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DEFINITIONS. AES= contact percutan? (piqure , coupure) ou contact cutan?o-muqueux avec du sang ou un liquide biologique , contenant du sang ou potentiellement infect? . Accident d'exposition sexuel = rapport non prot?g? avec un partenaire infect? . . AES=Un risque pour les soignants un risque pou
E N D
1. AE au VIH ( sang et sexuel) Élisabeth BOUVET
Hôpital Bichat Claude Bernard ,
GERES
2. DEFINITIONS AES= contact percutané (piqure , coupure) ou contact cutanéo-muqueux avec du sang ou un liquide biologique , contenant du sang ou potentiellement infecté .
Accident d’exposition sexuel = rapport non protégé avec un partenaire infecté .
3. AES=Un risque pour les soignants un risque pour les patients The main concerns for daily clinical practice lie with hepatitis B, hepatitis C and HIV as chronic infection with these viruses are is common than for most other pathogens.
Very broadly, one can distinguish between two categories of exposures.
?
The first is associated with hollow-bore needles, especially those used to access blood vessels.
?
The rate of injury is about 1 every 10 years in nursing staff, the group which most commonly performs such procedures. Although these injuries are rare, hollow needles contain blood and are associated with an individually high risk.
?
This has contributed to the fact that most cases of documented occupational infections have occurred in nurses.
?
The second category is that of surgeons, who are often exposed during suturing using full-bore needles.
?
Although the quantity of blood inoculated by these injuries is low, the cumulative risk is high due to the fact that such accidents are about 100 times more frequent. Approximately 10-15% of surgeons of the pre-vaccination era had markers for past infection in France.
?
Finally, and although that risk is much, much lower, one must mention the risk to the patients of an infected surgeon. This has been described in approximately 500 Patients of 70 surgeons who were chronic carriers for HBV, HCV or HIV throughout the World. The main concerns for daily clinical practice lie with hepatitis B, hepatitis C and HIV as chronic infection with these viruses are is common than for most other pathogens.
Very broadly, one can distinguish between two categories of exposures.
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The first is associated with hollow-bore needles, especially those used to access blood vessels.
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The rate of injury is about 1 every 10 years in nursing staff, the group which most commonly performs such procedures. Although these injuries are rare, hollow needles contain blood and are associated with an individually high risk.
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This has contributed to the fact that most cases of documented occupational infections have occurred in nurses.
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The second category is that of surgeons, who are often exposed during suturing using full-bore needles.
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Although the quantity of blood inoculated by these injuries is low, the cumulative risk is high due to the fact that such accidents are about 100 times more frequent. Approximately 10-15% of surgeons of the pre-vaccination era had markers for past infection in France.
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Finally, and although that risk is much, much lower, one must mention the risk to the patients of an infected surgeon. This has been described in approximately 500 Patients of 70 surgeons who were chronic carriers for HBV, HCV or HIV throughout the World.
4. Personnel soignant et Risques de transmission virale par exposition au sang en milieu de soinsAFRIQUE Elisabeth ROUVEIX Elisabeth BOUVET
GERES
5. Risque de transmission La mise à disposition des ARV devrait s’accompagner d’une prise en charge globale des patients infectés par le VIH en milieu hospitalier
Elle devrait générer une augmentation des soins chez les patients infectés
Et une augmentation des gestes invasifs chez ces patients infectés (prélèvements, injections, perfusions, interventions chirurgicales , radiologie invasive …) et donc du risque d’AES pour les soignants
Et donc augmentation de la transmission des agents infectieux transmis par le sang
et aussi de la transmission des autres agents infectieux associés( tuberculose, virus, bactéries…)
6. Principaux agents en cause Les 3 principaux
VIH
VHC
VHB Autres cas recensés
SIV
Paludisme
Syphilis
Fièvres hémorragiques...
