530 likes | 785 Views
Sous types histologiques rares : valeur pronostique. Jean-Marc Guinebretière Centre René-Huguenin Saint-Cloud AFCOR 27-29 Mars 2009 Ecquevilly. classifications. Tumeurs épithéliales OMS 2003. Carcinome infiltrant canalaire - métaplasique lobulaire - sécrétoire
E N D
Sous types histologiques rares : valeur pronostique Jean-Marc Guinebretière Centre René-Huguenin Saint-Cloud AFCOR 27-29 Mars 2009 Ecquevilly
classifications Tumeurs épithéliales OMS 2003 • Carcinome infiltrant • canalaire - métaplasique • lobulaire - sécrétoire • tubuleux - riche en lipides • cribriforme - oncocytique • médullaire - adénoïde kystique • mucineux - acineux • neuro-endocrine - à cellules claires • papillaire - sébacé • micropapillaire - inflammatoire … • apocrine
Fréquence selon les types de carcinomes mammaires • in situ20% intracanalaire 15% lobulaire in situ 5% • infiltrants80% canalaire 64% lobulaire 10% tubuleux 5% mucineux 1% médullaire, papillaire... <1%
Naîtrait à la jonction canal-lobule Wellings ne présente aucune caractéristique de types histologiques définies OMS 2003 1 définition par exclusion 2 groupe hétérogène de tumeurs Carcinome canalaire infiltrant
Carcinome lobulaire infiltrant • « Cellules non cohésives se disposant isolément ou en file indienne » OMS 2003 • Environ 10%des cancers • Augmentationde l’incidence
cytologie Cellules de petite taille, régulières, mucosécrétantes Carcinome lobulaire infiltrant • Mode de groupement • Cellules isolées ou groupées en file indienne
Carcinome lobulaire infiltrant • Cadhérine E • Protéine d’adhésion, • Chromosome 16 • Béta caténine • P120 • Cytokératine de haut PM Perte d’expression dans les carcinomes lobulaires
« passe muraille » propagation le long des vaisseaux et des canaux Carcinome lobulaire infiltrant
Carcinome lobulaire infiltrant Asymétrie de densité
Différentiation : 3 Anisonucléose : 2 Mitoses : 1 Grade SBR I 18 % II 70 % III 12 % Caractéristiques du Carcinome lobulaire infiltrant RH + : 95% Her2 + : 5% Forme classique
Carcinome lobulaire et pronostic • Rechute locale : • Taux variable selon les séries • À rapporter à la taille et la multifocalité plus importante • Fonction du taux de mastectomie Santiago 2005
Carcinome lobulaire et survie • Méta analyse Pestalozzi 2008 • Sites métastatiques particuliers : • Os, peau, séreuses, ovaires
Réponse au traitement néoadjuvant • réponse histologique complète • canalaire lobulaire • Mathieu 10% (42/419) 0 (0/38) • Cristofanilli 15% (138/770) 3% (4/122) • Tubiana 9% (67/742) 1% (1/118)
Variantes du carcinome lobulaire infiltrant • Aspect architectural • Trabéculo-cordonnal • Alvéolaire • Massif • Tubulo lobulaire • Aspect cytologique • - histiocytoïde • - cellules indépendantes • - pléiomorphe • - apocrine
caractéristiques des variantes • fréquence • Classique 57% • Alvéolaire 19% • Massive 11% • Pléomorphe 13% Orvieto 2008
Carcinome lobulaire histiocytoïde • <5% Hood 1973 Localisation palpébrale
Carcinome lobulaire pléiomorphe • 10 à 15% • Évolution d’une forme classique • anisonucléose élevée • activité mitotique élevée • grade SBR III (3,3,3) • her2 + • pronostic péjoratif
carcinome lobulaire infiltrant, variantes • Aspect architectural • Trabéculo-cordonnal • Alvéolaire • Massif • Tubulo lobulaire Importance de la cadhérine E
Carcinome lobulaire invasifparticularités Diagnostic tardif, taille élevée mais pas particulièrement multicentrique Pas de différence d’évolution entre canalaire et lobulaire. Grader la tumeur Dissémination métastatique particulière os séreuses : plèvre, péritoine, méninges tube digestif, ovaire, peau... Chimiorésistance ?
