450 likes | 467 Views
LES ECOULEMENTS ET TRANSFERTS DE CHALEUR DIPHASIQUES DANS LES REACTEURS NUCLEAIRES. ECHANGES INTERFACIAUX D. Bestion Le frottement interfacial Autovaporisation Condensation par contact Direct. Les équations du modèle 1D à 2 fluides.
E N D
LES ECOULEMENTS ET TRANSFERTS DE CHALEUR DIPHASIQUES DANS LES REACTEURS NUCLEAIRES ECHANGES INTERFACIAUX D. Bestion Le frottement interfacial Autovaporisation Condensation par contact Direct
Les équations du modèle 1D à 2 fluides Le frottement interfacial ik ( ou force de traînée) est la composante stationnaire des forces interfaciales en écoulement établi
Modéliser le frottement interfacial • Dépend de la structure des interfaces (régime d’écoulement) • Doit être modélisé dans la gamme 0<<1, 0.1<P<16MPa, 0.01<Dh<0.75m Souvent simplifié en: EX. carte d’écoulement (Mandhane)
Ecoulements à phases séparées:stratifié ou annulaire Stratifié: Kowalski Suzanne Annulaire: Wallis
Ecoulements dispersé à gouttes Population homogène de gouttes sphériques Coefficient de traînée Nécessité de corréler aussi le diamètre de goutte ex: critère de fractionnement
Ecoulement annulaire avec entraînement de gouttes ou Nécessité de corréler le taux d’entraînement Ex: modèle de Steen & Wallis Seuil d’entraînement Taux d’entraînement
Modèles à vitesse de dérive (drift flux) Il faut modéliser le coefficient de profil Co et la vitesse de dérive Vgj Quand dans une expérience on mesure Jv, Jl et , on trace Vv(J) et on obtient une valeur de Co et Vgj
Du « drift flux » au frottement interfacial Impulsion Totale du mélange Elimination du gradient de pression : impulsion croisée
Du « drift flux » au frottement interfacial Ecoulement permanent établi à faible vitesse Impulsion Totale: la mesure du gradient de pression donne le taux de vide Impulsion croisée: équilibre entre forces de frottemment interfacial et de flottabilité
Traduire un modèle de « drift flux » en frottement interfacial Elimination de la force de flottabilité
Modèle de « drift » en tube • Observations à Dh=0.1m et 0.13m: • Rupture de pente pour 0.23 • Régime bulles probable à < 0.23 • Régime churn suspecté à > 0.23 • Vgj churn dépend de la pression • Vgj churn dépend du diamètre • Co proche de 1 en churn Dh=0.1m 0.5 < P < 5 Mpa Dh=0.13m 2 < P < 10 Mpa
Modèle de « drift » en tube • Observations à Dh=0.012 • Vgj indépendant de la pression • Co proche de 1.2 en churn • Vgj et Co bouchon retrouvé • A petit Dh tendance au régime bouchon • A plus grand Dh tendance au régime churn • Vgj churn dépend de la pression • Vgj churn dépend du diamètre
Modèle de « drift flux » en tube pour bulles-bouchons churn Code Cathare • Faible diamètre (D < 0.04m) • bulles ( < 0.25) • bouchons ( < 0.25) • Fort diamètre (D > 0.04m) • bulles ( < 0.25) • churn : bulles distordues ( < 0.25)
Modèle de « drift » en grappe • Observations à 0.012m < Dh < 0.032m: • Rupture de pente pour faibles comme en tube: bulles probables • Régime churn suspecté à plus fort • Vgj churn dépend de la pression • Vgj churn dépend du diamètre • Co proche de 1 en churn
Modèle de « drift flux » en grappe pour bulles-bouchons churn Code Cathare • Pas de bouchons en grappe • bulles ( < 0.25) • grosses bulles distordues percées par les crayons
Modèle de « drift » en grappe • Comparaison modèle-expérience • Grappe cœur en dénoyage (PERICLES • Grappe cœur en décompression (CANON) • Grappe GV (PATRICIA
L’AUTOVAPORISATION = vaporisation d’un liquide ou d’un mélange eau –vapeur par dépressurisation LES ETATS STABLES ET METASTABLES DE L’EAU ET SA VAPEUR
