E N D
1. La politique d’accueilde la Région Limousin
2. Introduction
4. L’économie limousine Une économie marquée par un poids de l’agriculture dans la population active 2 fois plus important que la moyenne nationale.13 324 exploitations agricoles, 4% du PIB régional.
5. I – La situation démographique du Limousin aux origines de la politique d’accueil
6. A l’origine de la politique régionale
d’accueil du Limousin, un double constat :
7. Un parti-pris politique : développer une politique migratoire S’appuyant sur les mouvements migratoires positifs à l’œuvre, la région se fixe comme objectif :
Favoriser l’installation et l’intégration des nouveaux habitants et des nouvelles activités,
en mettant en place une politique régionale qui fait de l’accueil une priorité stratégique spécifique : la politique d’accueil consolide ses fondements par l’inscription du défi du regain démographique comme un des axes majeurs du SRADDT (Schéma Régional d’Aménagement et Développement Durable).
8. II– La politique régionale d’accueilun concept et un dispositif en réseau Florence COLLETTE - directrice de l’Accueil et des Territoires - Région LimousinOlivier BROUSSEAU - chargé de mission au Service Accueil – Région LimousinRoland DESGRANGES - Chargé de mission pôle local d’accueil – Pays de Combraille en Marche
10. Une déclinaison opérationnelle en 3 axes stratégiques :
1/ Faire venir de nouveaux habitants et faciliter leur intégration, en privilégiant:
l’accueil d’actifs,
une approche qualitative, pour des installations durables,
une prise en compte globale de l’installation.
2/ Favoriser l’émergence et la structuration de territoires d’accueil :
par le soutien à la mise en œuvre de politiques locales,
par la mise en réseau et la professionnalisation des acteurs locaux.
3/ Connaître et analyser les dynamiques migratoires:
- Pour adapter la politique d’accueil aux besoins des migrants
11. Axe 1: Faire venir de nouveaux habitants et faciliter leur installation et leur intégration Des outils de promotion et de prospection :
? un partenariat avec la chaîne de télévision « Demain ! en Limousin »
? une collaboration avec Village Magazine,
? une manifestation nationale : « Projets en Campagne »
? des opérations de prospection ciblée et des partenariats spécifiques. Prospection ciblée: partenariat en cours avec l’AFPA LimousinProspection ciblée: partenariat en cours avec l’AFPA Limousin
12. Un dispositif d’appui pour les candidats
à l’installation :
? le Service Accueil de la Région : une porte d’entrée facile à identifier, un lieu d’écoute et d’orientation,
? une formation « Construire son projet en Limousin »,
Un dispositif pour faciliter des démarches de construction du projet : « Rendez-vous en Limousin»,
Mise en place de solutions d’hébergement temporaire.
Une aide à l’intégration des anglophones,
Une aide financière à l’installation des créateurs repreneurs d’activité. Axe 1 (suite) : Faire venir de nouveaux habitants et faciliter leur installation et leur intégration « Construire son projet en Limousin »: 1ère étape de l’installation à l’issue de laquelle on peut proposer au candidat d’autres dispositifs. 2 modules de formation et un week-end pour découvrir le territoire. Au programme découverte du territoire, projet de vie, définition et validation du projet professionnel, suivi après la formation pour faire le point sur les démarches des candidats
Durée de la formation 3 semaines étalée sur 2 ou 3 mois
Lieu: à Paris et en Limousin
« Rendez-vous en Limousin »: un séjour de 2 jours pour permettre aux personnes d’étudier l’opportunité d’une installation dans le Limousin. Dispositif qui s’adresse à des personnes déjà accompagnées par le Réseau d’Accueil ou suffisamment avancées dans leur projet pour se positionner sur une offre d’activité disponible sur le territoire. Prise en charge d’une partie des frais d’hébergement et de restauration
« Chèque intégration »: 100 heures de français langue étrangère, 10 h d’accompagnement pour les démarches administratives. Public anglophones installé en Limousin depuis moins de 18 mois. Formation dispensée par des organismes agréés par la région Limousin. Participation financière du bénéficiaire au dispositif.
