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C Julienne mai 2011. ?thique et psychiatrie. Rappel de textes de loi: Charte en sant? mentale (d?cembre 2009)Loi du 4 mars 2002D?claration de Madrid Ao?t 2002 et directives pour des situations sp?cifiquesLa soci?t?, l'?thique et la psychiatrieLes repr?sentations socialesL'?thique un questionne
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1. C Julienne mai 2011 U E 1 3 S 4 : L’éthique en psychiatrie
UE 4 4 S4 : thérapeutiques et contribution au diagnostic médical: les moyens d’isolement, de contention et le cadre thérapeutique
2. C Julienne mai 2011 Éthique et psychiatrie Rappel de textes de loi:
Charte en santé mentale (décembre 2009)
Loi du 4 mars 2002
Déclaration de Madrid Août 2002 et directives pour des situations spécifiques
La société, l’éthique et la psychiatrie
Les représentations sociales
L’éthique un questionnement
3. C Julienne mai 2011 Les principes éthiques
La nécessité du travail en équipe
La psy et la privation de liberté
La contention
La mise en chambre d’isolement
Les fugues
L’electroconvulsivothérapie
4. C Julienne mai 2011 La charte de la santé mentale rappel des principaux points concernant la charte
une personne à part entière
une personne qui souffre
une personne informée de façon adaptée, claire et loyale
une personne qui participe activement aux décisions la concernant
une personne responsable qui peut s'estimer lésée
5. C Julienne mai 2011 une personne dont l'environnement socio-familial et professionnel est pris en compte
une personne qui sort de son isolement
une personne citoyenne, active à part entière de la politique de santé, et dont la parole influence l'évolution des dispositifs de soins et de prévention
6. C Julienne mai 2011 Loi du 4 mars 2002 La difficulté en psy:
Le consentement libre et éclairé
Le choix d’une personne de confiance
Des modalités différentes pour accéder au dossier
La Commission Départementale des Hospitalisations Psychiatriques
7. C Julienne mai 2011 La déclaration de Madrid
sur les recommandations éthiques pour la pratique de la psychiatrie d'août 2002 a été approuvée par l'association mondiale de psychiatrie le 9 octobre 2006
8. C Julienne mai 2011 8 directives pour des situations spécifiques: décisions internationales Face à l’euthanasie, la torture, la peine capitale, la sélection du sexe, les transplantations d’organe, les psychiatres et les médias, les psychiatres et les discriminations pour des raisons ethniques ou culturelles, les psychiatres et la recherche, les conseils en matière génétique
9. C Julienne mai 2011 l’éthique face à la société La question se pose, faut-il laisser de dangereux malades (psychopathes, paranoîaque ou des patients délirants) libres d'aller et venir dans la cité quitte à faire courir des risques à nos concitoyens? ou faut -il enfermer dés qu'il y a un doute sur le comportement?
Le débat engagé donne aussi la responsabilité aux soignants d'être les porte paroles ou ambassadeurs de patients pour qui se faire entendre est parfois difficile
10. C Julienne mai 2011 Les représentations sociales de la psychiatrie Se soigner en santé mentale ou psychiatrie: reste un tabou
Face au regard de la population , les soignants en psychiatrie ont la responsabilité de dédramatiser la psychiatrie par diverses actions dans et hors les murs
11. C Julienne mai 2011 L’éthique : un questionnement au quotidien autour du sens, des conséquences dans la prise en charge ainsi que dans la définition , dans la notion de soin ainsi dans que notre rapport à l'autre, (car dans toutes relations il y a le malade mais il y a aussi le soignant, chacun avec sa personnalité et son histoire de vie).
12. C Julienne mai 2011 Les principes éthiques celui de l'autonomie qui s'appuie sur la raison , alors que dans la maladie mentale, la volonté, la faculté de jugement ainsi que l'usage de la raison peuvent faire défaut, le consentement libre et éclairé aux soins peut être altéré
on parle de dignité, de respect:
de reconnaissance, de sollicitude, c'est parvenir à trouver une signifiance et reconnaître l'autre dans sa différence et son étrangeté.
De bienfaisance et de non malfaisance
De liberté (d’aller et venir)
13. C Julienne mai 2011 La nécessité du partage en équipe Le soin psychiatrique prend sa dimension éthique particulière d'être une histoire qui se déroule, se construit et se parle dans la singularité d'où la nécessité d'être en permanence dans la réflexion et ceci dans chaque prise en charge.