7. Contamination virale des liquides biologiques
8. Infections VIH professionnelles recensées dans le Monde Cas documentés : les définitions varient selon les pays. En France, seuls les cas ayant séroconverti dans un délai de 6 mois après un accident dûment identifié sont considérés comme prouvés. La plupart des autres pays ne fixent pas de délai précis pour la positivation des anticorps anti-VIH. Aux Etats-Unis, la positivité de la source vis à vis du VIH n’est pas exigée. Lorsque un objet traînant est en cause, le typage de la souche virale en cause est de plus en plus pratiqué, permettant parfois d’identifier le patient source. Si la plupart des cas sont typiques : séroconversion dans un délai de 2-3 mois après un accident documenté au contact d’un patient infecté par le VIH, certains cas peuvent être considérés soit comme possibles, soit comme prouvés selon les critères utilisés: il a donc été choisi de les classer selon les définitions de chaque pays. 6 nouveaux cas ont été rapportés depuis le dernier rapport de décembre 1997.
Cas possibles : les définitions sont encore plus variables. 24 nouveaux cas possibles ont été rapportés.
Reste du monde : Plus de 90% des infections VIH professionnelles rapportées l’ont été dans des pays développés bénéficiant d’un système de surveillance. Ainsi seuls 5 cas ont été décrits en Afrique (4 Afrique du Sud et 1 en Zambie) et aucun en Asie du Sud-Est.Cas documentés : les définitions varient selon les pays. En France, seuls les cas ayant séroconverti dans un délai de 6 mois après un accident dûment identifié sont considérés comme prouvés. La plupart des autres pays ne fixent pas de délai précis pour la positivation des anticorps anti-VIH. Aux Etats-Unis, la positivité de la source vis à vis du VIH n’est pas exigée. Lorsque un objet traînant est en cause, le typage de la souche virale en cause est de plus en plus pratiqué, permettant parfois d’identifier le patient source. Si la plupart des cas sont typiques : séroconversion dans un délai de 2-3 mois après un accident documenté au contact d’un patient infecté par le VIH, certains cas peuvent être considérés soit comme possibles, soit comme prouvés selon les critères utilisés: il a donc été choisi de les classer selon les définitions de chaque pays. 6 nouveaux cas ont été rapportés depuis le dernier rapport de décembre 1997.
Cas possibles : les définitions sont encore plus variables. 24 nouveaux cas possibles ont été rapportés.
Reste du monde : Plus de 90% des infections VIH professionnelles rapportées l’ont été dans des pays développés bénéficiant d’un système de surveillance. Ainsi seuls 5 cas ont été décrits en Afrique (4 Afrique du Sud et 1 en Zambie) et aucun en Asie du Sud-Est.
9. Risque de transmission du VIH, VHC et VHB
10. Taux de transmission Après piqûre VHB 30%
Après piqûre VHC 3%
Après piqûre VIH 0,3%
Après CCM VIH 0,03%
12. Définitions (dans le cadre de la surveillance) Séroconversion professionnelle documentée
AES
sérologie de base négative (8 jours avant / 4 semaines après l’AES)
séroconversion entre 4 semaines et 6 mois après l’AES (ou apparition d’une PCR positive)
Infection présumée (VIH)
- soignant VIH+
- pas d’autres facteurs de risque
- notion d’exposition professionnelle
13. Infections VIH professionnellesdans le monde
14. Infections VIH professionnelles prouvées dans le monde Contact avec du sang : 90%
Patient «SIDA» : 76,5%
Exposition percutanée : 90%
Aiguille artère ou veine : 70%
15. Le risque global de contamination professionnelle dépend de
17. Infections VIH professionnelles en France (31-12-2007) 14 séroconversions documentées
13 blessures par piqûre, 1 projection oculaire, 9 patients sources au stade sida
