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Acceptabilité sociale des activités humaines en souterrain

Acceptabilité sociale des activités humaines en souterrain. Vincent Kaufmann Pierrick Maire EPFL, 25 juin 2010. Aujourd’hui. Formes: Les espaces souterrains sont souvent des lieux fonctionnels aux qualités sensibles et sociales peu avenantes. Aujourd’hui.

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Acceptabilité sociale des activités humaines en souterrain

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Presentation Transcript


  1. Acceptabilité sociale des activités humaines en souterrain Vincent Kaufmann Pierrick Maire EPFL, 25 juin 2010

  2. Aujourd’hui • Formes: • Les espaces souterrains sont souvent des lieux fonctionnels aux qualités sensibles et sociales peu avenantes.

  3. Aujourd’hui • Symbolique et images du souterrain: • La symbolique chrétienne a marqué fortement l’image du souterrain: • Enfer, catacombes, enterrement • Au cinéma et dans la littérature, le souterrain est souvent montré comme un endroit dangereux, un endroit où se déroule des actes illicites • Les adjectifs qui sont généralement dévolu au souterrain sont généralement négatif: • Sombre, humide, froid, glauque,…

  4. Aujourd’hui • Programmes: • En aménagement du territoire, le sous-sol est considéré comme une coulisse de la surface, on y enfouit ce qu’on ne veux pas voir en surface: • Réseaux (gaz, eaux, électricité, télécom,…) • Stockage (parkings, caves,…) • Circulation (métro, tunnel routier,…)

  5. Ce qui change • Formes: • Conception de nouveaux espaces souterrains plus généreux [Lyon Parc Auto, nouveaux métros, etc.] • Rénovation des espaces souterrains existants pour en donner une meilleur image [murs peints, meilleur lumière, musique, etc.]

  6. Ce qui change • Symbolique et image du souterrain • Grâce à des usages plus fréquents et une amélioration des installations, la population s’habitue à cet univers souterrain. De lieu de passage et fonctionnel qu’il a toujours été, il se transforme en lieu que l’on s’approprie comme en surface. • Par exemple: • exposition artistique dans les arrêts de métro à Berlin • festival label Suisse dans la gare souterraine de Tridel • …. • Le côté mystérieux du souterrain développe une certaine fascination de celui-ci.

  7. Ce qui change • Programmes: • > De nombreux bâtiments récents n’ont pas d’accès à la lumière naturelle, ils se vivent d’une certaine manière comme des « souterrains de surface » • Exemple: • Centre commercial • Cinéma • Banque • Hôpital • ….

  8. Les souterrains de surface • Questions • Peut-on transférer les souterrains de surface en profondeur? • Quels sont les limites et les conditions sociologiques d’un tel transfert? • Quels formes doivent adopter ces souterrains? • Quels usages du souterrain seraient les plus pertinents?

  9. Acceptabilité du sous-sol • La recherche menée dans le cadre du projet Deep City • Nous testons l’acceptabilité humaine d’un plus grand développement du monde souterrain. Nous définissons l’acceptabilité humaine comme l’ensemble systémique formé par l’acceptabilité économique, sociale, politique et juridique. Nous testons cette acceptabilité en fonction des formes, des images et des usages du souterrain. • Le but de la recherche est identifier des « fenêtres de tir » en matière d’aménagement du territoire souterrain, et de proposer une méthodologie pour les saisir.

  10. Les souterrains de surface • Enterrer les souterrains de surface • But: Gagner de la place en surface en ne détériorant pas le bien-être de la population. L’espace gagné en surface pourrait ainsi âtre utilisé pour améliorer ce bien-être (plus d’espace vert, plus de logements) • .

  11. Acceptabilité du sous-sol • Méthodologie • Plusieurs dimensions à prendre en compte – les appréhensions, les risques, le vécu et l’expérience, l’image. • Plusieurs investigations ont été menées de front: • Une recherche juridique sur le statut du souterrain en Suisse • Une analyse des débats et controverses autour du projet CEVA à Genève • Une enquête auprès d’usagers de parkings [air libre, souterrain, élévation] • Une enquête auprès de personnes travaillant en souterrain

  12. Représentation et perception du parking souterrain • Les critères de choix les plus importants: Facilité d’accès en voiture Proximité avec le lieu du but de déplacement • Le critère de choix le moins important: Le type de parking 24/10/2014

  13. Analyse qualitative:Interviews sur la phobie du souterrain • Les deux principales causes de la peur des espaces souterrains: • La claustrophobie • La peur de l’agression

  14. Perception des programmes susceptibles d’être développés en souterrain Advisory Board – Deep City

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