« Aide à l’installation » pour toute personne s’installant en Limousin qui crée ou reprend une activité, y compris en tant qu’entrepreneur salarié au sein d’une coopérative d’activité et d’emploi. Montant: 2 000€ maxi hors Limoges et Brive et 1 000€ si résidence principale sur ces 2 agglos.
« Construire son projet en Limousin »: 1ère étape de l’installation à l’issue de laquelle on peut proposer au candidat d’autres dispositifs. 2 modules de formation et un week-end pour découvrir le territoire. Au programme découverte du territoire, projet de vie, définition et validation du projet professionnel, suivi après la formation pour faire le point sur les démarches des candidats
Durée de la formation 3 semaines étalée sur 2 ou 3 mois
Lieu: à Paris et en Limousin
« Rendez-vous en Limousin »: un séjour de 2 jours pour permettre aux personnes d’étudier l’opportunité d’une installation dans le Limousin. Dispositif qui s’adresse à des personnes déjà accompagnées par le Réseau d’Accueil ou suffisamment avancées dans leur projet pour se positionner sur une offre d’activité disponible sur le territoire. Prise en charge d’une partie des frais d’hébergement et de restauration
« Chèque intégration »: 100 heures de français langue étrangère, 10 h d’accompagnement pour les démarches administratives. Public anglophones installé en Limousin depuis moins de 18 mois. Formation dispensée par des organismes agréés par la région Limousin. Participation financière du bénéficiaire au dispositif.
« Aide à l’installation » pour toute personne s’installant en Limousin qui crée ou reprend une activité, y compris en tant qu’entrepreneur salarié au sein d’une coopérative d’activité et d’emploi. Montant: 2 000€ maxi hors Limoges et Brive et 1 000€ si résidence principale sur ces 2 agglos.
13. Axe 2: Favoriser l’émergence et la structuration de territoires d’accueil La politique régionale n’existe pas sans territoires de projets de proximité impliqués (pays)
La politique régionale d’accueil est déclinée sur des territoires qui ont identifié l’accueil comme un axe de leur développement
La région soutient techniquement, méthodologiquement et financièrement ces territoires (poste d’animations et actions) pour qu’ils mettent en œuvre des politiques d’accueil : le dispositif « Pôle Local d’Accueil »
14. Les 5 missions du Pôle Local d’Accueil :
1. Construire le réseau de partenaires (acteurs locaux, acteurs socio-économiques, financeurs) : comités de pilotage, groupes de travail
Définir les enjeux, la stratégie et les actions à conduire.
17. 3. Sensibiliser les acteurs locaux à la nécessité d’accueillir
Forger une « culture de l’accueil » en menant des actions spécifiques de communication mais également d’animation, en s’appuyant sur les partenaires locaux (élus, techniciens, associations, habitants…).
21. 5. Accompagner les porteurs de projet
dans les démarches professionnelles et familiales,
en lien avec les partenaires socio-économiques
Primo-accueil : écouter les questionnements, diagnostiquer les besoins, conseiller, mettre en relation avec les partenaires, suivre l’installation.
Information :
? environnement économique, offres de reprise d’entreprise, potentiels de création d’activité, offres d’emplois, formations, locaux professionnels, interlocuteurs techniques,
environnement social, services, marché de l’immobilier, offres de logement, interlocuteurs locaux.
Orientation vers les partenaires
26. Axe 3 : Connaître et analyser les dynamiques migratoires Un partenariat avec l’Université de Limoges:
? Analyse des parcours des créateurs repreneurs d’activités,
? Etude sur l’installation des britanniques,
? Les nouvelles formes de sociabilité dans les espaces ruraux,
? Analyse des profils migratoires des territoires.
La participation à des réseaux nationaux et internationaux pour partager et mutualiser des expériences :
? Au niveau national: CVC
? Au niveau européen: Ruract,
27. III – Résultats et perspectives
28. II. Caractéristiques des migrations.
1/ Volume des migrations
Entre 1990 et 1999 :
85 100 arrivées en Limousin et 71 900 départs du Limousin = + 13 200 hab.; soit un solde positif d’environ + 1 450 personnes / an dû aux phénomènes migratoires.
2/ Le profil sociologique des migrants
Départs du Limousin : - plutôt jeunes : 50 % ont entre 20 et 40 ans
- plus diplômés que la population stable.