34 infections présumées
17 piqûres, 7 coupures, 2 contacts sanguins prolongés sur peau lésée (circonstances inconnues dans 6 cas)
18. Nombre d’infections professionnelles VIH chez le personnel de santé selon l’année de l’accident - 31/12/2005
19. Infections VIH professionnellesselon la profession (31-12-2005)
20. 14 séroconversions VIHdocumentées (31-12-2007) 12 infirmier(e)s, 1 interne, 1 secouriste
13 Piqûres avec aiguille creuse
Prélèvement IV (1 sur chambre impl.) 8
Hémoculture 2
Pompeuse (traînant dans sac poubelle) 1
Ponction pleurale 1
Gaz du sang 1
1 projection massive au visage (secouriste)
Au moins 7 accidents évitables par l’application des précautions d’hygiène (rangement, recapuchonnage, aiguilles traînantes)
21. Facteurs de risque de transmission après exposition percutanée au VIH Cas USA, France, GB, Italie
33 séroconversions
91% piqûres
toutes avec aiguille creuse Témoins Cohorte CDC
679 AES sans
séroconversion
91% piqûres
1% avec aiguille pleine
23. Séroconversions VIHÉchecs de tri-thérapies post-exposition (1)
24. Séroconversions VIHÉchecs de tri-thérapies post-exposition (2)
25. Séroconversions professionnelles VHC chez le personnel de santé selon l’année de l’accident (31/12/2005)
26. Hépatites viralesMaladies professionnelles reconnuesdans le Régime Général de la Sécurité sociale
27. Incidence des AES chez les IDE( France) Incidence : 7,0 AES - 5,2 piqûres / 100 IDE / an (Raisin 2004)
L’incidence des AES et des piqûres divisée par 4 entre 1990 et 2000 (p<0,001; enquêtes GERES)
De 43 à 12 AES / 100 IDE / an
De 32 à 8 piqûres / 100 IDE / an
28. Fréquence des AES ( études publiées) Chirurgiens – Obstétriciens
France : 9,5 APC chir /an (Johanet)
USA : 6 APC /chir /an (Mc Cormick)
Fréquence des interventions avec au moins 1 APC = 1,7 à 6,9 % (Hussain, Gerberding, Tokars, Johannet)
Anesthésistes (Head-1990)
En milieu hospitalier : 1,3 / an
Infirmières de médecine et réanimation (GERES )
1990 : 0,32 piqûres / IDE / an
2000 : 0,08 piqûres / IDE / an
29. Impact des matériels de sécurité Enquête GERES France D. Abiteboul BEH 2002; 51
30. Taux de piqures / 105 matériels commandéspour les gestes IV : standard / sécuritéLamontagne, Abiteboul ( ICHE 2007)
31. Risque soignant soigné AES = risque de transmission du patient au soignant mais aussi du soignant au patient .
32. Quelles sont les conditions d’exposition au risque viral soignant soigné ? Le plus souvent, l’exposition du patient est consécutive à un AES du soignant (chirurgien le plus souvent) puis à un « recontact » du dispositif souillé avec les tissus (25% à 33% des gestes)
L’AES est plus à risque si méconnu : chirurgie
profonde, à l’aveugle
Certaines spécialités sont plus concernées : obstétrique,
cardio-thoracique, orthopédie…
Infection active, charge virale élevée, pas de traitement
33. VIH transmission soignant soigné . cas rapportés Les sujets sources ne se savaient pas infectés par le VIH
Mécanisme exact non retrouvé
Enquêtes rétrospectives
34. Chirurgie à risque de transmission soignant soigné
Chirurgie profonde
Palpation à l’aveugle
Site opératoire peu visible
Interventions prolongées
AES minimes non remarqués par les soignants
Portage chronique non connu
36. VIH Cas publiés Chirurgien orthopédiste de St Germain
patiente - séronégative en juin 1992
- procédures invasives en juin 1992 (prothèse totale de hanche) et février 1993 (ablation de la prothèse)
- découverte VIH+ en mai 1994
- pas de facteurs de risque
chirurgien
- arrêt de son activité professionnelle en octobre 1993
- découvert VIH+ (stade Sida) en mars 1994
- contamination datant de 1983?
- mécanisme de la transmission : accidents percutanés ?