Dépressurisation et transferts interfaciaux • L’efficacité des transferts conditionne le temps de retour à l’équilibre stable et la cinétique de vaporisation ( 10-3 s) • Importance de la germination (apparition des premières interfaces et de l’aire interfaciale volumique G Hl + Fli + Fvi = G Hv
Importance de l’autovaporisation dans les études de sûreté des réacteurs • Cas général: dépressurisation lente • On peut considérer que = 0 et Tl=Tv=Tsat • Cas particulier: dépressurisation rapide du fluide qui passe à une brèche: la chute de pression subie se fait sur une échelle de temps comparable à 10-3 • Nucléation homogène: apparition spontanée de micro-bulles par processus de fluctuation locale de grandeurs thermodynamique • Nucléation hétérogène: développement d’interfaces à partir d’impuretés, de microbulles d’incondensables, de micro-cavités dans les parois La nucléation hétérogène nécessite de moindres surchauffes et intervient le plus souvent avant la Nucléation homogène
Débits critiques – vitesses soniques A U/t + B U/x =C Det(B - A)= f() = 0 6 vitesses caractéristiques velocities : • Vv vitesse de transport de Hv • Vl vitesse de transport de Hl • · W - Cs, W + Cs vitesses de propagation de pression • · W - C, W + C vitesses de propagation de taux de vide • Les vitesses caractéristiques W - Cs, W + Cs sont les vitesses de propagation des ondes de fréquence infinie qui sont vite amorties en diphasique • Les ondes de pression sont dispersives en diphasique (la vitesse de propagation depend de la fréquence ou nombre d’onde) • En diphasique des ondes de pression de faible fréquence contrôlent le blocage de débit
Débit critique en tuyère • Très sensible à l’autovaporisation en liquide sous-refroidi • Très sensible au frottement interfacial à fort titre • Très peu sensible à la masse ajoutée qui contrôle Cs • Débit bloqué pour V/Cs <1 Le débit critique est contrôlé par les termes source d’autovaporistion et de frottement interfacial
Modélisation des transferts interfaciaux en autovaporisation Bilan d’énergie à l’interface G Hl + Fli + Fvi = G Hv Importance de modéliser li , ai et Hli en fonction de la structure de l’écoulement
Dépouillement d’essais en tuyère Impulsion Totale du mélange Mesure de dP/dZ + Estimation de p dVl/dz d/dz
Modèle mécaniste Hypothèses: • Transfert par convection sur bulles • Taille uniforme des bulles • Croissance des bulles jusqu’à un rayon limite de fractionnement • Nombre volumique de bulle initial no=10-10 m-3
Modèle mécaniste Le modèle de convection (trait plein ne rend pas bien compte des valeurs expérimentales de pour 2 essais SUPER MOBY DICK Un modèle de conduction autour des bulles (trait pointillé) ne fait pas mieux
Modèle semi-empirique Hypothèses: • Vaporisation retardée jusqu’à P = 0.98 Psat • ai Hli fonction dimensionnelle des variables principales • ai Hli peu dépendant de P et Dh • ai Hli croît avec
Comparaison des modèles sur les données obtenues dans 4 géométries
Prédictions des débits critiques Modèle de convection moins bon globalement que le Modèle semi-empirique
Discussion sur les modèles Difficultés de modéliser avec un modèle 1-D à 6 équations • Un seul diamètre de bulle • Répartition radiale de bulles • Influence de la turbulence • Effet du convergent sur la turbulence • Nucléation • Effets bidimensionnels Rajouter équations de transport (turbulence, ai, )? Description 2-D ? Sinon: Un modèle semi-empirique est un meilleur compromis
CONDENSATION PAR CONTACT DIRECT CONDENSATION PAR CONTACT DIRECT = mise en contact de liquide sous-refroidi (Tl < Tsat) avec de la vapeur AUTRES FORMES DE CONDENSATION • Condensation homogène (en masse) = formation de brouillard par dépressurisation jusqu’à Tv < tsat • Condensation en paroi • Condensation à gouttes • Condensation en film