Carcinome tubuleux « Tumeur composée de structures tubuleuses distinctes bien différenciées, aux lumières ouvertes, recouvertes d’une seule assise de cellules épithéliales » Tubes carcinomateux
Carcinome tubuleux • carcinome très bien différencié • environ 2% des tumeurs • caractérisé par les tubes et la stroma réaction fibreuse • opacité à longs spicules • augmentation par le dépistage (2 à 21 % suivant les séries) • mesure autour de 1cm • (9 % des cancers < 1 cm) • Grade SBR I (1,1,1) • RH+ >95%, Her2 -
Carcinome tubuleux • Série année nb âge taille. N+ récidive • Diab 1999 444 64y 13mm 16% 7% • Thurman 2004 28 51y 10mm 17% 5% • Vo 2007 60 53y 10% 13%
Carcinome tubuleux • Diop 1999 • 5 ans de suivi moyen N- N+
Carcinome tubuleux • Survient chez des patientes plus âgées • Rareté de l’envahissement ganglionnaire qui est limité • Taux faible de récidive, surtout locale • Excellent pronostic même pour les tumeurs N+
Carcinome avec mucine • Caractérisé par la production abondante de mucine intra et/ou extra cellulaire • Associe • Carcinome mucineux • Cystadénocarcinome mucineux • Carcinome mucineux à cellules cylindriques • Carcinome à cellules en bague à chaton
Opacité bien limitée tumeur sans stroma fibreux Carcinome mucineux
Carcinome mucineux • différentiation neuro-endocrine dans la moitié des cas • Âge moyen 71ans • <1% avant 35ans • 94% RE +, 81% PR+ Her2 - • Grade SBR I et II
Carcinome mucineux • Série année nb âge conserv. N+ récidive • Diab 1999 1 221 71y 14% 12% • Barkley 2008 111 67% 13% 5% • Di Saverio 2008 11 422 71y 12%
SEER 2008 • 11422 patientes N- N+
Bakley 2008 • Le taux d’envahissement ganglionnaire est fonction de la taille tumorale : • 27mm si N+ versus 15mm si N- • Aucune lésion de moins de 10mm n’avait de métastase ganglionnaire Diab 1999
Excellent pronostic pour les lésions pures mais en cas de composante canalaire infiltrante NOS, le pronostic rejoint celui des formes canalaires. • Forme hypercellulaire plus péjorative.
histologique Carcinome médullaire
Carcinome médullaire du sein bonne délimitation macroscopique architecture syncitiale (>75%) pléomorphisme nucléaire marqué stroma lymphocytaire diffus absence de différenciation glandulaire seule tumeur NON GRADEE Excellent pronostic Fréquence élevée de mutation BRCA
Carcinome médullaire N- Tabar 2000 2 contés Survie par taille N+
Carcinome papillaire Après la ménopause RE+ RP+, her2- Diagnostic différentiel difficile papillome CCIS papillaire Carcinome intra kystique
carcinome papillaire • Discussion sur la nature du Carcinome intrakystique • Carcinome canalaire in situ papillaire ? • Présence de membrane basale esposito 2008 • Carcinome infiltrant de type papillaire ? • absence de marqueurs myoépithéliaux schnidt 2007 • Lésions multiples • Récidives pariétales • « carcinome papillaire encapsulé » S Schnidt
Carcinome intrakystique • Grabowski 2008 • California cancer registry 1988-2005 • 917 carcinome intrakystique • 427 CCIS papillaire • 490 carc. infiltrant
Carcinome micropapillaire • Carcinome « pseudopapillaire » • 3 caractéristiques principales • Inversion de la polarité • Rétraction des massifs • Stroma fibrovasculaire lâche • Forme pure ou composante • Identification récente
Carcinome micropapillaire • Emboles -70-80%) et envahissement ganglionnaire fréquents (pur 60%, mixte 40%) • Grade SBR II ou III • RH+ 70-90% • Her2 ambiguë, • Amplification 35-50%
Carcinome micropapillaire • Série année nb âge taille N+ récidive • Chen 2008 100 % • Kim 2005 38 47y 79% 44% • Zekioglu 2004 53 52.5y 27mm 69% 32% • Walsh 2001 80 58y 20mm 72% • Paterakos 1999 21 55y 36mm 86% • Luna 1996 68 54y 42mm 90% 44%
Carcinomes métaplasiques Groupe hétérogène de tumeurs caractérisées par la présence d ’un contingent métaplasique 1- formes épithéliales pure carcinomes épidermoïdes carcinomes adénosquameux adénocarcinomes avec métaplasie à cellules fusiformes carcinome muco-épidermoïde 2- formes mixtes épithéliales et mésenchymateuses carcinomes avec différenciation chondroïde, osseuse carcinome produisant une matrice carcino-sarcome
Carcinome métaplasique chondroïde Matrice abondante
Carcinomes métaplasiques < 1 % des cancers du sein • Tumeurs de grande taille (3 à 5cm), souvent bien limitées, de croissance rapide Faible taux d ’envahissement ganglionnaire < 25 % Taux de survie globale bas 70 % à 3 ans 55 % à 5 ans
Conclusion 1 • Chaque type histologique est associé à une évolution propre • Algorithme pronostique à développer, propre à chaque type histologique Tabar 2000
Conclusion 2 • Carcinome canalaire infiltrant 70% « Luminal A et B» ESR1 +++ KRT8/18 + «Basal» ESR1- HER2 – KRT5/17 + « her2 » her2 GRB7 « Normal like » Gènes non épithéliaux Ce sont des maladies différentes en terme de pronostic, de sites métastatiques, sensibilité aux médicaments