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PEDIATRIE. SPECIFICITES. I . Les besoins de santé de l’enfant : soins, prévention, bien être. Au concept classique de santé perçue comme l’absence de maladie , il est préférable de donner une définition plus large englobant la notion de bien être
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PEDIATRIE SPECIFICITES
I. Les besoins de santé de l’enfant : soins, prévention, bien être • Au concept classique de santé perçue comme l’absence de maladie, il est préférable de donner une définition plus large englobant la notion de bien être • Déf OMS : la santé est un état de complet bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie • Cette conception introduit la nécessité de prendre en compte l’aptitude à vivre en harmonie avec son milieu
Encore plus vrai pour l’enfant pour qui l’environnement familial et les différents milieux de vie qu’il traverse durant sa croissance ont un rôle fondamental dans son développement tant que physique et/ou psychique • Prévention : périnatalité : prématurité et hypotrophie, prévention de la mortalité infantile 6%o, comme la mort subite du nourrisson*, les accidents • Les principales causes de décès sont les accidents, les tumeurs (cérébrales, leucémies) et les anomalies congénitales • La prise en compte de la santé de l’enfant passe par l’analyse des facteurs d’inadéquation entre son environnement et l’enfant lui-même • La surveillance d’une croissance harmonieuse mais aussi des fonctions motrices, cognitives et du développement psycho affectif • L’évaluation de son aptitude à s’adapter aux différents milieux de vie (famille, crèche, école, loisirs). Après les pédiatres, l’infirmière a une place spécifique pour activer les réseaux de protection et de soins et aider à la cohérence des actions entreprises en cas de difficultés. • Tout en tenant compte des besoins lies à des conditions de vie particulière : famille monoparentale, recomposée , isolée , en situation de précarité, enfants de migrants engendrant parfois des problèmes somatiques particuliers , problèmes psychosociaux de la multiculture • Prise en charges spécifiques : phases terminales des enfants cancéreux, handicapés ou atteints de malformations graves
II. La charte de l’enfant hospitaliséAssurer la sécurité affective et le bien être de tout enfant hospitalisé • Historique : l’enfant autrefois ??? considération très différente, pas de prise en compte de la douleur • Depuis quelques années, on considère qu’un enfant ne peut se développer normalement que dans un climat de confiance et de sécurité affective. Il a besoin pour cela de maintenir une relation personnelle étroite, à la fois précoce et ininterrompue avec quelques personnes proches : sa mère, son père puis progressivement son entourage immédiat. • C’est seulement à cette condition qu’il peut ressentir la tranquillité et la confiance indispensables pour structurer sa personnalité et faire face aux événements de la vie
Une relation mal engagée avec la mère après la naissance ou par la suite, une séparation brutale avec le milieu de vie habituel, entraîne toujours des effets néfastes. Dans l’immédiat, elle est vécue douloureusement par l’enfant, à moyen et à long terme elle peut avoir un retentissement profond sur son équilibre. Elle risque de perturber ses relations ultérieures avec sa famille. Dans les cas les plus graves, elle peut même déclencher un processus d’intolérance réciproque aboutissant à des mauvais traitements… • Ces données de base de la psychologie infantile montre que toute hospitalisation comporte inévitablement un danger pour la personnalité de l’enfant. Celui ci ressent en effet l’hôpital comme un monde étranger potentiellement hostile… (A contrario, l’hospitalisme…) • Comme l’adulte, il éprouve ou ressent de la souffrance physique, d’autant plus qu’il n’en comprend pas la raison. Mais surtout, il craint de perdre la protection de ceux qui l’aiment et dont il a encore plus besoin dans cette période de peur, de douleur…
Les risques de détresse et de traumatisme sont particulièrement élevés : • quand l’enfant est jeune: le temps lui parait démesurément long, il peut très vite se croire abandonner. • s’il ne peut pas parler: il ne peut ni poser de questions et encore moins exprimer son angoisse • si l’hospitalisation a eu lieu en urgence ou dans des circonstances perturbants, à l’occasion de difficultés familiales par exemple • si l’hospitalisation s’accompagne de soins douloureux • si l’enfant ne bénéficie pas dans sa propre famille de conditions affectives satisfaisantes • si l’enfant ne peut communiquer en français