CLASSIFICATION DE BLOCK 4 REGIMES DE CONDENSATION PAR CONTACT DIRECT RT > 1Condensation totale possible OSC: Oscillation d’interface FL: Fluctuations ou pulsations d’interface IS: Interface stationnaire RT < 1Condensation totale impossible EI: Excursion d’interface Carte d’écoulements à 3 paramètres: Mv, Ml, Tl=Tsat-Tl
CLASSIFICATION DE BLOCK RT grandCondensation totale possible • Couplage thermo-mécanique fort • Ecoulement potentiellement instable • Phases séparées: interface réduite RT petitCondensation totale impossible • Couplage thermo-mécanique faible • Ecoulement stable • Interface importante emportée par l’écoulement La structure de l’interface dépend de la capacité du liquide à évacuer la chaleur déposée par la condensation Le régime dépend aussi des caractéristiques de l’alimentation en vapeur • P = Cste favorise interface stable • Mv = Cste favorise oscillations
CLASSIFICATION DE BLOCK Mv RT = 1 FL EI OSC IS Ml T T OSC IS OSC FL FL RT = 1 RT = 1 EI Ml EI Mv
Injection de vapeur dans une piscine P=Cte Mv=Cte Mv Mv Mv FL IS OSC • Le régime dépend des caractéristiques de l’alimentation en vapeur • P = Cste favorise interface stable • Mv = Cste favorise oscillations
Injection dans une branche horizontale Ml Mv RT = 1 • Programmes expérimentaux: • Combustion Eng. (1/5, 1/3) • Westinghouse (1/14, 1/3 • CREARE. (1/20, 1/10) • COSI • UPTF (1/1) 3 régimes identifiés: • OSC: Oscillation d’interface • FL: Fluctuations ou pulsations d’interface • EI: Excursion d’interface Mv FL Bouchon stationnaire hystéresis EI OSC Bouchon oscillant Ml
Remplissage downcomer FL RT = 1 Mv Bypass complet • Programmes expérimentaux: • CREARE. (1/15, 1/30) • BATELLE. (1/15, 2/15) • UPTF (1/1) 3 régimes identifiés: • OSC: Oscillation d’interface • FL: Fluctuations ou pulsations d’interface • EI: Excursion d’interface OSC EI Remplissage intermittent Par Bouchon Remplissage continu IS Ml
Remplissage downcomer Flooding sans condensation Flooding avec condensation Jv* J*vcond Jl* f efficacité de la condensation
Remplissage downcomer Jv* B f Tl = 1 Instabilité Hystérésis B f Tl = 0,5 B f Tl = 0 Jl*
Condensation en écoulement stratifié • Expériences: Canal rectangulaire horizontal ou incliné co-courant ou contre-courant • On observe plusieurs situations: • Interface lisse • Petites vagues bidimensionnelles • Vagues tridimensionnelles • Entraînement partiel de l’eau en contre-courant Les modélisations montrent: • Importance de la turbulence dans le liquide • source de turbulence à l’interface • influence de la condensation sur l’état de l’interface Interaction thermo-mécanique
Modélisation de la Condensation en écoulement stratifié contre-courant incliné Segev Bankoff
Expérience COSI: Injection de Secours Zone A: Recirculation par effet de densité et entrainement par la vapeur Zone B: forte turbulence due au jet: condensation très forte Zone C: écoulement stratifié
Expérience COSI: Injection de SecoursCOSI_alf.mpg Zone B Zone C
Destabilisation d’interface par condensation A forte sous-saturation et fort taux de turbulence liquide, apparaissent des burst de condensation qui semblent venir aléatoirement
CONCLUSIONS • Les situations de CCD à fort Rt sont difficiles à modéliser: on a identifié les influences qualitatives de paramètres caractéristiques des instabilités • Les situations de CCD à plus faible Rt sont plus faciles à modéliser: • en prenant en compte l’effet de la turbulence dans le liquide • en prenant en compte l’effet du frottementinterfacial sur la turbulence interfaciale • + l’influence de la condensation sur la déstabilisation de l’interface