L’Enseignement Supérieur au cœur des Stratégies de Développement en Afrique Francophone

1. L’Enseignement Supérieur au cœur des Stratégies de Développement en Afrique Francophone Adapter l’Enseignement Supérieur à la Globalisation : la réforme du LMD, un outil de facilitation par Pr. Roger MANIÈRE Sous-Directeur MAE/DCGID/DCSU • Ouagadougou, Burkina Faso -13-15 juin 2006-

2. RAPPEL : le LMD, principales étapes et objectifs : • Les déclarations: • Sorbonne (98), Bologne (99), Prague (2001), Berlin (2003), Bergen (2005) • Espace régionalisé de l’enseignement supérieur et de la recherche • Mobilité des étudiants,enseignants et chercheurs • Espace lisible et attractif • Architecture des études comparable: • Licence (bachelor), Master, Doctorat (PhD) • Formations modulaires et semestrielles (Crédits ECTS) • Reconnaissance mutuelle des diplomes • Formations professionnelles et tout au long de la vie • Cursus européens et internationaux • Autonomie, évaluation et assurance qualité

3. La mise en place du LMD suppose : • une adhésion politique forte et rapide • la convergence plutôt que l’harmonisation • La mise en place du LMD constitue : • une opportunité pour faire évoluer l’enseignement supérieur national • s’y inscrire, est un acte de gouvernance pour chaque Université

4. La mise en place du LMD permet : • de rendre lisible l’offre de formation • puissant facteur d’attractivité • de rendre flexible les cursus • parcours, orientation, projet professionnel de l’étudiant • de développer les partenariats entre universités nationales et étrangères • mobilité des étudiants et des enseignants • double-diplôme, diplôme conjoint

5. La mise en place du LMD s’inscrit dans un : • Acte de gouvernance de l’université • Offre de formation • Proposition de l’établissement • Domaines de compétences en recherche et formation • Offre de proximité (L), formation d’excellence (M,D) • Mise en place de l’évaluation interne • Internationalisation • Mobilité • Double-diplôme,diplôme conjoint

6. La mise en place du LMD relève d’une politique contractuelle : • Acte de gouvernance externe • Avec l’Etat, les collectivités territoriales, le tissu économique et social • Projet d’établissement • Bilan et évaluation interne • Evaluation nationale • Habilitation nationale des diplômes • Reconnaissance des équipes de recherche • mode de gouvernance de l’Université

7. Les éléments du débat : • La réforme du LMD apparaît-elle véritablement comme : • une réponse adaptée à la globalisation de l’enseignement supérieur en proposant des réponses spécifiques à un contexte national, régional et international ( LMD « africain » pour et par les africains) ; • un formidable outil de gouvernance universitaire où les responsabilités de chaque partenaires sont identifiées et inscrites dans un cadre négocié (état, régions, établissement, société civile, monde économique, étudiants) tenant compte de la demande économique et sociale ; • un puissant facteur d’attractivitéetd’intégration régionale; • comme la baguette magique capable de résoudre l’ensemble des problèmes posés à l’université africaine.

8. Trois cas concrets avec : • Pr. Abdou Salam SALL • La mise en place du LMD a l’ Universite Cheikh Anta Diop, Dakar, Senegal • Pr. Jean-Emile MBOT • La mise en place du LMD en Afrique centrale • Pr. Nicoue GAVIBOR • Presentation du REESAO • Avec mes remerciements