37. VIH. = études
38. VHC (1) Au moins 10 cas rapportés
tous dans un contexte chirurgical et le plus souvent en chirurgie cardio-thoracique (lorsque spécialité précisée)
soignants impliqués : 5 chirurgiens, 3 anesthésistes et 2 membres de l ’équipe chirurgicale
peu d ’informations sur l ’infectiosité du soignant
mécanisme exact de la transmission le plus souvent inconnu
chirurgiens : respect des précautions standards mais accidents percutanés
anesthésistes : utilisation de seringues (contamination du produit injecté)
39. VHC (2) Etudes rétrospectives
10 publications précédentes
5 VHC+ supplémentaires découverts parmi 4172 patients testés
Anesthésistes = 3 cas avec nombreux cas secondaires = ré utilisation des seringues ???
Estimation du risque (Ross 2000)
Probabilité de transmission du VHC à l’occasion d’un AES par un chirurgien VHC-ARN + lors d’une intervention
1 / 7000 interventions
40. VHC Etudes rétrospectives
41. VHB Au moins 49 publications ? 500 patients contaminés
47 soignants impliqués
38 chirurgiens : 9 cardio-thoraciques, 8 obstétriciens, 8 généraux, 5 ORL, 3 orthopédistes
4 dentistes
9 non chirurgiens
tous Ag HBs+ et AgHBe+ sauf 6 chirurgiens AgHBe-, mais DNA VHB +
Estimations du risque (Bell 1992)
Probabilité de transmission du VHB à l’occasion d’un AES par un chirurgien VHB+
1 / 4 200 à 1 / 420 interventions
42. PREVENTION DES ACCIDENTS EXPOSANT AU SANG
43. GERES et Afrique 2008 « Recommandations de COTONOU » AISS/PACOH/GERES pour la protection des soignants vs risques infectieux :
Engagement des responsables
Politique nationale
Information des soignants
Ressources dédiés à la prévention des AES
Moyens pour les mesures précaution standart
Plan prévention
Programme de surveillance
Gestion des déchets
Soutien psychologique
Vaccination HBV
44. Maitrise des AES
Une approche pluridisciplinaire (MT, Hygiène, Soignants, Pharmacien, DSI, Service Economique…)
Un programme multifactoriel (formation, révision des procédures de soins, matériels de sécurité, application des PU-PS…)
Une action sur la durée (l’impact n’est mesurable que plusieurs années après, une meilleure information entraînant d’abord une augmentation des déclarations)
45. GERES et Afrique : les constatsANRS/ESTHER Connaissances insuffisantes : formations indispensables pour Prise de conscience des risques
Organisation des soins
Élimination des déchets
Incidence des AES? N gestes réalisés ?
Prélèvement veineux +++
le coût des mesures de sécurité
intégré dans les budgets destinés
aux soins de patients infectés
et négociés (comme les ARV)
Recommandations de COTONOU
(AISS/PACOH/GERES)
46. SURVEILLER LES AES
47. Exemple : impact d’une politique de prévention des AESBichat - Claude Bernard 1990 - 2002
49. RESPECTER LES MESURES GENERALES DE PREVENTION
50. La prévention des AESCirculaire DGS/DH du 20/04/98 Vaccination contre l ’hépatite B et contrôle Ac anti-HBs
Surveillance des AES pour : - guider les actions
- évaluer leur impact
Application des précautions standard
Mise à disposition de matériel de protection adapté (gants, masques, matériels de sécurité...)
Intégration de la sécurité dans l’organisation du travail
Formation et information du personnel
Diffusion d ’une conduite à tenir en cas d ’AES
51. Les « Précautions standard » (1) - Porter des gants pour tout risque de contact avec un liquide biologique contaminant, une lésion cutanée, des muqueuses, du matériel souillé ; porter des gants systématiquement si l’on est soi-même porteur de lésions cutanées
- Protéger toute plaie
- Se laver les mains immédiatement en cas de contact avec des
liquides potentiellement contaminants et systématiquement après
tout soin
- Se laver et /ou se désinfecter les mains après le retrait des gants,
entre deux patients, deux activités
52. Les « Précautions standard » (2) - Faire attention lors de toute manipulation d’instruments
pointus ou tranchants potentiellement contaminés
Ne jamais plier ou recapuchonner les aiguilles
- Ne pas dégager les aiguilles de seringues ou des systèmes de
prélèvement sous vide à la main
- Jeter immédiatement les aiguilles et autres objets piquants ou
coupants dans un conteneur adapté (Norme NFX 30-500)
- Porter un masque, des lunettes, une surblouse lorsqu’il y a un
risque de projection (aspirations trachéo-bronchiques,
endoscopies, chirurgie …)
53. Les « Précautions standard » (3) Ces mesures de base doivent être complétées par des mesures spécifiques à chaque discipline...
