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Immigration et transformations des habitudes de vie dans un contexte d’intégration Présenté par Gaëlle Étémé (UQAM) Auteurs : Alain Girard, Pierre Sercia et Gaëlle Étémé (LARSI-UQAM). Contexte.
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Immigration et transformations des habitudes de vie dans un contexte d’intégrationPrésenté par Gaëlle Étémé (UQAM)Auteurs : Alain Girard, Pierre Sercia et Gaëlle Étémé (LARSI-UQAM)
Contexte • La littérature, surtout américaine, montre que les immigrants sont des populations à risque pour le développement de l’obésité et des maladies chroniques; • Les données existantes sont pancanadiennes et il n’y a pas de données récentes dans le contexte québécois; • Immigration soutenue au Québec, surtout à Montréal (74%), plus de 55 000 par année; • Changer d’espace social et géographique est susceptible d’avoir une incidence sur la santé;
Contexte • Plusieurs chercheurs font remarquer que certaines ethnies (chinoise, latino-américaine, indienne, vietnamienne, etc.) métabolisent les graisses et l’insuline différemment en raison de prédispositions génétiques et qu’il faut revoir les fourchettes à la baisse pour ces groupes (Beydoun et Wang, 2009 ; Creatore et al., 2010 ; Dudeja et al., 2001 ; Wang et al., 1994). Cette prédisposition génétique n’explique pas à elles seules le développement de maladies chroniques liées à l’excès de poids, il est également lié au habitudes de vie;
Objectifs • Cette recherche vise à connaître les facteurs sociaux, économiques, culturels et environnementaux, en lien avec les processus d’intégration sociale des immigrants à leur nouvelle société, et qui sont susceptibles de constituer des facteurs de risque pour la santé ou au contraire des facteurs susceptibles de la protéger • Mesurer les transformations aux habitudes de vie d’immigrants de première génération; • Évaluation auto-déclarée de la santé : santé globale, stress et bien-être psychologique; • Activité physique (loisirs actifs, transports); • Alimentation (transformation de la diète);
Méthodologie • Méthodologie mixte; • Entrevues de groupe semi-dirigées (n = 130); • Questionnaire (n = 506) • Mesures anthropométriques (n = 430)
Échantillon Selon le sexe Selon les âges Selon le niveau d’étude
Échantillon Selon la région d’origine Selon le type de ménage Selon le nombre d’années de résidence
Résultats santé globale Auto déclaration de l’état de santé avant et après l’immigration (en %) Je me sens stressé et cela a un impact sur mon sentiment de bien-être et sur ma santé (en %) Il m’arrive de vivre des épisodes dépressifs où je me sens mal psychologiquement (en %)
Résultats activité physique Modification de la pratique de l’AP chez les immigrants selon les types d’AP Modification de la pratique de l’AP après l’immigration en lien avec les réseaux sociaux
résultats alimentation Les différences de consommation alimentaire. Un comparatif entre avant et après l’immigration selon les différents types d’aliments
Conclusion • Partie de la réflexionautour de l’obésité, notrerecherchemontreque: • 1/ les nouveaux arrivantssont de façongérale en meilleure santé que la moyennecanadienne et québécoise. 37 % de l’échantillon est en surpoids et 14 % est obèse (contre 22 % d’obésité chez les 18 ans et plus dans la population québécoise). • 2/ la principaledécouverte de la rechercherésidedans le fait quesi nous devons nous inquiéter des problématiquesd’inégalitéssocialesliées à la santé, celles-ci ne se situent pas au niveau de l’obésitémaisplutôt au niveau de la dégradation de la santé psychologique. • 3/ enfin, il s’avère qu’il faudrait faire de la pratique de l’AP une priorité et l’intégrer à la vie quotidienne dans la mesure où cela a des impacts positifs sur leurs autres dimensions fondamentales au processus d’intégration (emploi, famille, réseau socialetc…).