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Comité de suivi PDAHI DDCS 13 8 avril 2011. Les orientations du PDAHI des Bouches du Rhône Priorités retenues pour l’année 2011. Observer la demande, renforcer et utiliser en continu les outils de connaissance des besoins. La mise en œuvre de l’observation dans le cadre du SIAO
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Comité de suivi PDAHI DDCS 138 avril 2011 Les orientations du PDAHI des Bouches du Rhône Priorités retenues pour l’année 2011
Observer la demande, renforcer et utiliser en continu les outils de connaissance des besoins La mise en œuvre de l’observation dans le cadre du SIAO L’observation est l’une des fonctions majeures que les SIAO devront assurer. Les possibilités offertes par ProGdis sont nombreuses ; le spectre des données et des exploitations possibles est très large. Il apparaît donc opportun de mieux cibler les attentes à l’égard de cette fonction d’observation. La DDCS s’est engagée dans une réflexion visant à préciser : - le besoin d’information à satisfaire pour éclairer le pilotage stratégique du PDAHI, et les évolutions dont l’animation du plan doit prendre acte pour déployer les actions programmées, et les actualiser ; - le format des productions de l’observatoire que l’on peut attendre du SIAO ; - le rythme de la production de ces données ; - l’instance de concertation au sein de laquelle ces données seront communiquées, débattues et relayées par des recommandations. Cette réflexion se mènera en concertation avec le SIAO.
Améliorer l’orientation et assurer la continuité de la prise en charge La coordination des équipes mobiles : des avancées importantes, à consolider La diversité des équipes mobiles amenait au constat de la nécessité d’un maillage territorial concerté et d’une complémentarité des interventions. Elles sont aujourd’hui engagées dans un partenariat, qui se traduit diversement : Des séminaires d’échange sur des thématiques ciblées sont animés par la coordination du 115; des partenaires ressources sont sollicités… Un plan des tournées (lieux et horaires) est en cours d’élaboration. Il semble que les zones de chevauchement soient peu nombreuses. Les tournées sont coordonnées avec l’aide du 115, qui détient les numéros de portables et transmet les signalements, sachant où les équipes se trouvent. Une entente entre équipes bénévoles et équipes professionnelles : les situations les plus délicates sont systématiquement prises en charge par les professionnels. La collaboration avec le samu social sur le terrain fonctionne sur des accompagnements tels que UHU, Pass Ed. Toulouse, ADJ…
Améliorer l’orientation et assurer la continuité de la prise en charge La coordination des équipes mobiles : des avancées importantes, à consolider - Hors Marseille, à Aix, les Restos du Cœur ont ajouté une maraude en périphérie de la ville, qui va de pair avec l’installation du pôle humanitaire au Jas de Bouffan. - Peu d’appels ailleurs (la demande se manifeste là où l’offre existe). Quelques situations critiques (ex. de La Fare Les Oliviers). Le besoin hors Marseille pour un service du type « samu » semble important (ex : Salon, nord du département). - 3 types principaux de maraudes : - les maraudes « café / contact » ; - les maraudes « lien », dont le but est le repérage de situations à approfondir, suivies d’interventions de l’ADJ et/ou de l’APHM ; - les maraudes « suivi » : il s’agit d’un accompagnement social sur le lieu de vie pour les personnes qui n’entrent pas encore dans les structures (ADJ, APHM).
Professionnaliser les équipes face aux évolutions des problématiques sociales et des modes de prise en charge Pour la formation initiale des travailleurs sociaux : Une approche transversale de la réglementation et des dispositifs. Le temps consacré aux publics et aux pratiques est limité. Un approfondissement possible via des modules optionnels ou des ateliers de recherche et d’animation de terrain, au choix des étudiants. Le travail en réseau fait l’objet d’une approche plus approfondie. Le choix des terrains de stage est fortement conditionné par les capacités d’indemnisation des organisations : le secteur AHI est sous-représenté. Un partenariat qui mériterait d’être resserré, en particulier avec les associations AHI et leurs fédérations . Des propositions à formuler au Comité Technique et Pédagogique de l’IRTS pour améliorer la prise en compte du secteur : dans les contenus de formation et dans le partenariat avec les terrains de stage.
Professionnaliser les équipes face aux évolutions des problématiques sociales et des modes de prise en charge Pour la formation continue : Une offre existante et évolutive sur les nouveaux publics, nouveaux besoins et nouveaux dispositifs via les fédérations (catalogue FNARS) : comment faire en sorte que les équipes et les structures s’en saisissent plus largement ? Approche via la contractualisation. Valorisation de fait des pratiques en réseau à travers la formation et les pratiques quotidiennes, étayées par les évolutions de dispositifs (SIAO, AVDL, accès à l’emploi et au logement, etc.) Des formations intersectorielles destinées aux bénévoles (URIOPSS) : axées sur la vie associative et les responsabilités des dirigeants. Une initiative à spécialiser ? Comment ? Des démarches endo-formatives pour les bénévoles de terrain : exemple des réunions animées par le 115. A développer ?