et par l’adoption de matériels de sécurité adaptés
54. ADOPTER DES MATERIELS DE SECURITE
55. Les matériels de sécurité Matériels conçus pour diminuer le risque d’AES
Hétérogénéité
Matériels invasifs avec systèmes de mise en sécurité de la partie vulnérante immédiatement après le geste et avant élimination (DM)
Matériels permettant la neutralisation des piquants/tranchants : collecteurs, destructeurs d’aiguilles
Systèmes sans aiguille (DM) : connecteurs pour perfusion…
Matériels à usage unique (éviter désadaptation)
Eléments barrières (DM, EPI) : gants, masques, visières, lunettes, casaques…
56. Critères de sécurité Une mise en sécurité la plus précoce possible :
Automatique > semi automatique > unimanuelle > bimanuelle
Une mise en sécurité la plus facile possible :
Automatique > semi automatique > unimanuelle > bimanuelle
Verrouillage irréversible + Indicateur de mise en sécurité
Eviter si possible les matériels:
à activation bimanuelle (si risque de rapprocher la main mineure de la partie vulnérante)
dont la sécurité est apportée par un élément extérieur
57. Evolution du concept : Les différentes générations
58. Critères de sécurité Une mise en sécurité la plus précoce possible :
Automatique > semi automatique > unimanuelle > bimanuelle
Une mise en sécurité la plus facile possible :
Automatique > semi automatique > unimanuelle > bimanuelle
Verrouillage irréversible + Indicateur de mise en sécurité
Eviter si possible les matériels:
à activation bimanuelle (si risque de rapprocher la main mineure de la partie vulnérante)
dont la sécurité est apportée par un élément extérieur
59. Prélèvement veineux= priorité Risques de piqûre ou contact
lors de l’ablation de l’aiguille de la veine du patient
si manipulation aig/corps de pompe pour protéger l’aiguille ou l’éliminer (désadaptation, recapuchonnage …)
si unité de prélèvement à ailettes, lors de l ’élimination (effet ressort dans le conteneur)
si matériel traînant (lit, champ, plateau, …)
60. Prélèvement veineux = un geste à protéger en priorité Le risque de contamination en cas d’accident est élevé
Geste fréquent
Accidents fréquents ( 50% des AES)
Le niveau 1
= le prélèvement veineux sous vide
61. Prélèvement veineux
62. Hémoculture Risques de piqûre
lors de la ponction des flacons
au retrait de la veine du patient
à l’élimination du système à ailettes
63. Hémoculture
64. Perfusion (pose et dépose) Risque de piqûre avec le mandrin
au retrait du mandrin
à l ’élimination (objet traînant…)
Risque de piqûre avec dispositif à ailette
au retrait de la veine
effet ressort lors de l ’élimination
65. EpicraniennesMicroperfuseurs
66. Cathéters IV courts
67. Injection Risque de piqûre
au retrait de l’aiguille
Si recapuchonnage de l’aiguille
à l’élimination (objet traînant…)
Attention aux stylos injecteurs
68. Injection Attention aux SI (BEH 2002 n° 51): RR SI/sering SC non sécu = 5,67
69. Prélèvement capillaire Risque de piqûre si matériel inadapté (emploi d ’une aiguille creuse sous-cutanée)
recapuchonnage
élimination
Risques de piqûre si vaccinostyle, lancette non rétractable
élimination
70. Prélèvement capillaire
71. Elimination des matériels ATTENTION : risque de piqûre ou coupure liés au conteneur
72. Parmi 140 APC, 25% liés au conteneur - Enquête Médecine-Réa 1999-2000 du GERES
73. Collecteurs (2)- Enquête RAISIN nov03-mars04 - Signalement des AES liés aux collecteurs 42 APC rapportés, survenus dans 26 hôpitaux
Mécanismes:
A l’introduction dans le collecteur 50%
Matériel saillant d’un collecteur percé 23%
Matériel saillant de l’orifice 14%
Désolidarisation base/couvercle 7%
Ejection matériel lors chute collecteur 2%
Désadaptation avec encoche 2%
Constatations:
Les 3/4 des collecteurs ont un volume = 2 l.