14. C Julienne mai 2011 L'éthique ne va pas de soi, , elle prend racine dans un engagement, une volonté d'aider l'autre en souffrance mais pour cela il est nécessaire de comprendre et reconnaître cette souffrance
C'est le questionnement y compris éthique (même s'il n'est pas nommé ainsi) qui va permettre de répondre aux principes éthiques de dignité, d'équité et de bienfaisance auprès du patient
15. C Julienne mai 2011 La psychiatrie et la privation de liberté comment humainement peut on décider, obéir à un ordre, légitimer d'attacher quelqu'un pour son bien, et en même temps lui éviter de se blesser?
c'est toucher à la limite de nos valeurs et du prendre soin en santé mentale
16. C Julienne mai 2011 L'institution Psychiatrique , lieu de questionnement sur la liberté , est parfois une institution violente dans son rôle de protection de la société vis à vis de la maladie mentale
Il lui est demandé d'endiguer les débordements de la folie, et de se porter en même temps garante des libertés fondamentales des malades
17. C Julienne mai 2011 La privation d’aller et venir La loi du 27 juin 1990 concerne l'hospitalisation sous contrainte, en particulier l'hospitalisation à la demande d'un tiers et l'hospitalisation d'office. Elle touche aussi une partie de patients en hospitalisation libre et qui pour des raisons en lien avec leur pathologie et comportements, ceci peuvent être privé de liberté de sortir à leur gré (attention être vigilant la loi et à sa modification!!!)
18. C Julienne mai 2011 La contention lorsque la contention est utilisée, l'objectif est d'empêcher la personne de se déplacer et de se mettre en danger.
Les méthodes de contention et d’isolement représentent une réduction significative de la liberté de la personne, et nécessitent un cadre médical, législatif et institutionnel. Il est important de rappeler que ces mesures doivent rester thérapeutiques et relationnelles, et ne jamais devenir répressives ni punitives.
19. C Julienne mai 2011 La contention peut aussi être utilisée : en gériatrie, en soins généraux,
Dans la prise en charge des troubles mentaux, et en particulier des troubles du comportement, cette mesure coercitive est vécue comme l’héritière d’une psychiatrie asilaire aujourd’hui décriée. Mais au-delà des controverses, la contention reste encore une nécessité thérapeutique dans certaines situations d’urgence et de dangerosité.
20. C Julienne mai 2011 La contention d’un patient se définit comme la limitation de son autonomie et de ses mouvements au moyen d’un procédé mécanique. C’est à la fois une réponse et une prévention de ses conduites dangereuses. La contention ne limite pas les contacts relationnels du patient
21. C Julienne mai 2011 Les indications La contention est un acte thérapeutique appliqué dans les cas suivants:
prévention d'une violence imminente d'un patient envers lui-même ou envers autrui, quand les autres moyens d'apaisement ou de sécurité ne sont pas efficaces, ne sont pas suffisants ou ne sont pas appropriés.
prévention d'un risque de rupture thérapeutique alors que l'état de santé impose des soins et que les autres moyens disponibles ne sont pas efficaces, ne sont pas suffisants ou ne sont pas appropriés.
22. C Julienne mai 2011 Les contre indications Comme punition, répression, ou dans une recherche de confort du service aux dépens du patient.
somatiques : les pathologies cardiaques, respiratoires, circulatoires, ou traumatiques incompatibles avec le maintien dans la position contenue.
Les complications possibles sont les troubles du rythme cardiaque, la déshydratation, les lésions dues aux efforts du patient pour se dégager
23. C Julienne mai 2011 la contention doit rester une mesure exceptionnelle, de dernière intention, systématiquement associée aux autres techniques de prise en charge (relationnelles, psychothérapeutiques et chimiques), et qui sera interrompue dès que possible.
24. C Julienne mai 2011 L' indication de contention intervient après qu'ai été mis en place un programme de prévention de la violence ou de la rupture du soin. Ce programme doit reconnaître les signes avant-coureurs du passage à l'acte et permettre ainsi d'appliquer toutes les alternatives à la contention.