Si l’hospitalisation est un épisode de la vie perturbant pour tout individu, elle l’est d’autant plus chez l’enfant qui ne comprend pas ce qui lui arrive L’hospitalisation représente chez lui une expérience difficile, car en plus des épreuves physiques douloureuses, il perd plus ou moins le contact affectif avec ses parents et ses repères habituels : environnement (chambre, jouet, odeur) entourage (parents, fratrie) Les réactions de l’enfant sont différentes. Elles sont fonction de son âge, de son niveau de développement, de son environnement. Le bébé naît immature et dépend entièrement de son entourage immédiat. La relation entre la mère et l’enfant qui s’établit essentiellement par le contact physique est le fondement de l’attachement affectif. Le contact physique est essentiel pour apporter bien être et sécurité
Législation • Circulaire du 1er Août 1983 • Objectif : définir une politique globale qui prenne en compte systématiquement les besoins psychologiques et affectifs de l’enfant • 2 principes dominent : • rassurer l’enfant • et maintenir l’enfant en relation aussi étroite que possible avec sa famille
11 points pour améliorer les conditions de séjour de l’enfant à l’hôpital • éviter les hospitalisations non strictement nécessaires • préparer l’admission (hors urgence) • accueillir l’enfant et ses parents lors de l’admission • admettre l’enfant avec un de ses parents • faire participer les parents • adapter les soins et les conditions de traitements à l’age de l’enfant et l’y préparer • améliorer les conditions de séjour • développer les visites • informer les parents au cours du séjour • préparer la sortie • favoriser l’introduction de ces mesures au près de l’équipe médicale et soignante
En 1995, a été rajouté • -prévoir des locaux adaptés pour accueillir les frères et sœurs • - mieux informer le personnel en pédiatrie et le personnel de remplacement • -développer la présence de d’autres catégories de personnels : éducateurs, psychologue, assistants sociaux, travailleurs sociaux • - évaluer et calmer la douleur* ( astuces pratiques : sucion, moyens médicamenteux :emla, kalinox,….) • -Accompagner l’enfant, atténuer l’angoisse d’abandon, réserver un véritable accueil en lui expliquant l’hôpital, faire intervenir des bénévoles, ouvrir vers l’extérieur, repas en salle commune adaptée, téléphone, activité scolaire, permettre la visite à d’autres membres de la famille, écourter l’hospitalisation • -favoriser la présence des parents, leur apporter du soutien. • Ajout en 98, • accéder quelque soit l’heure et rester auprès son enfant aussi longtemps que le parent le souhaite, y compris la nuit.
Le jeu et les soins • Les activités ludiques sont essentielles pour le développement de l’enfant. Elles lui permettent de faire ses expériences, de développer son intelligence et de construire sa personnalité • Jouet du dvlp moteur • Jouet éveil intellectuel • Jouet de la créativité • Jouets ou jeux symboliques • Jouet de socialisation Le jouet: plusieurs rôles Puzzle : dvlp habileté manuelle et l’éveil intellectuel par l’analyse des formes Pâte a modeler : dvlp moteur et la créativité • Les activité ludiques permettent aussi de maîtriser les situations difficiles • En pédiatrie, c’est par le jeu que sont intégrées de nombreuses contraintes médicales • Par le jeu, l’enfant malade devint acteur sa maladie qu’il peut ainsi combattre et moins subir • De plus, jouer permet de combattre l’ennui…
III .Autorité parentale et règles de consentement Les titulaires de l’autorité parentale : • le principe est celui de l’exercice en commun de leur autorité par les père et mère. • La loi pose une présomption d’accord entre les parents : chacun peut agir seul, valablement, étant présumé agir en accord avec l’autre • S’il y a désaccord, le juge aux affaires familiales tente de concilier les parents et s’il n’y parvient pas, il prendra la décision en fonction de l’intérêt de l’enfant Contenu de l’autorité parentale • A pour but de le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité • Les père et mère ont le devoir d’assurer l’éducation de l’enfant et le droit de le diriger
Consentement des parents aux soins • La signature ou l’accord d’un seul parent suffit. On suppose que l’autre parent est aussi d’accord • Pour une opération bénigne (appendicite par exemple), le consentement d’un seul parent suffit. Mais s’agissant d’une opération plus grave, le consentement des 2 parents est nécessaire
Admission à l’hôpital • L’admission d’un mineur est prononcée à la demande des père et mère, du tuteur légal si l’enfant est placé sous tutelle, ou de l’autorité judiciaire lorsque l’enfant fait l’objet d’une mesure d’assistance éducative
Autorisation d’opérer La présence de ce document est fondamentale • Dans les cas d’extrême urgence, avec mise en jeu du pronostic vital de l’enfant, si les parents ne sont pas joignables, deux chirurgiens dont le chef de service prendront la décision de l’intervention • Comme dans la situation du refus de soin, ils devront obtenir au préalable une ordonnance provisoire de placement • Lorsque la santé ou l’intégrité corporelle du mineur risquent d’être compromises par le refus du représentant légal du mineur ou l’impossibilité de recueillir le consentement de celui-ci, le médecin responsable du service peut saisir le ministère public afin de provoquer les mesures d’assistance éducative lui, permettant de donner les soins qui s’imposent