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Revue du PAP renforcé du sous secteur de l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTÈRE ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR , UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE. Revue du PAP renforcé du sous secteur de l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE Ministre de l’ESURS ai Maker MWANGU FAMBA. JUILLET 2014. INTRODUCTION. 2.

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Revue du PAP renforcé du sous secteur de l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

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  1. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTÈRE ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR , UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE Revue du PAP renforcé du sous secteur de l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE Ministre de l’ESURS ai Maker MWANGU FAMBA JUILLET 2014

  2. INTRODUCTION 2 • La présente revue du Programme d’Action Prioritaire Renforcé du sous secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire prend en compte les actions déclinées dans les documents suivants : • Les idées forces du Chef de l’Etat contenues dans la Révolution de la Modernité • Le Programme d’Action du Gouvernement • 3. Le Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté de 2ème génération (DSCRP2)

  3. INTRODUCTION (suite) 3 Ce rapport s’articule autour des points ci-après : I. Evolutions récentes I.1. Contexte général I.2. Etat des lieux du secteur I.3. Engagements du Gouvernement et des Partenaires II. Principaux Acquis et Problèmes rencontrés II.1. Principaux acquis II.2. Problèmes rencontrés Perspectives Recommandations

  4. I. EVOLUTIONS RÉCENTES 4 I.1 CONTEXTE GÉNÉRAL • Le sous secteur de l’ESU fonctionne dans un contexte qui se caractérise au plan national et au plan international autour des points essentiels ci-après: • Sur le plan national: • Le retour de la paix dans le pays avec la victoire des FARDC sur le M23 et le désarmement des autres forces négatives à l’est du pays • La croissance économique retrouvée et continue

  5. I. EVOLUTIONS RÉCENTES 5 I.1 CONTEXTE GÉNÉRAL • Sur le plan national (suite): • L’objectif de l’émergence du pays à l’horizon 2030 selon la vision du Président de la République • La priorisation du secteur de l’Education prônée par le Président de la République et sa mise en œuvre par le Gouvernement

  6. I. EVOLUTIONS RÉCENTES 6 I.1 CONTEXTE GÉNÉRAL • Sur le plan national (suite) • La validation du plan stratégique de l’ESU • L’élaboration de la stratégie sectorielle de • l’éducation et de la formation • La promulgation par le Chef de l’Etat de la Loi-Cadre de l’enseignement national • L’organisation à Zongo du Forum sur le redressement de l’ESU • Les travaux d’élaboration des textes d’application de la Loi-Cadre

  7. I. EVOLUTIONS RÉCENTES 7 I.1 CONTEXTE GÉNÉRAL • Sur le plan international: • Le secteur est caractérisé par : • L’innovation, l’excellence et la production des connaissances de pointe • L’économie du savoir et le développement de Technologies de l’Information et de la Communication • L’adhésion de la RDC au CAMES et au Programme Africain de Renforcement des Compétences en Sciences Appliquées, Technologie et Ingénierie

  8. 8 I.2. ETAT DE LIEUX DE L’ESU

  9. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU • PROLIFERATION ET EMIETTEMENT DES UNIVERSITES ET INSTITUTS SUPERIEURS • La non maitrise d’effectifs d’Etablissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire du pays suite à leur création abusive a conduit, en 2009, le Gouvernement à décider d’organiser l’audit organisationnel et l’enquête nationale de viabilité des Universités et Instituts Supérieurs publics et privés.

  10. I. EVOLUTIONS RÉCENTES 10 I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU • PROLIFERATION ET EMIETTEMENT DES UNIVERSITES ET INSTITUTS SUPERIEURS • Graphique1: Résultats/Enquête de viabilité Source: DEP-ESU, Rapport d’enquête de viabilité 2011

  11. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU • PROBLEMES AIGUS D’INFRASTRUCTURES, D’EQUIPEMENTS ET DE MATERIELS DIDACTIQUES • Les données de l’enquête de viabilité réalisée dans toutes les 11 provinces du pays renseignent que près de 45% d’Etablissements du secteur public et 55% du privé sont sans infrastructures propres. Pour ceux qui en possèdent, elles sont dans la plupart des cas dans un état de délabrement très avancé.

  12. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU • (suite) • Les équipements, les laboratoires et les bibliothèques n’existent pas ou ne sont pas fonctionnels dans la majorité d’ Etablissements. La quasi absence de l’outil informatique dans la grande majorité de ces institutions est significative.

