Lutter contre la maladie de Johne par l’entremise de la gestion et de la génétique

1. Lutter contre la maladie de Johne par l’entremise de la gestion et de la génétique Michael T. Collins, DMV, Ph. D. Université du Wisconsin

2. Paratuberculose (maladie de Johne)

3. L’agent causal : Mycobacterium aviumparatuberculosis(MAP)

4. Résultat : un intestin endommagé Photo gracieuseté de A.J. Cooley

5. Période moyenned’incubation = 5 ans Maladie de Johne au stade cliniqueDonnées de 179 troupeaux australiens Infection

6. La maladie de Johne est un problème mondial.

7. Programme de lutte : Principes pour tous les éleveurs de bétail • Le but : l’éradication • On a besoin des tests les plus précis • Culture fécale et PCR • Les proprios sont à la fois vendeurs et acheteurs • Suivre la « règle d’or »: Ne vendre que ce qu’on achèterait.

8. Le commerce de bêtes non testées, venant de troupeaux non testés… Voilà comment les troupeaux deviennent infectés au MAP. Les éleveurs sont des commerçants

9. Les éleveurs disent : « Nous DEVONS commercer. » Je réponds :

10. Commercez les gènes pas les germes

11. Mon conseil : • Réglementez-vous, avant que le gouvernement le fasse. • Améliorez la santé, la qualité et l’image des Holstein. • Introduisez par étapes des exigences de tests pour vos ventes. • Primo, exigez que les bêtes pour la vente soient testées négatives. • Puis, exigez que la bête et sa mère soient négatives. • À terme, exigez que les bêtes viennent de troupeaux qui se qualifient au moins pour le statut d’entrée de base dans un programme officiel.

12. Sélection pour la résistance génétique Pourrait être possible – Mais ce n’est pas une solution globale

14. Test combiné des associations10 000 Holstein x 50 000 (50 k) SNP Test Cochran-Mantel-Haenszel avec Population 1 comme 5e groupe

15. Troupeaux laitiers commerciauxQuestion no 1 : Le troupeau est-il infecté? Probablement, si : Présence de cas cliniques Achat de nombreuses bêtes Importation de bovins de pays à forte prévalence Grand troupeau (>500 têtes)

16. Confirmer si le troupeau est infecté • Tester vaches de réforme • Culture fécale ou PCR • Autopsie des réformées • Histopathologie et microbiologie • Échantillons fécaux de l’environnement • 6 sites/ferme laitière • Culture ou PCR

17. Les programmes de lutte doivent se baser sur les résultats financiers nets du producteur. Le but est de mettre la paratuberculosehors d’état de nuire, pas le producteur.

18. Essai sur le terrain de lutte contre MJ avec des tests diagnostiques bon marché Interrompt transmission des PLUS infectieux aux PLUS susceptibles le PLUS souvent («PLUS» renvoie à des probabilités) Les tests parfaits : inabordables. Les tests abordables : imparfaits.

19. Projet national de troupeau de démonstration contre la maladie de Johne

20. Sites des troupeauxde démonstration

21. Toutes : assez bien gérées avecavec scores de faible risque La plus petite : 80, à entraves Typique : 200-400, stab. libre La plus grosse : 1400, stab. libre Prévalence initiale des positifs (test ELISA) 9,8 à 20,9 %

22. Programme de lutte : Simple, abordable, en deux étapes • Étape no 1 : Hygiène • Arrêter les nouvelles infections: accent sur élevage des génisses • Étape no 2 : Testage • Étiqueter les bovins à risque élevé • Aire de vêlage séparée • Ne pas utiliser comme donneuses de colostrum • Réformer seulement les vaches les plus infectées – celles qui ne survivront probablement pas à une autre lactation

23. Étape no 1 : Seulement quatre choses à faire 1. Retrait rapide du veau de sa mère. Tandis qu’il est encore mouillé, avant qu’il setienne debout pour téter. 2. Lui donner 4 L de colostrum PROPRE en <6 h. Une vache par veau : de vaches testées négatives. 3. Lui donner du lait pasteurisé jusqu’au sevrage. Substitut de lait ou pasteurisateur à la ferme. 4. Système hygiénique d’élevage. Aliments et eau exempts de contamination par le fumier.

