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Conduite à tenir devant un infiltrat pulmonaire fébrile chez un patient immunodéprimé à l'exclusion du VIH

Conduite à tenir devant un infiltrat pulmonaire fébrile chez un patient immunodéprimé à l'exclusion du VIH. CASTANIER Matthias DESC Réa Med Marseille. Contexte. Situation fréquente Nouvelles molécules : allongement survie et modification immunudepression

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Conduite à tenir devant un infiltrat pulmonaire fébrile chez un patient immunodéprimé à l'exclusion du VIH

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  1. Conduite à tenir devant un infiltrat pulmonaire fébrile chez un patient immunodépriméà l'exclusion du VIH CASTANIER Matthias DESC Réa Med Marseille

  2. Contexte • Situation fréquente • Nouvelles molécules : allongement survie et modification immunudepression • Situation grave et spécifique Mortalité effrayante selon les cas • Evolution de l'approche diagnostique

  3. Quels patients ? • Greffe de moelle • Chimiothérapie pour hémopathie • Tumeur solide • Traitement immunosupresseur • Quelle " immunodepression " ?

  4. Quelles étiologies ? Liées a la maladie . Récidive . Acutisation . GVH / rejet aigu Infectieuses . Bacteriennes . Mycobactéries . Fongiques . Virales . Parasitaires . Pneumocystis Traitement . Radio Th. . Chimio Th. Cardiaques . OAP . EP . Pericardite . Endocardite Autres . Oedème lésionnel . Protéinose alvéolaire . Hémorragie alvéolaire

  5. infectieux bactériens : 34% fongiques : 10% viraux : 9% hémorragie alvéolaire : 8% indéterminé pré-mortem : 50% indéterminé en post mortem : 20% Gruson et coll. CCM 2000 Infectieux : 42% Non infectieux : 27% Indéterminé : 31% Ewig et coll. ERJ 1998 Infection bactérienne : 20 à 50% fongique : 12 à 45% (mortalité 85%) CMV : 10 à 40% (mortalité 85%) Pneumocysits carinii : <10% Pneumonie idiopathique : 12% (mortalité 71%) Hémorragie alvéolaire : 21% (mortalité 50 à 80%) Bronchiolite oblitérante : 2 à 13% GVH : 25 à 75% (mortalité 75%) Infection virale tardive : 40 à 50% (VZV, CMV) Soubani et coll. Chest 1996

  6. Soubani et col. Chest 1996.

  7. Examens disponibles ?

  8. Radiologie Scanner PET-Scanner Prélèvement Sanguin Urinaire Nasopharyngé Fibroscopie bronchique Brossage protégé Lavage alveolaire Biopsie transbronchique ? Examen direct Colorations appropriées Immunofluorescence Detection Ag Detection Ac Biopsie pulmonaire Videothoracoscopie Thoracotomie PCR ECBC Expectoration induite Culture sur milieux usuels ou spéciaux Anatomopathologie (biopsie) Cytologie (LBA) Tests thérapeutiques Mayaud et al. Thorax 2000

  9. Necessité d'une approche clinique • Multiples examens : rationnel de leurs indications • Approche diagnostique • Évaluer le type et la sévérité de l ’immunodépression

  10. INFECTIONS RESPIRATOIRES OBSERVEES EN FONCTION DE L ’IMMUNODEPRESSION Defect Neutropénie Déficit Déficit en majeur (PN<500/mm3) Immunoglobulines lymphocytes T (IgG<200 mg/dL) (CD4<200/mm3) Causes Hémopathies Dysglobulinémie Lymphome majeures Chimiothérapie LLC Immunosup Infections S. aureus spp S. pneumoniae P. carinii observées Pseudomonas spp H. influenzae mycobacteries Aspergillus spp Virus, cryptocoque BAUGHMAN R. Respiration 1999.

  11. Approche diagnostique • Prendre en compte les données cliniques - Expositions antérieures à des germes susceptibles de réactivation (BK, champignons, parasites). - Prophylaxies administrées lors de la survenue de Pneumopathie - Lieu de survenue de la pneumopathie. - Vitesse de constitution de la pneumopathie. - Symptômes pulmonaires et extrapulmonaires.

  12. Prendre en compte les données radiologiques -Opacité(s) localisée(s) Alvéolaires(s) Interstitielle(s) ± excavation - Opacités diffuses Alvéolaires / Interstitielles / Miliaire - Nodules / Pleurésie / Adénopathies • Formuler les hypothèses diagnostiques basées sur : - l ’existence ou non d ’une neutropénie. - la maladie sous jacente et le traitement. - la sémiologie de la pneumopathie (mode de début, fièvre, aspect radiologique)

  13. Patient neutropénique • Majoritairement Bactérien ou Fongique Ognibene et al. NEJM 1996 Mais aussi : - Oedème pulmonaire - Leucostase - Protéinose alvéolaire - Hemorragies alveolaires - Toxicité des chimiothérapies

  14. Quels germes ? - BGN ( 30 %) - Staphylocoque 75 % - Streptocoque - Fungi ( 30 % ) 24 % chez le non neutropénique Mayaud et al. 1989 Cordonnier et al. Eur Respir J 1994

  15. L'infection est la cible prioritaire Guidelines : Antibiothérapie Empirique Hughes et al. Clin Infect Dis 1997 Kern et al. NEJM 1999 Freifeld et al. NEJM 1999

  16. Place de la tomodensitométrie - Le scanner peut objectiver des opacités alors même que la radiographie est encore normale. - Le scanner oriente très fortement vers une aspergillose en présence : . D ’opacités multiples . Entourées d ’un halo de verre dépoli à un stade précoce avec présence d ’un croissant clair à un stade tardif. - Situe précisément la position des lésions aspergillaires par rapport aux vaisseaux pulmonaires. HEUSSEL. J. Clin. Oncol. 1999. CAILLOT. J. Clin. Oncol. 1997.