Arrivées en Limousin : - plutôt jeunes : moyenne d’âge = 34 ans (< 10 ans à la moyenne régionale)
- plus diplômés que la population stable : 10,3 % possèdent un diplôme universitaire de 2ème ou 3ème cycle (4,2 % pour la population stable) / 9,7 % ont un diplôme Bac + 2 (5,4 % pour la population stable)
- nombreux couples avec enfants : 53 % des nouveaux arrivants. Le fait d’avoir des enfants semble un facteur important dans la décision de s’installer à la campagne. Cet élément n’est pas sans incidences : implique la mise en place de services adaptés.
- plutôt des actifs : 64 % des migrants. La part relative des retraités a tendance à baisser.
- population en difficulté : 14 % des migrants. Ce chiffre, qui n’est pas négligeable, recouvre toutefois peu de situations de marginalité voulues. Il peut également s’agir de conjoint(e)s d’actifs s’étant installé(e)s en Limousin et qui n’arrivent pas à trouver de travail.
3/ Localisation des partants, des arrivants / Lieux d’émission des migrants
Départs du Limousin : - on part plus des villes que de la campagne (à mettre en relation avec la part de jeunes plus importante en ville qu’à la campagne)
- les zones rurales de l’Est de la Creuse, de l’Est de la Corrèze, du Nord de la Haute-Vienne sont également des zones de fort départ.
Arrivées en Limousin : - 60 % des arrivants s’installent dans les zones à dominante urbaine (zonage INSEE)
- les installations en zone rurale ne sont pas pour autant négligeables : 14 % de la population du plateau de Millevaches est constitué de nouveaux arrivants.
Origines des nouveaux arrivants : - 30 % viennent d’Ile de France
- 11 % viennent d’Aquitaine
- les régions périphériques du Limousin (Centre, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Auvergne) sont aussi d’importants bassins émetteurs : 6-8 % respectivement
En terme de solde migratoire :
- Les échanges sont fortement bénéficiaires avec l’Ile de France et, plus généralement, avec le Nord de la France. Ils ont tendance à être déficitaires avec le Sud de la France.
- En Limousin, les pertes migratoires ont tendance à se localiser en ville et les gains à la campagne.
Sur un solde migratoire positif de 13 200 personnes, 10 800 sont imputables à l’espace à dominante rurale.
- Communes attractives : leur répartition est diffuse. Pas de corrélation automatique entre la qualité de la desserte routière et le nombre d’installations. A posteriori, le volontarisme politique local (mises en place de services adaptés aux besoins des migrants, appui à l’intégration, prise de risque dans l’accompagnement des porteurs de projet …) constitue un facteur favorisant les installations.II. Caractéristiques des migrations.
1/ Volume des migrations
Entre 1990 et 1999 :
85 100 arrivées en Limousin et 71 900 départs du Limousin = + 13 200 hab.; soit un solde positif d’environ + 1 450 personnes / an dû aux phénomènes migratoires.
2/ Le profil sociologique des migrants
Départs du Limousin : - plutôt jeunes : 50 % ont entre 20 et 40 ans
- plus diplômés que la population stable.
Arrivées en Limousin : - plutôt jeunes : moyenne d’âge = 34 ans (< 10 ans à la moyenne régionale)
- plus diplômés que la population stable : 10,3 % possèdent un diplôme universitaire de 2ème ou 3ème cycle (4,2 % pour la population stable) / 9,7 % ont un diplôme Bac + 2 (5,4 % pour la population stable)
- nombreux couples avec enfants : 53 % des nouveaux arrivants. Le fait d’avoir des enfants semble un facteur important dans la décision de s’installer à la campagne. Cet élément n’est pas sans incidences : implique la mise en place de services adaptés.
- plutôt des actifs : 64 % des migrants. La part relative des retraités a tendance à baisser.
- population en difficulté : 14 % des migrants. Ce chiffre, qui n’est pas négligeable, recouvre toutefois peu de situations de marginalité voulues. Il peut également s’agir de conjoint(e)s d’actifs s’étant installé(e)s en Limousin et qui n’arrivent pas à trouver de travail.