Conflit système anti-reflux / matériel: 45% des cas
74. Collecteurs (3)
75. Matériels de sécurité : en résumé Le matériel de sécurité n’est qu’un volet de la prévention
Son choix doit être cohérent et concerté
Adhésion et formation de l’équipe sont indispensables
76. Gants et effet d’essuyage
77. Inoculum
79. Soins médicaux:
APC moins fréquents
APC graves
(aiguille creuse, gros calibre)
Peu de projections Soins chirurgicaux
APC très fréquents
APC peu graves
(aiguille pleine, essuyage)
Beaucoup de projections
80. Prise charge après AES Premiers soins
Evaluation du risque
prophylaxie
suivi médical
Conseil, soutien
81. EXPOSITION CUTANEE
Laver immédiatement à l’eau et au savon, puis rincer
Désinfecter AU MOINS 5 MINUTES
Dakin ++ (ou eau de javel 9° diluée au 5ème)
Polyvidone iodée en solution dermique
Alcool à 70°
82. Premiers soins EXPOSITION MUQUEUSE
Rincer immédiatement et abondamment
AU MOINS 5 MINUTES
au serum physiologique
ou à défaut à l’eau
83. Il faut un dispositif de prise en charge des AES Il y a peut-être un traitement anti-VIH à débuter
Délai le plus court possible si traitement nécessaire
Après 48 heures, c’est inutile
Connaître le statut du patient source permet d’éviter la plupart des traitements : intérêt d’un test « VIH rapide »
84. Dispositif post-AES
Toute personne
exposée devrait
avoir accès à Information
homogène, écrite
Démarches rapides
Avis d’un médecin
référent
Prophylaxie éventuelle Le but de ce dispositif post-AES est d’assurer à toute personne exposée une prise en charge de qualité, 24 h sur 24 quelque soit son lieu et son mode d’exercice. La circulaire du 9 avril 1998 insiste sur la nécessité de diffuser l’information sur ce dispositif tant au niveau de l’ensemble des intervenants potentiels qu’auprès des interessés. Le but de ce dispositif post-AES est d’assurer à toute personne exposée une prise en charge de qualité, 24 h sur 24 quelque soit son lieu et son mode d’exercice. La circulaire du 9 avril 1998 insiste sur la nécessité de diffuser l’information sur ce dispositif tant au niveau de l’ensemble des intervenants potentiels qu’auprès des interessés.
85. Evaluation du risque si exposition sexuelle Type de rapport = anal/ vaginal /oral , réceptif/insertif
Éjaculation ?
Sang ?
Lésion génitale= chancre, herpès,
Rapport traumatique
Rapport protégé ou non = rupture ou glissement
86. Evaluation du risque L’accident profondeur de la blessure
aiguille creuse, diamètre
geste IV ou IA
délai entre geste et AES
temps de contact si projection
La source clinique (SIDA, hépatite active)
charge virale, ARN-VHC+
traitements / résistance
87. Statut VIH du Patient source ? Si possible proposer sérologie VIH au patient source = test rapide ( résultat = 1h, confirmé par Elisa ) informer le labo de virologie ou de garde
Si personne source inconnue ou refus de test = rechercher facteurs de risque de VIH
88. La prophylaxie post exposition : efficacité ? Etudes animales :
analogues nucléosidiques et inhibiteur de protéases utilisés en PEP ralentissent évolution de l’infection VIH
le ténofovir donné dans les 24 heures suivant l’exposition et poursuivi 28 jours empêche la transmission virale (+/- rôle en pré-exposition ?)