25. C Julienne mai 2011 Moyens utilisés pour prévenir la violence ANAES Adopter une attitude calme, assurée, respectueuse et rassurante,
Exercer le soin dans des conditions prévues et aménagées en fonction de sa sécurité et de celle du patient, pour exercer son jugement sans être influencé par la peur d'un affrontement: idéalement, dans un milieu ouvert aisément accessible au secours et sans objet contondant,
Faire en sorte que le patient connaisse les soignants, rappeler son nom ou prénom, et sa fonction,
26. C Julienne mai 2011 Informer le patient de la présence continue de l'équipe soignante,
Diminuer les stimuli auditifs en permettant aux patients "à risque" de s'installer dans un endroit calme. Eviter la présence de personnes au comportement perturbateur et solliciter si besoin la présence de tiers rassurants,
27. C Julienne mai 2011 Signifier aux patients menaçants, ayant des exigences manipulatrices ou irrationnelles, quels comportements ne peuvent pas être tolérés dans le milieu hospitalier et quelles mesures seront appliquées le cas échéant, sans que cela ne soit perçu comme un défi par le patient,
Savoir mettre un terme à un entretien avant que le patient ne puisse plus contenir son agressivité
28. C Julienne mai 2011 Explorer la signification de l'agressivité sans la banaliser et favoriser son expression verbale à travers la relation d'aide et la communication ,
Ne pas négliger les raisons purement médicales d'une agitation ou d'une confusion qui nécessiteraient un traitement rapide,
Vérifier l'adaptation du traitement médicamenteux,
Inciter à la collaboration aux soins
29. C Julienne mai 2011 Prescription ANAES Noter l'identité du patient, ainsi que la date et l'heure de début et de fin de la contention,
S'assurer que le trouble présenté par le patient correspond bien aux indications de contention,
La mise sous contention se fait sur prescription médicale, d'emblée ou secondairement
La contention initiale et chaque renouvellement sont prescrits pour une durée minimale,
30. C Julienne mai 2011 La conformité de la mise en contention avec le mode d'hospitalisation est examinée lors de la prescription,
Les contre-indications somatiques sont identifiées et notées,
Les facteurs à risque sont repérés (confusion, risque métabolique, risque médicamenteux... ) et un programme spécifique de surveillance et de prévention est mis en place,
31. C Julienne mai 2011 Le relais médicamenteux doit être institué immédiatement sur prescription médicale, sauf si la contention sert à observer l'effet d'un traitement pris antérieurement ou lorsque les troubles sont dus à la prise d'un toxique contre-indiquant les médicaments,
Le patient reçoit les explications nécessaires sur les raisons, les buts et les modalités de mise en contention. La nécessité d'informer l'entourage et d'obtenir son consentement est examinée.
32. C Julienne mai 2011 Recommandations pour la procédure (anaes) Après qu'une intervention verbale ou qu'un autre moyen de contrôle du comportement dangereux ait été considéré ou essayé, l'équipe doit former un groupe autour du patient,
La mise sous contention est effectuée dans des conditions de sécurité suffisantes pour le patient et l'équipe de soin. Un minimum de 4 personnes, dont l'une au moins est une femme et un membre donnant les instructions, semble recommandable
33. C Julienne mai 2011 Procédure ANAES La personne donnant les instructions doit dire au patient qu'il ou elle doit être mis en contention, expliquer brièvement les raisons et donner la direction,
L'équipe doit donner au patient quelques secondes pour consentir mais ne plus permettre de négociations,
A un signal pré convenu, chaque personne de l'équipe saisit et contrôle un membre du patient et une personne contrôle la position de la tête. On veille à ne pas blesser le patient
34. C Julienne mai 2011 L'absence de tout objet dangereux sur le patient est vérifiée,
L'équipe applique la contention, le patient est sur le dos, la tête dirigée vers la porte,
Un membre de l'équipe veille à l'environnement du service: les autres patients, la famille. Il veille à éviter le caractère de spectacle, et ferme la porte. Il veille à prévenir la contagion de la violence,
35. C Julienne mai 2011 Les membres de l'équipe dont la présence n'est plus nécessaire sortent un par un,
Le contact verbal est maintenu durant toute la procédure.
36. C Julienne mai 2011 Recommandations pour la surveillance Le patient bénéficie d'une évaluation médicale toutes les 30 minutes afin de déterminer si la contention est toujours indiquée,
Le patient n'est jamais laissé seul. Il peut à tout moment communiquer avec un membre de l'équipe,
Surveillance de l'état somatique toutes les 15 minutes, avec prise de la tension, du pouls, et vérification de la tension exercée par les contentions en place (risque d'œdème, douleur...),
37. C Julienne mai 2011 L'hygiène, les besoins et le confort du patient sont assurés durant toute la contention. Son intimité et sa dignité sont préservées,
La surveillance biologique est prescrite,
Les documents comprenant la feuille de surveillance, les rapports d'incidents sont intégrés au dossier du patient
Un entretien centré sur le vécu du patient est assuré en fin de processus.
