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Gestion, utilisation et influence des paramètres météorologiques sur les différentes phases du vol. Les différentes phases d'un vol Équilibre des forces Aspects opérationnels du vol le décollage les distances influence de la température influence de la pression influence du vent
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Gestion, utilisation et influence des paramètres météorologiques sur les différentes phases du vol • Les différentes phases d'un vol • Équilibre des forces • Aspects opérationnels du vol • le décollage • les distances • influence de la température • influence de la pression • influence du vent • influence de l'humidité, de l'état de la piste • la croisière • consommations, Mach, rayon d'action • régime de marche • altitude optimale • influence de la température • influence du vent • l'atterrissage • préparation du vol • le carburant (influence du vent) • Aspects réglementaires • Les minimas opérationnels • la visibilité • les nuages QUITTER
Les différentes phases d'un vol • Paramètres et phénomènes météo influents
Équilibre des forces T = Poussée moteurs Va = vitesse aérodynamique m = masse avion = angle d’incidence = pente aérodynamique = assiette Ra = Résultante aérodynamique = 1/2 S Va2 K Rz = Portance = 1/2 S Va2 Cz Rx = Traînée = 1/2 S Va2 Cx
Le décollage (1/6) • Les distances de décollage (1/2) V1 = vitesse de décision en cas de panne VR = vitesse de rotation VLOF = vitesse de décollage V2 = vitesse de passage 35ft
Le décollage (2/6) • Les distances de décollage (2/2) La masse maximale décollage dépend des paramètres T et P (ou Zp) qui agissent : - sur --> vitesse de décollage - sur la poussée des moteurs - sur la génération de Rz = mg = 1/2 S Va2 Cz
Le décollage (3/6) • Influence de la température sur la poussée moteur sur la masse maximale décollage sur la distance de décollage
Le décollage (4/6) • Influence de la pression (ou de l'altitude pression) sur la masse maximale décollage sur la distance de décollage respect pente minimum survol obstacle influence de T et P sur la poussée ---> pente survol obstacle diminue ---> diminution de masse
Le décollage (5/6) • Influence du vent • décollage préférentiel vent de face • seul 50% des effets pris en compte pour le calcul • limitation vent de travers • 150% effet sur le calcul • exemple : A310 • variation réelle de la DD # 8%/10kt • pour les calculs : -100 m / 10 kt face; +300 m / 10 kt arrière • limitation vent de travers • 28 kt (piste sèche) • 15 kt (piste glissante)
Le décollage (6/6) • Influence de l'humidité • Antigivrage par prélèvement d’air • Exemple : A340 • -7,5 t antigivrage moteurs • -12,5 t antigivrage total • Influence de l'état de la piste • eau, slush, neige mouillée, neige poudreuse, neige compacte • Exemple A310 masse décollage • piste sèche : 156,2 t • piste mouillée (<3 mm) : 154,1 t • 10 mm d’eau : 133,8 t
La croisière (1/7) • Consommation, Mach, rayon d'action (1/2) • principe : les conditions d’utilisation d’une machine doivent être telles qu’elles minimisent les coûts directs d’exploitation • coût carburant • coût lié au temps de vol • les consommations • horaire : Ch (kg/h) • spécifique : Csp = Ch/Tu (kg/h.NM) Tu : poussée moteurs • distance : Cd = Ch/Vs (= Ch/Vp vent nul) • la consommation dépend de : • la conduite moteur (Csp) • la masse avion (m) • l'aérodynamique (finesse f) • la vitesse (Mach M) • l'altitude de vol ()
La croisière (2/7) • Consommation, Mach, rayon d'action (2/2) • Rayon d'action spécifique • Rs = 1/Cd = Vs/Ch (= Vp/Ch vent nul) • Mach = M = Va/a; (a = f(T), célérité du son) Variation du Rs
La croisière (3/7) • Régime de marche (vent nul) (1/2) • 1) Mach de maxi range MMR • Rs maxi Cd mini • (rarement utilisé sauf en secours) • 2) Mach de long range MLR • M tel que RsLR = 99% Rs maxi • perte faible sur la conso compensé par un gain de temps de vol • tenue des paramètres moins précise
La croisière (4/7) • Régime de marche (vent nul) (2/2) • Mach à prix de revient minimal MPRM • nombre de Mach à afficher pour minimiser les coûts directs (CD) à l’heure de vol CD = (Pc x d) + (Pt x t) + PF Pc x d = coût carburant x consommation Pt x t = coût lié au temps de vol x temps de vol PF = coûts fixes pour 1 NM : minimiser C1NM = Pc x 1/Rs + Pt x 1/V