  13. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU • (suite) • L’exploitation des données de l’enquête de viabilité renseigne que 39% d’EES disposent de laboratoires ou ateliers et 30 % ont des bibliothèques avec 500 ouvrages spécialisés au minimum pour le premier cycle (graduat) et 1.000 ouvrages spécialisés au minimum pour le second cycle (Licence) selon les standards internationaux.

  14. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU • (suite et fin) • Cette situation de carence influe négativement sur la productivité globale du système et la professionnalisation difficilement réalisable des filières surtout techniques et professionnelles.

  15. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU • PROBLEMES DU PERSONNEL ENSEIGNANTQUALIFIE • Durant l’année académique 2012-2013, la proportion d’enseignants détenteurs d’un diplôme de doctorat représente 8,2 % ( 2.371 professeurs dont 85 du secteur privé) contre 7,2% en 2011-2012. • Ils se repartissent ainsi par province :

  16. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU Graphique 2 : Répartition des Professeurs en % par Province Source : DEP-ESU (2012-2013)

  17. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU • (suite et fin) • Comme en 2011-2012, le système est administrativement sur- encadré. En effet, on dénombre en 2012-203 pour le secteur public 23.144 agents administratifs soit 1,3 administratif pour 1 enseignant et 10,1 administratifs pour 1 professeur.

  18. I. Evolutions récentes I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU • PROBLEMATIQUE DE LA RELEVE ACADEMIQUE • La question de la relève académique constitue un défi majeur pour le sous-secteur de l’ESU. • Pour l’année académique 2012-2013 le ratio moyen d’encadrement académique indique un professeur pour 185 étudiants.

  19. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU • FAIBLE FINANCEMENT ETATIQUE • La part du budget de l’Etat allouée à l’ESU ne lui permet pas de remplir efficacement la triple mission lui dévolue à savoir : Enseignement, Recherche et Services à la communauté. • Le graphique ci-dessous illustre mieux cette situation:

  20. I. EVOLUTIONS RÉCENTES 20 I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU Graphique 3 : Evolution de la part du budget allouée à l’ESU de 1980-2014 en % Source : Ministère du Budget

  21. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEU DE L’ESU • UNE DEMANDE EDUCATIVE AU SUPERIEUR QUI S’ACCROIT CHAQUE ANNEE ET ORIENTEE VERS LES FILIERES LES MOINS DEMANDEES SUR LE MARCHE DE L’EMPLOI • Pour l’année académique 2012-2013, les filières non scientifiques enregistrent 79,4% d’inscrits tandis que les filières en sciences appliquées, technologie et ingénierie ne représentent que 20,6% d’inscrits tel que l’illustre le graphique ci-dessous :

  22. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU Graphique 4 : Proportion en % des inscrits dans les filières les plus demandées sur le marché de l’emploi Source : DEP/ESU, Annuaire Statistique 2012-2013

  23. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU • INTERFACE PAUVRE ENTRE L’APPAREIL PRODUCTIF ET LE SYSTEME DE FORMATION • La plupart des professionnels de l’entreprise indiquent volontiers n’être pas associés à la vie des institutions universitaires et reprochent au secteur de l’ESU de produire de façon quasi mécanique les diplômes et les diplômés sans tenir compte du profil requis car l’ESU fonctionne presque en vase clos.

  24. I. EVOLUTIONS RÉCENTES I.2 ETAT DE LIEUX DE L’ESU • PRODUCTION MITIGEE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITAIRE • Carence d’équipements adéquats, • Manque de motivation des chercheurs • Rupture de lien entre les Universités, les Centres de recherche et les entreprises • Programmes de recherche peu structurés

  25. I. EVOLUTIONS RÉCENTES • I.3. ENGAGEMENTS • I.3.1. ENGAGEMENTS DU GOUVERNEMENT • Le budget de l’ESU est passé, en termes absolus de 232.273.077.905 CDF en 2012 • à 146.582.110.906 CDF en 2013 soit une • diminution de 37% par rapport à l’année • 2012 • Aussi, la part du Budget de l’Etat consacrée à l’ESU est passée de 3,5% en 2012 à 2% en 2013 . • Ce budget se repartit par nature des dépenses de la manière suivante:

  26. I. EVOLUTIONS RÉCENTES • I.3. ENGAGEMENTS Graphique 5 : Part du Budget 2013 de l’ESU en % par nature des dépenses Source : Préparation et Suivi du Budget /Ministère du Budget