Professionnaliser les équipes face aux évolutions des problématiques sociales et des modes de prise en charge Pour l’accès à l’emploi : Le recentrage du PDAHI sur l’hébergement et le logement ne doit pas occulter l’importance de l’accès à l’emploi dans les démarches d’autonomisation des usagers. Plusieurs actions sont engagées par et avec les associations de lutte contre l’exclusion pour favoriser l’accès des usagers aux dispositifs de droit commun : Un groupement de 5 CHRS de Marseille (Abri Maternel, Amicale du Nid, HPF, Logisol et SPES) pour remobiliser les personnes très éloignées de l’emploi qu’ils accueillent et les préparer au retour vers une formation, un contrat de travail, ou vers les dispositifs d’accompagnement et de suivi. Une expérience conduite par le Tipi (auto-support usagers de drogues) pour sensibiliser les acteurs économiques à l’accueil dans l’entreprise de personnes en grande précarité. Une étude commandée par la Maison de l’Emploi : « Mobilisation des structures intervenant dans le champ de l’emploi et de l’urgence sociale pour organiser un colloque visant à rapprocher les professionnels de l’urgence sociale et de l’insertion professionnelle ».
Coordonner les acteurs et les interventions en matière de « Logement d’abord » AVDL : un nouveau métier à structurer : Dans les Bouches du Rhône, les AVDL sont positionnés comme animateurs des antennes territoriales du SIAO. Un comité de pilotage se réunit régulièrement pour orienter le dispositif, et un travail technique sur les outils et les pratiques rassemble les AVDL chaque mois. Une convention est en cours de rédaction avec le SIAO, et avec les principaux partenaires des AVDL. Aujourd’hui, une circulaire définit le dispositif, et un référentiel est sur le point de paraître. L’instruction sur le référent personnel au sein du SIAO interroge le lien avec l’AVDL : le dispositif doit s’ajuster au fil des précisions réglementaires. Des résultats très fortement liés aux pratiques des territoires. Un effet incontestable sur les parcours en matière d’hébergement et de logement adapté. Une faiblesse sur l’accès au logement : un travail prioritaire à faire avec les bailleurs. Un relais pris par la DDCS sur la question des financements.
Coordonner les acteurs et les interventions en matière de « Logement d’abord » L’intermédiation locative : une réorientation forte du dispositif Une insatisfaction partagée sur les résultats obtenus. Une demande de la DDCS de réorienter le dispositif afin de faciliter les captations. De nouvelles règles du jeu : Suppression du caractère obligatoire du bail glissant en début de relation avec le propriétaire. Possibilité de cibler des logements de toute taille, dans toutes les communes du département. Ouverture du dispositif à tous publics en difficulté. Proposition de candidats Dalo via les AVDL hors Marseille. Un lien prévu avec le dispositif de prévention des expulsions. Une incitation à lutter contre l’indécence des logements en proposant les travaux nécessaires. Un point prévu au comité de pilotage de juin 2011, sur la base d’une grille d’évaluation proposée par les consultants.
Coordonner les acteurs et les interventions en matière de « Logement d’abord » Les maisons relais et résidences accueil : un développement malgré les obstacles Le développement Au 1er avril 2011: 231 places ouvertes. 1 nouvelle structure, pour 20 places, devrait ouvrir en 2011. 106 places sont en cours de montage, validées par le comité régional. 162 sont à l’étude et devraient être présentées au comité régional de validation. Les obstacles Un foncier rare et cher. Un équilibre d’opération très difficile à atteindre. Un financement de fonctionnement qui sera dorénavant inscrit dans le BOP 177.
Coordonner les acteurs et les interventions en matière de « Logement d’abord » La réforme des agréments : des situations contrastées Les agréments délivrés au niveau départemental (ingénierie sociale, financière et technique, et intermédiation locative et gestion locative sociale) : dépôt des demandes et traitement dans les délais. Au 3 mars 2011 : 60 associations ont déposé un dossier, pour 204 activités (128 en ingénierie et 76 en gestion locative) 48 agréments accordés sur l’ingénierie (pour 118 activités) 43 agréments accordés sur l’intermédiation (pour 55 activités) Les demandes non retenues : activité non encore réalisée ou conditions de réalisation non réunies (31 activités) Les agréments délivrés au niveau national (maîtrise d’ouvrage) : des délais extrêmement longs 29 dossiers déposés pour la région PACA (20 pour les Bouches du Rhône) 7 dossiers passés en CRH (dont 4 pour le 13) avec avis favorable 3 dossiers agréés à ce jour : un retard pénalisant pour les associations