Congrès de la L.F.S.M Du 31 janvier 2003 Maison de l ’ UNESCO à PARIS

1. L’encadrement des intervenants, la supervision d’équipe et individuelle intervenant sur le champs des violences familiales, urbaines et institutionnelles, des interventions post-traumatiques Congrès de la L.F.S.M Du 31 janvier 2003 Maison de l ’UNESCO à PARIS Intervention de Jean - Pierre Vouche , Responsable clinique de l’antenne AFTVS de Beauvais, association dont le président est le DrRoland Coutanceau. L ’AFTVS est une délégation régionale de la Ligue Française pour la Santé Mentale, association reconnue d’utilité publique

2. L’encadrement des intervenants, la supervision d’équipe et individuelle intervenant sur le champs des violences familiales, urbaines et institutionnelles, des interventions post-traumatiques « …découvrir qu’on est tout entier engagé dans le travail clinique, c’est à la fois exaltant et quelque peu angoissant… »

3. L’encadrement des intervenants, la supervision d’équipe et individuelle intervenant sur le champs des violences familiales, des violences urbaines et institutionnelles, post-traumatiques • L’accélération des demandes de supervision quelque soit les lieux d’intervention sur le champs des violences familiales, des violences urbaines, des violences institutionnelles et en intervention post-traumatique • Le contenu et les effets sur les groupes, équipes et individus • Les difficultés d’exercice, les pressions exercées par des tiers

4. L’accélération des demandes de supervision quelque soit les lieux d’intervention sur le champs des violences familiales, des violences urbaines, des violences institutionnelles et en intervention post-traumatique

5. Le contenu et les effets sur les groupes, équipes et individus • Le contenu de ces séances de supervision repose sur l’élucidation des processus inconscients, imaginaires qui vont donner sens au récit du cas ou de la scène clinique apportée par un clinicien ou un travailleur social. • Cette distanciation permet une meilleure analyse et donc une meilleure maîtrise de situations pratiques concernant le champ des violences et agressions souvent complexes et confuses et dans lesquelles chaque praticien est affectivement engagé à un degré plus ou moins important selon son contre-transfert. • Les effets se font sentir dans une évolution de la situation dans le service (réponses aux usagers, réalisation d’un projet d’équipe ou de service), et l’évolution personnelle des praticiens et dans la dynamique relationnelle au sein des équipes et entre services.

6. Le contenu et les effets sur les groupes, équipes et individus suite …/… • La supervision n’est pas la panacée universelle, mais c’est un des moyens les plus efficaces pour aider les cliniciens et des professionnels divers dans leur progression personnelle, leur prise de conscience professionnelle, ce bénéfice ne paraît pas contesté par d’anciens supervisés. • Il peut s’agir dans cette réflexion en groupe ou en individuel d’études de cas, centrées sur l’usager, le patient, ses besoins, ses demandes, ses comportements, son évolution psychologique, mais aussi sur l’écoute, la conduite des entretiens et de comprendre ce qui se passe dans l’interaction entre le professionnel et l’usager du service.

7. Les difficultés d’exercice, les pressions exercées par des tiers • Le terme de supervision recouvre bien des conceptions diverses, voire des malentendus et répond à des motivations extrêmement variées, quelquefois contradictoires, « régulation, contrôle, supervision, groupe Balint, etc. ». • L’inscription doit rester libre et volontaire, sinon cela produit des résistances. • Les écueils : la confusion entre supervision et conseil, psychothérapie, contrôle par l’institution de façon indirecte. • Le problème du financement les met sous la dépendance et la bonne volonté de leur institution de rattachement. • La direction peut y voir un moyen de déjouer des dysfonctionnements institutionnels ou de focaliser sur des professionnels au lieu de revoir son management d’équipe. Les problèmes institutionnels pèsent lourdement dans la vie professionnelle, nous touchons là aux frontières de la supervision. • Il ne peut y avoir de relation de hiérarchie entre le superviseur et les professionnels supervisés.

8. Conclusion • Les problèmes institutionnels ne doivent pas être éludés. • Une fois que l’évolution personnelle est amorcée, qu’advient-il du système d’échange qui liait auparavant le professionnel à l’institution si la mobilisation reste unilatérale ? • Les effets, les conséquences d’une démarche personnelle dont la supervision est un exemple, au niveau de l’impact sur l’institution et la vie professionnelle sont à mesurer. • La supervision se place dans une sensibilisation réciproque qui paraît indispensable pour se vivre au mieux, et être efficace.