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HISTOIRE DE FRANCE. - III -. Diaporama de Jacky Questel. LA GUERRE DE CENT ANS (1337-1453). Jeanne d’Arc, à la tête de son armée, part à l’assaut d’une ville occupée par les Anglais. Jehanne ! nous comptons sur toi pour bouter l’envahisseur hors de France ! crie Mahaut.
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HISTOIRE DE FRANCE - III - Diaporama de Jacky Questel
Jeanne d’Arc, à la tête de son armée, part à l’assaut d’une ville occupée par les Anglais. • Jehanne ! nous comptons sur toi pour bouter l’envahisseur hors de France ! crie Mahaut. • - Une femme, mettre des troupes en fuite ! raille Thibaud. Tu rêves, ma petite sœur ! Elle ferait mieux de filer sa quenouille ou de garder ses moutons. • - Eh bien, regarde, tu verras ce que les femmes sont capables de faire lorsqu’elles agissent sur l’ordre de Dieu.
Chez les Capétiens, la couronne passe au fils du roi ou à son plus proche parent en négligeant les femmes. Or, un jour, Edouard d’Angleterre exige le trône de France parce que sa mère était la fille du souverain défunt ; en réa-lité il convoite notre pays dont Philippe le Bel vient de faire un grand et beau royaume. Alors éclate une guerre si longue qu’elle s’appelle la Guerre de Cent Ans. On ne se bat pas sans arrêt, mais, après une victoire ou une défaite puis une paix très courte, la lutte reprend à nouveau. C’est une sombre période ; les chevaliers tombent à Crécy, à Poitiers et à la famine ou aux épidémies s’ajoutent les massacres de pillards nommés "grandes compagnies".
Statue de Du Guesclin à Caen On trouve certes d’ excel-lents rois comme Charles V le sage, qui avec son capi-taine du Guesclin, parvient à chasser l’ennemi et à ré-tabir l’ ordre. Mais Charles VI devient fou, une guerre civile divise les Français, et finalement Charles VII ne possède presque plus de royaume… Cependant, à Domrémy, une bergère, Jeanne d’Arc, entend des voix qui lui ordonnent de délivrer notre pays ; elle part rencontrer le roi, puis guerroie à la tête d’ une armée, si bien que Charles VII est couronné à Reims en 1429.. En-suite elle sera prise par les Anglais et brûlée à Rouen. Mais elle a sauvé la France.
- Regarde ! murmure Anne ; Louis le onzième, avec sa houppelande brune et son petit chapeau garni de médailles, fait piètre figure aux côtés de Charles le Téméraire vêtu de soie et paré de Toison d’or. - Si j’étais roi, réplique Jean, je gou-vernerais comme notre sire… mais je m’habillerais comme le duc de Bourgogne ! - Si j’étais reine, je donnerais des fêtes comme celle-ci…, mais j’épouserais le fils du roi ! Ensuite ils ne dirent plus rien, parce que les acrobates commençaient à jongler et qu’on apportait de succulents plats.
Quand Louis XI monte sur le trône, la guerre de Cent Ans est finie et les Anglais chassés définitivement. Louis XI a la notion de ce que doit repré-senter un véritable état et veut faire de notre pays le plus respecté des royaumes. Il est prudent, perspicace, intelligent, tenace… mais aussi menteur, fourbe et cruel ; son principal adversaire, le duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, qu’il a invité pour ensuite le retenir prisonnier, va s’en aper-cevoir à ses dépens ! Il s’agit d’un grand roi malgré sa mine in-signifiante ; sans guerre, avec de bons trai-tés, il réunit onze provinces à la France, oblige les seigneurs toujours indisciplinés à lui obéir et, grâce à ses économies, remplit les coffres du Trésor. Le Duc de Bourgogne, principal ennemi du roi Louis XI.
Mais voici que survient un évènement plus important que des conquêtes ! Jusqu’à cette époque, on possédait seulement pour lire, des manuscrits rares et précieux, écrits ou enluminés par des moines. Or Gutenberg met au point l’imprimerie ; moins chers et reproduits facilement, les livres vont devenir innombrables. Avec le XV° siècle, le Moyen Age se termine, les temps modernes com-mencent. Désormais les façons de vivre ou de penser seront différentes, tandis que les découvertes de tous ordres se multiplieront.
AVION ET HELICOPTERE IMAGINES PAR LEONRD DE VINCI Léonard de Vinci présente son dernier tableau au roi François 1°. - J’aime beaucoup ce paysage, dit Claude, et encore plus le peintre lui-même. - Moi aussi, approuve Henri ; il est doux, souriant et connaît des quantités de choses nouvelles. Sais-tu qu’actuellement il dessine les plans d’une étrange machine qui volera dans les airs ? - Voyons, c’est impossible : seuls les oiseaux ont des ailes, et jamais un homme, même enfermé dans un char, ne parviendra à les imiter.
