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1. Analyse de la valeur ajoutée des établissements scolaires Jean-Pierre Jarousse
CREFEME Université Mohammed V Souissi
jpjarousse@menara.ma
2. Evaluer les établissements et l’impact du contexte scolaire sur les apprentissages et les scolarisations Lourdeur, complexité et opacité des analyses conduites au niveau individuel (élèves)
Res = f (INI, CI, Contexte scolaire)
Difficultés économétriques
évaluation par étapes
Modèles multiniveau
appropriation des principes de l’évaluation par les acteurs
3. Valeur ajoutée ? Ce qu’apporte en propre un établissement en termes de résultat ou de carrière scolaire des élèves est fonction :
du public d’élèves accueilli (niveau scolaire, milieu social, conditions de scolarisation,…)
des dotations dont il bénéficie (ressources matérielles, ressources humaines)
du mode de gestion administrative et pédagogique qui le caractérise
du « climat » (de l’ambiance) qui règne dans l’établissement et qui est plus ou moins favorable aux apprentissages, à la poursuite des études,….
4. Le principe de l’analyse de la valeur ajoutée par les établissements
Deux étapes :
« neutraliser » les écarts de performances qui tiennent aux différences de public d’élèves (TCEPA)
Rapporter le « solde » à des indicateurs mesurant les dotations, le mode de gestion, le climat,….
5. Pourquoi une analyse de la valeur ajoutée des établissements ? Aider au développement d’une culture d’évaluation
Augmenter la transparence du fonctionnement du système
Outils de gestion permettant de questionner les normes en matière de dotation
Mesurer « en creux » l’effet des modalités de gestion administrative et pédagogique des établissements
6. Comment calculer la valeur ajoutée ? 1) disposer de caractéristiques des élèves prédictives de la réussite (mesurée de façon standardisée)
2) estimer la relation moyenne (pour tous les établissements) entre ces caractéristiques et les résultats des élèves
3) prédire pour chaque établissement le résultat attendu en fonction des caractéristiques de ses élèves
4) comparer ce résultat prédit au résultat réellement observé
7. Les différents modes d’estimationI. L’exemple de la valeur ajoutée calculée par la DEP en FranceTableau 1 : réussite au bac en fonction de l’origine sociale et de l’âge des élèves (Lycée A)
8. I. L’exemple de la valeur ajoutée calculée par la DEP en FranceTableau 2 : structure des effectifs de l’établissement A en fonction de l’âge et de l’origine sociale des élèves (Lycée A)
9. I. L’exemple de la valeur ajoutée calculée par la DEP en France Calcul de la réussite prédite (base nationale)
30 x 92,8 + 20 x 77,8 + 5 x 70,1 +
40 x 87,8 + 35 x 74,5 + 15 x 68,1 +
30 x 86,2 + 80 x 73,5 + 40 x 67,1 +
5 x 82,8 + 55 x 70,3 +35 x 63,4 = 29481
Valeur prédite = 29481/390 = 75,6
10. I. L’exemple de la valeur ajoutée calculée par la DEP en France
11. Portée et limites du calcul de la valeur ajoutée type DEP Résultats simples à communiquer et interpréter (plus juste qu’un simple palmarès basé sur les résultats réels)
Point de départ de nouvelles analyses (qu’est ce qui explique les différences de VA ?)
Elément de mobilisation des équipes enseignantes (projet)
Fiabilité des indicateurs
Disponibilité des données
Intervalle de confiance
12. Graphique 4 : Valeur ajoutée corrigée et valeur ajoutée Dep pour les 103 lycée Aquitains
13. Les différents modes d’estimationII. Estimation de la valeur ajoutée par un modèle de progression L’analyse est constituée de trois étapes :
estimation de la relation moyenne entre les résultats à l’examen et les caractéristiques des élèves prédictives de la réussite (Cel)
R = f (Cel)
estimation du résultat attendu pour chaque établissement i (Ri) en fonction des caractéristiques moyenne des élèves accueillis (Celi)
Ri = f (Celi )
calcul de la valeur ajoutée par l’établissement par différence entre le taux de réussite observé (Roi ) et le taux attendu (Ri)
VAi = Roi - Ri
14. Les différents modes d’estimationII. Estimation de la valeur ajoutée par un modèle de progression 26 établissements d’une même région
Deux examens standardisés qui décrivent correctement le niveau d’entrée (BEPC) et de sortie (baccalauréat) des établissements
Données longitudinales
Baccalauréat = f (BEPC)
15. Relation Bac – BEPC (26 lycées)
16. Commentaires graphique Eléments remarquables :
établissements à forte VA >0 (1), (14), (24), (6)
établissements à forte VA<0 (17), (23), (4), (3), (20)
Comparaison directe (1) et (23) (14) et (20)
Analyse VA = f (Cetab, gestion, climat,…)
quels indicateurs ?
« Cibles » pour l’inspection
21. Débat : s’adapter à la disponibilité des données
Mesures de la réussite (notes, résultats examens, scores à une évaluation standardisée)
Données longitudinales/ transversales