Etude humaine : étude cas témoin ( CDC)
89. Les indications thérapeutiques Le traitement post exposition doit être réservé aux situations à risque identifiable de transmission VIH
Pour les autres situations, la balance risque iatrogène / bénéfice n’est pas en faveur de la mise en route d’un traitement
91. Recommandations de la circulaire du 3/04/03 : expo. Sexuelles et rapport Yeni
92. Recommandations de la circulaire de 2008 : autres expositions et rapport Yeni
94. Evaluation de la tolérance face à plusieurs TPE Etudes multicentriques
prospectives descriptives
réalisées de façon successive
1998-2001 : CombivirR + ViraceptR
2002 : CombivirR + KaletraR
2003 : CombivirR + VireadR
2004 : EpivirR + VireadR + ReyatazR/NorvirR
2005 : CombivirR + TelzirR/NorvirR Au point de vue de la méthode, il s’agit d’une étude prospective descriptive destinée à évaluer la nature et l’incidence des intolérances médicamenteuses observées sous cette nouvelle trithérapie antirétrovirale. La durée totale proposée pour cette étude est de 12 mois. L’expérience a montré que les données de tolérance chez les patients VIH+ ne peuvent être extrapolées à la population non malade des personnes récemment soumises au risque de transmission d’une infection par le VIH et prenant un traitement prophylactique. Il n’est donc pas possible de présumer du taux d’effets secondaires rencontrés avec l’association Reyataz, Norvir, Epivir et Viread. Toutefois, si moins de 35% des personnes traitées par l’association Reyataz, Norvir, Epivir et Viread viennent à présenter des effets secondaires, l’inclusion de 200 personnes dans cette étude doit suffire à mettre en évidence une différence significative en faveur d’une meilleure tolérance par rapport aux associations Combivir + Kaletra ou Combivir + Viread. Le recrutement de ces 200 personnes apparaît envisageable en un maximum de 12 mois.
La mise en place de cette étude est programmée pour le 01/05/2004.Au point de vue de la méthode, il s’agit d’une étude prospective descriptive destinée à évaluer la nature et l’incidence des intolérances médicamenteuses observées sous cette nouvelle trithérapie antirétrovirale. La durée totale proposée pour cette étude est de 12 mois. L’expérience a montré que les données de tolérance chez les patients VIH+ ne peuvent être extrapolées à la population non malade des personnes récemment soumises au risque de transmission d’une infection par le VIH et prenant un traitement prophylactique. Il n’est donc pas possible de présumer du taux d’effets secondaires rencontrés avec l’association Reyataz, Norvir, Epivir et Viread. Toutefois, si moins de 35% des personnes traitées par l’association Reyataz, Norvir, Epivir et Viread viennent à présenter des effets secondaires, l’inclusion de 200 personnes dans cette étude doit suffire à mettre en évidence une différence significative en faveur d’une meilleure tolérance par rapport aux associations Combivir + Kaletra ou Combivir + Viread. Le recrutement de ces 200 personnes apparaît envisageable en un maximum de 12 mois.
La mise en place de cette étude est programmée pour le 01/05/2004.
96. Traitement et suivi Kit initial : 3-4 jours
Trace écrite de la consultation
+ remise d’un document au patient
Ré-évaluation par médecin référent
Suivi de 3 mois (rapport YENI)
97. Prévention des AES -En résumé Maîtriser les AES demande :
Une approche pluridisciplinaire (MT, Hygiène, Soignants, Pharmacien, DSI, Service Economique…)
Un programme multifactoriel (formation, révision des procédures de soins, matériels de sécurité, application des PU-PS…)
Une action sur la durée (l’impact n’est mesurable que plusieurs années après, une meilleure information entraînant d’abord une augmentation des déclarations)
98. Prévention des expositions sexuelles
C’est une autre histoire !!!