3/ Localisation des partants, des arrivants / Lieux d’émission des migrants
Départs du Limousin : - on part plus des villes que de la campagne (à mettre en relation avec la part de jeunes plus importante en ville qu’à la campagne)
- les zones rurales de l’Est de la Creuse, de l’Est de la Corrèze, du Nord de la Haute-Vienne sont également des zones de fort départ.
Arrivées en Limousin : - 60 % des arrivants s’installent dans les zones à dominante urbaine (zonage INSEE)
- les installations en zone rurale ne sont pas pour autant négligeables : 14 % de la population du plateau de Millevaches est constitué de nouveaux arrivants.
Origines des nouveaux arrivants : - 30 % viennent d’Ile de France
- 11 % viennent d’Aquitaine
- les régions périphériques du Limousin (Centre, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Auvergne) sont aussi d’importants bassins émetteurs : 6-8 % respectivement
En terme de solde migratoire :
- Les échanges sont fortement bénéficiaires avec l’Ile de France et, plus généralement, avec le Nord de la France. Ils ont tendance à être déficitaires avec le Sud de la France.
- En Limousin, les pertes migratoires ont tendance à se localiser en ville et les gains à la campagne.
Sur un solde migratoire positif de 13 200 personnes, 10 800 sont imputables à l’espace à dominante rurale.
- Communes attractives : leur répartition est diffuse. Pas de corrélation automatique entre la qualité de la desserte routière et le nombre d’installations. A posteriori, le volontarisme politique local (mises en place de services adaptés aux besoins des migrants, appui à l’intégration, prise de risque dans l’accompagnement des porteurs de projet …) constitue un facteur favorisant les installations.
29. II. Caractéristiques des migrations.
1/ Volume des migrations
Entre 1990 et 1999 :
85 100 arrivées en Limousin et 71 900 départs du Limousin = + 13 200 hab.; soit un solde positif d’environ + 1 450 personnes / an dû aux phénomènes migratoires.
2/ Le profil sociologique des migrants
Départs du Limousin : - plutôt jeunes : 50 % ont entre 20 et 40 ans
- plus diplômés que la population stable.
Arrivées en Limousin : - plutôt jeunes : moyenne d’âge = 34 ans (< 10 ans à la moyenne régionale)
- plus diplômés que la population stable : 10,3 % possèdent un diplôme universitaire de 2ème ou 3ème cycle (4,2 % pour la population stable) / 9,7 % ont un diplôme Bac + 2 (5,4 % pour la population stable)
- nombreux couples avec enfants : 53 % des nouveaux arrivants. Le fait d’avoir des enfants semble un facteur important dans la décision de s’installer à la campagne. Cet élément n’est pas sans incidences : implique la mise en place de services adaptés.
- plutôt des actifs : 64 % des migrants. La part relative des retraités a tendance à baisser.
- population en difficulté : 14 % des migrants. Ce chiffre, qui n’est pas négligeable, recouvre toutefois peu de situations de marginalité voulues. Il peut également s’agir de conjoint(e)s d’actifs s’étant installé(e)s en Limousin et qui n’arrivent pas à trouver de travail.
3/ Localisation des partants, des arrivants / Lieux d’émission des migrants
Départs du Limousin : - on part plus des villes que de la campagne (à mettre en relation avec la part de jeunes plus importante en ville qu’à la campagne)
- les zones rurales de l’Est de la Creuse, de l’Est de la Corrèze, du Nord de la Haute-Vienne sont également des zones de fort départ.
Arrivées en Limousin : - 60 % des arrivants s’installent dans les zones à dominante urbaine (zonage INSEE)
- les installations en zone rurale ne sont pas pour autant négligeables : 14 % de la population du plateau de Millevaches est constitué de nouveaux arrivants.
Origines des nouveaux arrivants : - 30 % viennent d’Ile de France
- 11 % viennent d’Aquitaine
- les régions périphériques du Limousin (Centre, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Auvergne) sont aussi d’importants bassins émetteurs : 6-8 % respectivement
En terme de solde migratoire :
- Les échanges sont fortement bénéficiaires avec l’Ile de France et, plus généralement, avec le Nord de la France. Ils ont tendance à être déficitaires avec le Sud de la France.
- En Limousin, les pertes migratoires ont tendance à se localiser en ville et les gains à la campagne.
Sur un solde migratoire positif de 13 200 personnes, 10 800 sont imputables à l’espace à dominante rurale.