  17. Place de la fibroscopie LBA -Hohenadel et al. THORAX 2001 . Pathogène isolé dans 65% cas sur LBA et dans 30 % que sur LBA . Dans 55 % cas germe résistant - Rañó et al. THORAX 2001 . Diagnostic étiologique 59 % . Changement TTT dans 46 % Surmortalité de 40 % en l'absence de changement

  18. - Progression des opacités sous traitement probabiliste. - Non résolution des opacités sous traitement probabiliste, en dépit de la sortie de l ’aplasie. - Opacités observées chez un patient cumulant les immunodépressions (ex : aplasie chez un patient atteint de lymphome et antérieurement traité par chimiothérapie et stéroïde) et/ou présentant une sémiologie inusuelle. Guidelines from IDSA. Clin. Infect. Dis. 1997. INDICATIONS

  19. Patient non neutropénique - Nombre élevé de causes possibles. - Nombre élevé de traitements possibles. - Incompatibilité de certaines options thérapeutiques possibles, concernant notamment les cytotoxiques ou les immunosuppresseurs - Six situations référentes developpées par Mayaud et al. THORAX 2000

  20. PNEUMOPATHIES DU NON NEUTROPENIQUEPremière situation référente - Début progressif (> 21 jours). - Fièvre absente ou mineure. - Opacités interstitielles ou nodules diffus. - Étiologies probables : œdème pulmonaire, localisation de la maladie sous jacente, pneumopathie toxique. - Investigations appropriées : échographie cardiaque, scanner thoracique, fibroscopie, LBA, biopsie pulmonaire.

  21. PNEUMOPATHIES DU NON NEUTROPENIQUEDeuxieme situation référente - Début rapide (3 - 21 jours). - Fièvre élevée ± signes extrarespiratoires. - Opacités interstitielles ou alvéolaires diffuses. - Étiologie probable : infection opportuniste, pneumopathie médicamenteuse d ’hypersensibilité, localisation spécifique. - Investigations appropriées :fibroscopie, LBA - Traitement probabiliste (Bactrim ± stéroïdes) possible, en urgence, dans certains cas.

  22. PNEUMOPATHIES DU NON NEUTROPENIQUETroisième situation référente - Début brutal ou rapide (1 - 3 jours). - Fièvre élevée ± choc (septique). - Condensation pulmonaire. - Étiologie probable : pneumonie bactérienne. - Investigations appropriées : hémoculture, brossage bronchique protégé. - Traitement probabiliste (avec ß-lactamines) justifié dans les 8 premières heures.

  23. PNEUMOPATHIES DU NON NEUTROPENIQUEQuatrième situation référente - Début rapide (3 - 15 jours). - Fièvre ± signes extrarespiratoires. - Nodule(s) ou opacité(s) arrondie(s) évoluant vers l ’excavation et la dissémination. - Étiologie probable : mycose, légionellose, tuberculose, infarctus pulmonaire. - Investigations appropriées : Scanner thoracique, fibroscopie, brossage, LBA ± TBB.

  24. PNEUMOPATHIES DU NON NEUTROPENIQUECinquième situation référente - Début rapide ou progressif (7 - 30 jours). - Fièvre. - Nodule ou « pneumonie non résolutive ». - Étiologie probable : infection opportuniste (germe à croissance lente), pneumonie organisée, localisation spécifique (lymphome). - Investigations appropriées : Scanner thoracique fibroscopie bronchique, brossage, LAB ± BTB.

  25. PNEUMOPATHIES DU NON NEUTROPENIQUESixième situation référente - Bronchites récidivantes. - Association fréquente à des sinusites. - Survenant au cours de dysglobulinémie ou chez des greffés de moelle osseuse. - Étiologie probable : Streptococcus pneumoniae ou Hemophilus influenzae à la phase initiale puis Staphylococcus a. ou bacilles Gram (-). - Investigations appropriées : ECBC, fibroscopie, BBP, scanner thoracique,EFR.

  26. Discussion - Les corrélations clinico-microbiologiques sont relatives. - La tuberculose peut « tout faire ». - Les associations sont fréquentes. - Limites du LBA : . Aspergillus / BK / nocardia . Candida / siderophages / CMV... - Interêt de la biopsie trans bronchique et de la biopsie pulmonaire

  27. ATTITUDE CHEZ L’IMMUNODEPRIME, NON NEUTROPENIQUE, AVEC OPACITE(s) EN FOYER(s) Infarctus Pneumonie Pneumonie Pneumopathie Localisation Pulmonaire Bactérienne infectieuse médicamenteuse spécifique ? ? « opportuniste » postradique ? ? ? ECBC FB + LBA FB + LBA FB + BTB FB + BBP BTB Si - Si - Si - Si - Corticoides BPTO ou BTB BP video

  28. ATTITUDE CHEZ L’IMMUNODEPRIME, NON NEUTROPENIQUE, AVEC OPACITES DIFFUSES Oedeme Pneumonie Pneumonie Pneumopathie Localisation Pulmonaire Aspécifique infectieuse médicamenteuse spécifique ? ? « opportuniste » postradique ? ? ? FB + LBA FB + LBA FB + LBA FB + BTB BBPBTB BTB Si - Si - Si - Si - Corticoides Corticoides BPTO ou BTB BP video

  29. Conclusion • Importance de la clinique • Caractérisation de l'immunodepression • Scanner et LBA sont les pierres d'angle de l'approche diagnostique • Nouveaux tests de laboratoires performants ? • BTB et OLB trés rentables mais à réserver en seconde ligne • Pas de diagnostic dans 20 à 30 %

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