24. Étape no 2 : Tester et gérer • Tester toutes les vaches, une fois par lactation. • Étiqueter les vaches positives ou « suspectes ». • N’utiliser que du colostrum de vaches négatives. • Utiliser un enclos de maternité distinct pour les vaches négatives.

25. Raisons de réformerles vaches fortement positives • Probablement cliniques à la prochaine lactation • Ne feront probablement pas une lactation complète • Chute de production à la prochaine lactation • Production à vie diminuée • Portent probablement un fœtus infecté si gestantes • Fortes excrétrices = hautement infectieuses • Elles contamineront l’enclos de maternité, donnant ainsi plus de génisses infectées.

26. Avant et après le programme de lutte % de positifs Au 1er janvier 2007 104/1012 (10,6 %) Significatif; p<0,001 50/1586 (3,2 %) Avant Après Tous troupeaux combinés : vaches de 1re lactation seulement

27. Avant et après le programme de lutte % de positifs Au 1er janvier 2007 104/1012 (10,6 %) Significatif; p<0,001 50/1586 (3,2 %) Avant Après Tous troupeaux combinés : vaches de 1re lactation seulement

28. Chacun des neuf producteurs raconte sa propre histoire à succès.

29. Monter une infrastructure afin d’améliorer la santé des bovins laitiers et protéger les marchés locaux et d’exportation. Ce que divers pays font

30. Programme ParaTB des Pays-Bas«Programme d’assurance qualité du lait»Début : janvier 2008 • Classifier tous les troupeaux selon ELISA sérique ou du lait : • Statut A : test négatif (exempt) • Statut B : test positif, mais vaches positives réformées • Statut C : vaches positives demeurent dans le troupeau • Le transformateur laitier paie 100 % des frais de testage • Si les troupeaux utilisent des pratiques de gestion de la prévention de la MJ • En 2010, participation obligatoire de ts les troup. laitiers du pays • En 2011, tous les troupeaux livrant du lait : statut A or B

31. Danemark : « Opération MJ »Contrôle basé sur le risque Début en 2006 Pas de lait ou fumier Lait, pas de fumier Classification des vaches basée sur test ELISA du lait

32. Le TAFS recommande un contrôle pour le MAP aux niveaux de la ferme, du pays et de la planète dans le but de limiter la contamination des aliments par le MAP, en se basant sur un principe de précaution qui veut qu’on s’approvisionne en lait cru et en viande à partir de troupeaux testés négatifs. Principe de précaution

33. La ferme :le point de contrôle critique • Amélioration de la qualité du produit brut • Le potentiel d’éliminer le besoin de changer la transformation. • Et en prime : • Amélioration de la santé et du bien-être de l’animal. • Améliore l’efficacité et la rentabilité de la ferme laitière.

34. Concept simple : Les aliments sains viennent d’animaux sains. Un simple fait : Les animaux atteints de paratuberculosene sont pas en bonne santé. Les producteurs et leurs vétérinaires ont les connaissances et les outils pour aider à la livraison de produits bruts comportant un faible risque de contamination par le MAP.

35. Confirmez si votre troupeau est infecté. Si ce n’est pas le cas, assurez-vous qu’il en reste exempt. Adoptez les quatre changements à la gestion pour limiter la dissémination de la maladie de Johne. Entreprenez un programme de testage. ELISA lait ou ELISA sérum pour les troupeaux commerciaux Culture fécale ou PCR pour les éleveurs Résultats des tests : agissez avec cohérence. Faites confiance aux tests! Réformez les « fortes positives » avant le vêlage. Étiquetez et gérez les « faibles et moyennes positives ». Préparez-vous à produire du lait de vaches négatives. Résumé des conseils :

36. Pays aptes à livrer du lait venant de troupeaux testés négatifs • Suède • Danemark • Pays-Bas • Canada • Australie • États-Unis • Japon Votre pays? ?

37. Un monde – Une norme unique de salubrité des aliments