38. C Julienne mai 2011 L’isolement thérapeutique en psychiatrie C’est un soin à part entière
Le protocole est obligatoire pour tout établissement disposant d’une chambre d’isolement c’est une aide au processus opérationnel de la MCI
Le processus décisionnel est sujet de nombreuses discussions quotidiennes autour des dimensions éthique, juridique et clinique de la situation du patient.
39. C Julienne mai 2011 Les indications à la mise en chambre d’isolement prévention d’une violence imminente du patient envers lui-même alors que les autres moyens de contrôle ne sont ni efficaces ou ni appropriés.
Prévention d’un risque de rupture thérapeutique alors que l’état de santé impose les soins.
Isolement intégré dans un programme thérapeutique.
Isolement en vue d’une diminution des stimulations reçues.
Utilisation à la demande du patient
40. C Julienne mai 2011 Contre indications L’utilisation à titre de punition ;
L’état clinique ne nécessitant pas un isolement ;
L’utilisation uniquement pour réduire l’anxiété de l’équipe de soins ou pour un confort ou encore l’utilisation uniquement liée au manque de personnel.
l’utilisation pour une admission en cas d’absence de lits disponibles dans l’établissement.
41. C Julienne mai 2011 la mise en chambre d’isolement est un acte professionnel infirmier relevant du Décret 2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux parties IV et V du code de la santé publique
Se fait uniquement sur prescription médicale, prévoir la sécurité du patient et celle des soignants (nécessité le plus souvent d’appeler les renforts voir les protocoles)
42. C Julienne mai 2011 Dans toutes les situations de mise en chambre d’isolement, la dignité et le respect du patient doivent rester notre souci permanent. Le calme et le respect doivent être permanents pour les soignants qui interviennent auprès du patient. Il faut parler de protection pour le patient, de sécurité pour l’entourage, de soin et de légalité
43. C Julienne mai 2011 La surveillance du patient en chambre d’isolement est prescrite selon le protocole en vigueur dans l’établissement. Elle est médicale, para médicale et s’applique toute la durée de l’isolement
44. C Julienne mai 2011 Surveillance para médical la plus exhaustive possible et répondre aux prescriptions et protocoles de surveillance médicale. L’objectif est de rendre ce soin le plus court possible. Aussi il est essentiel de tracer toutes les observations et soins que l’on peut dispenser auprès du patient, rendant compte de son état comportemental, psychique et physique.
45. C Julienne mai 2011 La levée de l’isolement Le processus décisionnel de maintien ou de levée de chambre d’isolement doit faire l’objet d’une réflexion interdisciplinaire quotidienne appuyée par les entretiens avec le patient, les staffs quotidiens, une ou plusieurs synthèses clinique selon la demande de l’équipe (médecin et/ou infirmiers). Toute décision implique que celle-ci soit transmise au patient.
46. C Julienne mai 2011 Toute levée d’isolement thérapeutique fait l’objet d’une prescription médicale à la suite d’un entretien médical avec la participation d’un infirmier.
Les objectifs sont de pratiquer une évaluation clinique et une évaluation de la prise en charge du patient, de permettre à l'équipe d'avoir un feed-back de la prise en charge et au patient de parler de son vécu. S'exprimer sur le sujet doit lui permettre de « sortir par les mots d'une expérience éprouvante »
47. C Julienne mai 2011 Protocoles fugues
lorsque l'on parle de fugues il est nécessaire de différencier, ce qui est du domaine du voyage pathologique,de la fugue et de l'errance
48. C Julienne mai 2011 Le voyage pathologique est le déplacement d'une personne sans but objectif et sans raison autre que psychopathologique. Le nomadisme est l'émanation d'un délire aigu ou chronique. C'est donc le symptôme d'une pathologie psychiatrique
49. C Julienne mai 2011 La fugue se définit comme la fuite du sujet hors de son milieu elle a valeur de réaction d'opposition au milieu, ainsi que d'espoir confus de trouver ailleurs ce qui lui a été refusé ici
Certaines disparitions répondent à un mouvement impulsif plus ou moins conscient. Cela s'observera dans la schizophrénie, les états confusionnels, l'épilepsie... La personnalité du fugueur adulte est instable et impulsive, et sa vie contient principalement des ruptures et des passages à l'acte.