- Communes attractives : leur répartition est diffuse. Pas de corrélation automatique entre la qualité de la desserte routière et le nombre d’installations. A posteriori, le volontarisme politique local (mises en place de services adaptés aux besoins des migrants, appui à l’intégration, prise de risque dans l’accompagnement des porteurs de projet …) constitue un facteur favorisant les installations.II. Caractéristiques des migrations.
1/ Volume des migrations
Entre 1990 et 1999 :
85 100 arrivées en Limousin et 71 900 départs du Limousin = + 13 200 hab.; soit un solde positif d’environ + 1 450 personnes / an dû aux phénomènes migratoires.
2/ Le profil sociologique des migrants
Départs du Limousin : - plutôt jeunes : 50 % ont entre 20 et 40 ans
- plus diplômés que la population stable.
Arrivées en Limousin : - plutôt jeunes : moyenne d’âge = 34 ans (< 10 ans à la moyenne régionale)
- plus diplômés que la population stable : 10,3 % possèdent un diplôme universitaire de 2ème ou 3ème cycle (4,2 % pour la population stable) / 9,7 % ont un diplôme Bac + 2 (5,4 % pour la population stable)
- nombreux couples avec enfants : 53 % des nouveaux arrivants. Le fait d’avoir des enfants semble un facteur important dans la décision de s’installer à la campagne. Cet élément n’est pas sans incidences : implique la mise en place de services adaptés.
- plutôt des actifs : 64 % des migrants. La part relative des retraités a tendance à baisser.
- population en difficulté : 14 % des migrants. Ce chiffre, qui n’est pas négligeable, recouvre toutefois peu de situations de marginalité voulues. Il peut également s’agir de conjoint(e)s d’actifs s’étant installé(e)s en Limousin et qui n’arrivent pas à trouver de travail.
3/ Localisation des partants, des arrivants / Lieux d’émission des migrants
Départs du Limousin : - on part plus des villes que de la campagne (à mettre en relation avec la part de jeunes plus importante en ville qu’à la campagne)
- les zones rurales de l’Est de la Creuse, de l’Est de la Corrèze, du Nord de la Haute-Vienne sont également des zones de fort départ.
Arrivées en Limousin : - 60 % des arrivants s’installent dans les zones à dominante urbaine (zonage INSEE)
- les installations en zone rurale ne sont pas pour autant négligeables : 14 % de la population du plateau de Millevaches est constitué de nouveaux arrivants.
Origines des nouveaux arrivants : - 30 % viennent d’Ile de France
- 11 % viennent d’Aquitaine
- les régions périphériques du Limousin (Centre, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Auvergne) sont aussi d’importants bassins émetteurs : 6-8 % respectivement
En terme de solde migratoire :
- Les échanges sont fortement bénéficiaires avec l’Ile de France et, plus généralement, avec le Nord de la France. Ils ont tendance à être déficitaires avec le Sud de la France.
- En Limousin, les pertes migratoires ont tendance à se localiser en ville et les gains à la campagne.
Sur un solde migratoire positif de 13 200 personnes, 10 800 sont imputables à l’espace à dominante rurale.
- Communes attractives : leur répartition est diffuse. Pas de corrélation automatique entre la qualité de la desserte routière et le nombre d’installations. A posteriori, le volontarisme politique local (mises en place de services adaptés aux besoins des migrants, appui à l’intégration, prise de risque dans l’accompagnement des porteurs de projet …) constitue un facteur favorisant les installations.
31. Perspectives à l’horizon 2030 Nouvelles projections INSEE à l’horizon 2030 dessinent une augmentation de 2% de la population, avec un gain migratoire de 3 200 personnes / an pour compenser le déficit naturel (- 2 600/ an)
Mais cette augmentation ne sera pas suffisante quand le déficit de main d’œuvre pour 2015 est déjà estimé à un niveau supérieur
? C’est pourquoi, la poursuite du regain démographique a été identifié comme un des défis majeurs du Limousin pour les années à venir.
? La politique d’accueil consolide ses fondements par l’inscription du défi du regain démographique comme un des axes majeurs du SRADDT (Schéma Régional d’Aménagement et Développement Durable).
32. Perspectives