  27. I. EVOLUTIONS RÉCENTES • I.3. ENGAGEMENTS • I.3.2. ENGAGEMENTS DES PARTENAIRES • Apports de la BAD à la réalisation de l’étude sur la • rationalisation et l’harmonisation de l’offre éducative • du Supérieur • Apports de la Banque Mondiale/Projet PARSE à • l’appui institutionnel aux cellules d’Assurance- • Qualité des Universités de Kikwit, de Kindu, de • Goma et de l’ISP Mbuji-mayi

  28. II. PRINCIPAUX ACQUIS ET PROBLEMES RENCONTRES • II.1. ACQUIS La mise en œuvre du PAP renforcé 2013 de l’ESU se présente ainsi par axe stratégique :

  29. II. PRINCIPAUX ACQUIS ET PROBLEMES RENCONTRES • II.1. ACQUIS • 1. Gouvernance : • Contrôle de scolarité des étudiants des 180 établissements publics et privés • Campagne statistique de l’année académique 2012-2013 sur toute l’étendue du pays • Formation des gestionnaires de 4 grandes Universités publiques à l’utilisation du logiciel de gestion informatisée des ressources • Etude sur le nouveau mode d’accréditation des Universités et Instituts Supérieurs • Visite d’échanges d’expériences au Sénégal sur le processus de Bologne

  30. II. PRINCIPAUX ACQUIS ET PROBLEMES RENCONTRES • II.1. ACQUIS • 2. Qualité, Efficacité et Adéquation formation- emploi  : • Réhabilitation de la faculté polytechnique de l’Université de Kinshasa • Processus d’acquisition d’équipements scientifiques pour 8 laboratoires de la faculté polytechnique de l’Université de Kinshasa • Poursuite d’octroi d’une prime de stabilisation aux enseignants et au personnel technique.

  31. 31 II. PRINCIPAUX ACQUIS ET PROBLEMES RENCONTRES • II.1. ACQUIS • 2.   (suite): • (iv) Organisation de 4 séminaires de formation en Assurance Qualité • Connexion de l’Université de Kinshasa à Ubuntu-net (projet Ebale)

  32. II. PRINCIPAUX ACQUIS ET PROBLEMES RENCONTRES • II.1. ACQUIS • 3. Revitaliser la recherche et renouveler les ressources professorales : • Recours aux professeurs visiteurs de la • diaspora congolaise pour renforcer le corps enseignant des universités du pays • (ii) Organisation de la 4ème édition de l’Exposition des œuvres de l’esprit des étudiants, professeurs et chercheurs

  33. II. PRINCIPAUX ACQUIS ET PROBLEMES RENCONTRES • II.1. ACQUIS • 4. Favoriser l’Equité : • Campagne de sensibilisation des filles pour l’accès aux études d’ingénieur • (ii) Poursuite d’octroi de bourse d’études • aux filles étudiantes de la faculté • polytechnique de l’Université de • Kinshasa

  34. II. PRINCIPAUX ACQUIS ET PROBLEMES RENCONTRES • II.1. ACQUIS • 5. Financement de l’ESU : • L’engagement des PTF à soutenir le sous-secteur de l’ESU pour les axes stratégiques Gouvernance et Amélioration de la qualité de la formation

  35. II. PRINCIPAUX ACQUIS ET PROBLEMES RENCONTRES • II.2. PROBLEMES RENCONTRES • Manque de lien entre le PAP renforcé et le Budget accordé en 2013 • Diminution du budget accordé à l’ESU par rapport à l’exercice budgétaire 2012 • Non cohérence des crédits budgétaires avec les priorités de l’ESU pour son redressement

  36. II. PRINCIPAUX ACQUIS ET PROBLEMES RENCONTRES • II.2. PROBLEMES RENCONTRES • (iv) Faible exécution des crédits accordés: • Bourse d’études : 0,5% • Contrepartie des projets : 0% • Fonctionnement du Ministère :14,7% • Interventions Economiques, Socioculturelles et • Scientifiques : 8,9% • Investissements sur ressources propres : 5% • Subventions aux organismes auxiliaires : 13,2%

  37. III.PERSPECTIVES 37 • Au regard de sa nouvelle politique de faire jouer à l’Education du Supérieur un rôle capital dans le développement économique et social , intégré et durable du pays, il est utile de mobiliser les moyens financiers conséquents pour permettre à l’ESU de remplir sa mission en améliorant les indicateurs de performances essentiels tel que repris dans le tableau ci-dessous

  38. III.PERSPECTIVES Tableau 1 : Indicateurs de performances de l’ESU/RDC Source : DEP-ESU (2012-2013)

  39. 39 Merci de votre aimable attention

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