L’Italie fait l’admiration de tous à cause de sa civilisation et de son luxe, aussi Charles VII et Louis XII partent-ils à sa conquête. Ils en rapportent un art inso-lite, nouveau qui fait donner à cette pé-riode le nom de Renaissance. La Renaissance connaît son apogée sous un jeune roi très beau et très bra-ve : François 1°. Lui aussi réunit de va-leureux gentilshommes, comme Bayard, pour passer les Alpes, et il remporte en 1515 la victoire de Marignan. Mais il se heurte ensuite à Charles Quint, dont l’empire est immense ; battu à Pavie, fait prisonnier, il parvient cependant à garder la France intacte.
Mignonne, allons voir si la roseQui ce matin avoit descloseSa robe de pourpre au Soleil,A point perdu ceste vespréeLes plis de sa robe pourprée,Et son teint au vostre pareil.Las ! voyez comme en peu d'espace,Mignonne, elle a dessus la placeLas ! las ses beautez laissé cheoir !Ô vrayment marastre Nature,Puis qu'une telle fleur ne dureQue du matin jusques au soir !Donc, si vous me croyez, mignonne,Tandis que vostre âge fleuronneEn sa plus verte nouveauté,Cueillez, cueillez vostre jeunesse :Comme à ceste fleur la vieillesseFera ternir vostre beauté. Pierre de RONSARD (1524-1585) Mignonne, allons voir si la rose (A Cassandre) Un des plus célèbres poèmes de cette période. La langue française avait déjà bien évolué et ressemblait fort à la nôtre,
Cette époque compte de grands poètes : Ronsard, Marot ; des écrivains célèbres : Montaigne et Rabelais ; des artistes Bernard Palissy ; des architectes : Pierre Lescaut et Philippe Delorme, qui construisent le Louvre, les Tuileries, mais aussi des savants et des médecins comme Ambroise Paré.. François 1° attire également à sa cour des peintres étrangers comme Léo-nard de Vinci, le peintre de la célèbre Joconde. Bernard PALISSY RABELAIS
A la suite de Christophe Colomb, qui en 1492, a découvert l’Amérique, de hardis navigateurs partent en exploration, et le Français Jacques Cartier aborde au Canada. Les caravelles rentrent chargées de produits étranges : café, tabac, thé, maïs, cacao…
Henri IV jouant avec ses enfants. Le courtisan est surpris et choqué de voir son roi à quatre pattes, servant de cheval à son fils - Je suis plus fier de voir les Français mettre la poule au pot tous les dimanches que d’avoir remporté de brillantes victoires ! déclare Henri IV. - Le peuple le sait et vous aime beaucoup, répond Vincent. Une lueur espiègle étincelle dans les yeux de Gabrielle, qui réplique : - Mais certains sujets sont mécontents… - Lesquels ? - Les poules, Sire ! Tous les trois éclatent de rire.
Voici les restes de la citadelle de Montségur, dernier refuge des huguenots ou cathares, qui tomba au prix de grands massacres. Jusqu’alors il n’y avait dans notre pays qu’une seule religion ; or, pendant la Renaissance, des Français se séparent du catholicisme pour devenir protestants (on disait huguenots) et adhérer à la Réforme à la suite de Calvin et de Luther. Si le règne d’Henri II ne souffre pas trop de cette division, pendant celui de Charles IX et d’Henri III les deux partis se livrent à une vé-ritable guerre civile. Le peuple est très malheureux : terres dévas-tées, famine, épidémies, bandes de brigands. On se croirait revenu au Moyen Age.
Finalement, c’est un huguenot qui monte sur le trône : Henri IV. Il doit se battre car les catho-liques ne veulent pas de lui (victoires d’Arques, d’Ivry) ; mais ensuite il se convertit et pour réconcilier ses sujets il promulgue l’édit de Nantes, qui donne à chacun le droit de choisir sa religion. C’est un roi courageux, très bon, gai ; avec son ministre Sully il veut rendre la France opulente et ses habitants heu-reux : pour cela , il encourage l’agriculture mais également l’industrie.
Un fanatique, Ravaillac, poignarde Henri IV en 1610, alors que son fils a seulement neuf ans. Les troubles recommencent jusqu’à ce que le roi, Louis XIII, soit assez grand pour régner. Il nomme un excellent Premier ministre : le Cardinal de Richelieu.