r dans le PVD correspond aux bénéfices de tirer profit du faible CR de la C présente dans le PD
Les mouvements du capital • Sur la période 1945-2000, on a bien observé des sorties de capitaux des PD vers les PVD, mais de faibles ampleurs • Après la crise de 1997, le mouvement s’est inversé (les surplus commerciaux des nouveaux pays exportateurs ont été investis dans les PD)
Flux de capitaux et salaires • Une hausse du ratio K/L fait augmenter la productivité de L et donc le salaire • Les flux de capitaux prédits par le modèle dév. plus haut devraient donc avoir des impacts négatifs sur les salaires dans les PD et positifs dans les PVD (même prédiction que le modèle HOS) • Toutefois, la direction des flux ne semble pas aussi unidirectionnel (voir plus haut)
Flux de capitaux et IDE • L’IDE est un flux de capital qui va de pair avec une certaine prise de contrôle et doit donc être distingué des simples flux de capitaux • Ses formes sont : • Création de succursales • Création de filiales • Acquisition de droits de propriété à hauteur de plus 10%
Enjeux de l’IDE : la localisation • La localisation : gouvernée par les dotations rel. en facteurs (IDE vertical) et les entraves au commerce (IDE horizontal) • Exemples d’enjeux typiques : • PD vers PVD (bassin de main-d’œuvre) • PVD vers PD (ressources minières) • PD vers PD (zones commerciales privilégiées)
Enjeux de l’IDE : l’internalisation • L’internalisation : gouvernée par le désir de contrôler toutes les étapes allant de la prod. à la mise en marché • Les deux forces sous-jacentes sont : • Le contrôle des transferts technologiques (évite les flous juridiques sur la propriété intellectuelle) • L’intégration verticale (empêche un sous-traitant éventuel d’exploiter son pouvoir de marché pour tirer le profit de son côté)