La croisière (5/7) • Altitude optimale • altitude telle que Rs maxi • on retient la zone optimale de vol correspondant à 99% du Rs
La croisière (6/7) • Croisière par paliers successifs (influence de la température) • on choisit des niveaux de vol à l’intérieur de la zone optimale de vol en tenant compte de la température pour l’altitude d’accrochage* *altitude que peut atteindre un avion de masse donnée s’il veut maintenir un nombre de Mach fixé (limites régime maxi croisièreT turbines, M limite)
La croisière (7/7) • Influence du vent • variation de l’altitude optimale en fonction de l’écart favorable de vent effectif Exemple 1 m = 270 t, FL = 350, Ve = -80 kt Ve estimé FL 290 = -50 kt Une variation favorable du vent d’au moins -2-(-27) = 25 kt permet le même rayon d’action sol au FL 290 qu’au FL 350 Le FL 290 offrant un vent moins défavorable de 30 kt rend intéressante la descente à ce niveau Le vol s’effectuera au FL 290 et au Mach de PRM 0.80 Exemple 2 m = 270 t, FL = 290, Ve = -40 kt Ve estimé FL 350 = -50 kt Une variation défavorable du vent d’au plus 27-2 = 25 kt permet le même rayon d’action sol au FL 350 qu’au FL 290 Le FL 350 offrant un vent défavorable de 10 kt rend intéressante la montée à ce niveau Le vol s’effectuera au FL 350 et au Mach de PRM entre 0.83 et 0.84
Préparation du vol : le carburant , influence du vent Le délestage (d) est est calculé pour un régime de vol donné et un FL donné à partir des distances air Dair = Dsol x Vp/(Vp + Ve) Quantité au Lâcher des Freins : QLF = d(1) + RD(2) + RR(3) + RF(4) RR = 5% d RD = cte (200NM, vent nul, Tstd) RF = cte (30’ d’attente) CHARGE OFFERTE C/O = LU* - (masse de base + QLF) *LU = limitation utile liée aux masses maximales de structures (lâcher des freins, atterrissage, plans)
Les minimas opérationnels (1/4) • la visibilité • pour les procédures d’approche aux instruments, qui définissent les parcours à suivre, les différents niveaux à respecter et les moyens utilisés pour obtenir un niveau de sécurité satisfaisant, ce sont les valeurs des visibilités horizontales qui, associées à chaque valeur de hauteur de décision (DH) ou de hauteur minimale de descente (MDH), permettent d’avoir une bonne probabilité d’obtenir à sa DH (ou MDH) les références nécessaires pour l’atterrissage. • on retiendra les valeurs et seuils de visibilité suivants : • approches classiques directes : de 750m à 3500m par pas de 50m • approches indirectes : 1600m, 2000m, 2800m, 3500m • approches de précision de catégorie 1 : de 550m à 1750m par pas de 50m
Les minimas opérationnels (2/4) • la visibilité • pour les vols s’effectuant selon les règles de vol à vue, on retiendra les valeurs de visibilité suivantes : 1500m, 5000m, 8000m • pour le décollage le seul paramètre à considérer est la VH (visibilité horizontale) • dans certains cas particuliers, la VH sera majorée et un plafond pourra être imposé. • la VH est fonction du type de décollage (classique ou de précision), de la nature du vol de la catégorie d’aéronef • seuils de VIS ou RVR à considérer pour les vols ordinaires en fonction de la catégorie d’aéronef : 150m, 200m, 250m, 300m, 400m
Les minimas opérationnels (3/4) • les nuages • pour les procédures d’approche aux instruments suivies d’évolutions en vue du sol (approche indirecte) le plafond* est à prendre en considération. (* hauteur de la plus basse couche de nuages couvrant plus de la moitié du ciel ou hauteur de la base des nuages transmise par un télémètre de nuages) • la hauteur de la base de la première couche nuageuse qui couvre plus de 4/8 est égale au 2/3 de la hauteur minimale de descente (MDH) de jour (plafond = MDH de nuit). • la MDH est égale, elle même, à la hauteur de franchissement d’obstacles (OCH) qui est déterminé par la hauteur de l’obstacle le plus élevé plus une marge de franchissement (dans l’aire de protection). • le plafond est donc «conditionné» par la hauteur de franchissement d’obstacles qui est propre à chaque terrain et chaque aire d’approche. • on peut néanmoins retenir les valeurs de plafond suivantes (lorsque l’OCH est inférieure à ces valeurs) : 400’, 500’, 600’
Les minimas opérationnels (4/4) • les nuages • pour les vols s’effectuant selon les règles de vol à vue, on retiendra les valeurs de hauteur de base des nuages suivantes : 1000’, 1500’, 2000’, 3000’, 5000’
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