50. C Julienne mai 2011 L’errance Il existe une notion primordiale de confusion. Cela pourra concerner les sujets déments, la confusion mentale, la prise de substances toxiques, ou suite à un choc traumatique ou affectif violent... Le terme d'errance convient donc mieux que celui de fugue pour désigner les déambulations sans but des sujets déments ou désorientés, ainsi que les comportements des marginaux en rupture sociale. Chez eux, l'errance (ou vagabondage) est un mode de vie caractéristique.
51. C Julienne mai 2011 Les ECT electro convulsivo thérapie ou sismothérapie L’ECT reste un acte vécu comme difficile par les infirmiers du fait de sa pratique… il n’y a pas si longtemps..
Les patients peuvent en avoir une représentation négative car assimilée à l’electro choc perçu dans les films…
52. C Julienne mai 2011 le patient doit savoir en quoi consiste, et pourquoi lui est prescrit ce soin, (les objectifs) quels en sont les bénéfices (la rapidité d'action, une amélioration nette, l'utilisation alors que d'autres traitements ont échoués), et les risques (de l'anesthésie générale,). le patient doit être informé de comment va se dérouler la séance
53. C Julienne mai 2011 les indications à la sismothérapie
des pathologies psychiatriques graves pour lesquels un traitement médicamenteux ne suffit pas:
la mélancolie avec risque majeur de suicide, la mélancolie stuporeuse, des états dépressifs majeurs résistants au traitement anti dépresseurs
54. C Julienne mai 2011 Les contre indications Prise de certains traitements.
Antécédents d'ECT inefficace et/ou ayant eu des effets secondaires graves.
Décollement de rétine.
Anévrismes ou malformations vasculaires à risque hémorragique.
Infarctus du myocarde récent ou maladie emboligène.
Proximité d'un épisode hémorragique cérébrale.
Lésions expansives intracrâniennes sans hypertension intracrânienne.
Risque liés à l'anesthésie et à la curarisation, cardio-vasculaire, respiratoire et allergique.
HYPERTENSION INTRACRANIENNE.
55. C Julienne mai 2011 Bilan pré ECT E.C.G.
E.E.G.
Radio pulmonaire
Fond d‘oeil
N.FS.
Bilan d'hémostase
Consultation d'anesthésie
Consentement éclairé du patient
Accord signé.
56. C Julienne mai 2011 Effets secondaires de l’ECT Une séance d’ECT peut être anxiogène
Dans les minutes qui suivent l'ECT, on peut observer une bradycardie avec une hypotension transitoire et ensuite une tachycardie sinusale et une hypertension artérielle
l'amnésie transitoire, l'état confusionnel, les céphalées, nausées et douleurs musculaires disparaissent en quelques minutes à quelques heures après la séance
La sévérité des troubles mnésiques peut être liée au nombre total des séances d'ECT.
57. C Julienne mai 2011 Précautions à prendre L’équipement pour l’anesthésie prévu pour l’ECT
Inspection de la cavité buccale
Faire uriner le patient avant la séance
Pose d’une voie veineuse
personnel présent : anesthésiste, un psychiatre une infirmière.
Le patient est à jeun depuis au moins 6 heures, de préférence le matin.
58. C Julienne mai 2011 En pratique Une anesthésie générale : quelques minutes
Administration d’un myorelaxant
Les deux électrodes qui délivrent le stimulus électrique doivent être enduits d'un gel conducteur. Ces deux électrodes sont placés en général de façon bilatérale entre l'oreille et l'œil.
Il est souhaitable de réaliser un monitorage EEG au cours de la séance d'ECT afin de vérifier l'apparition de la crise comitiale généralisée, nécessaire en terme d'efficacité.
59. C Julienne mai 2011 Surveillance après l’ECT Une fois que l'anesthésiste réanimateur s'est assurée de la reprise de la ventilation spontanée, de la stabilité des constantes et de l'absence de troubles du rythme cardiaque du patient, la surveillance est assurée par l'infirmière. L'apparition d'un état confusionnel et d'une agitation devra bénéficier d'une surveillance médicale et bien sûr d'une présence rassurante.
60. C Julienne mai 2011 biblio évaluation des pratiques professionnels : limiter les risques de la contention physique de la personne âgée octobre 2000 anaes
évaluation des pratiques professionnels : l'audit clinique appliqué à l'utilisation des chambres d'isolement en psychiatrie juin 1998 anaes
conférence de consensus "la liberté d'aller et venir en psychiatrie. Entre l'exigence de la loi, l'éthique et la réalité des pratiques
soins psychiatrie n°270, septembre octobre 2010
Déclaration de Madrid sur les recommandations éthiques pour la pratique de la psychiatrie (A0UT 2OO2)