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Plan du cours. Mise en contexteLe levier financierLe BAII d'indiff?renceLes th?ories financi?res. 1. Mise en contexte. Nous avons dit la semaine derni?re qu'il y avait deux ?l?ments importants ? la d?cision de financement. Nous avons discut? de la r?union des capitaux ? la s?ance 11, et nous a
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1. Cours # 12 La structure de capital optimale
Chapitre 16
2. Plan du cours
3. 1. Mise en contexte
5. 2. Le levier financier
10. Comparaison entre la dette et les actions privilégiées :
Intérêts sur dette:
- déductibles d’impôt
- permettent des
- FM positifs qui reviennent aux actionnaires
Dividendes privilégiés :
- ne sont pas déductibles d’impôt
? Le financement par dette est donc que le financement par actions privilégiées (et a le même risque)
14. Conclusion Une augmentation de l’endettement entraîne:
Une augmentation
Une augmentation
La dette peut être profitable pour l’entreprise (effet de levier positif), mais il y a un compromis à faire entre le risque et le rendement
Comment savoir quel montant de dette est optimal?
Le montant optimal est propre à chaque entreprise
Il faut tenir compte des contraintes des créanciers
Il existe plusieurs théories qui tentent de déterminer la structure de capital optimale
15. 3. Le BAII d’indifférence Définition: Il s’agit du BAII pour lequel les actionnaires sont indifférents entre 2 structures de capital
Cette mesure peut être utile si on hésite entre 2 structures de capital (A et B). Nous cherchons le BAII tel que:
BPAA = BPAB
(BAII – IntérêtsA) X (1 – tm) = (BAII – IntérêtsB) X (1 – tm)
Nombre d’actions A Nombre d’actions B
Faiblesses:
Pose comme hypothèse qu’une augmentation du BPA se traduit par une augmentation de la valeur des actions
Ne tient pas compte du risque
16. Exemple
20. 4. Les théories financières
22. Donc, la véritable question qu’on doit se poser est:
Nous allons voir 4 théories qui tenteront de répondre à cette question:
Théorie traditionnelle
Théorie de Modigliani et Miller (M&M) sans impôt
Théorie de M&M avec impôt
Théorie du compromis statique
23. Avant d’aller plus loin, définissons certaines variables auxquelles nous référerons à travers les différentes théories:
D = Dette
E = Fonds propres
D / E = Ratio dette / fonds propres
VL = valeur d’une entreprise (leveraged)
VU = valeur d’une entreprise (unleveraged)
RE = taux exigé par les actionnaires ordinaires
REL = taux exigé par les actionnaires ordinaires de la société endettée
REU = taux exigé par les actionnaires ordinaires de la société non endettée
RD = taux exigé par les créanciers
Rappel: La valeur d’une entreprise est égale à
24. Ratio D/E
25. 1. Approche traditionnelle
Hypothèses de base:
Le taux exigé par les créanciers (RD) est à celui exigé par les actionnaires (RE)
RD et RE sont peu importe le niveau de dette
Lorsque la dette augmente, on observe 1 effet:
Une du CMPC puisqu’on accorde plus de poids à une source de financement
Faiblesse de cette approche:
Quand on augmente la dette, on augmente la variabilité des rendements, et donc on augmente le risque. Pourtant, on considère que les taux de rendement exigés sont constants
27. 2. Théorie de M&M sans impôt
Hypothèses de base:
Marché parfait (informations connues)
Pas d’impôt (ni personnel ni corporatif)
Pas de
Lorsque la dette augmente, on observe 2 effets:
Plus de poids pour une source de financement moins coûteuse: CMPC
(c’est l’effet 1 de l’approche traditionnelle)
L’ajout de dette entraîne une augmentation du risque de l’entreprise, ce qui fait augmenter le taux de rendement exigé par les actionnaires RE : CMPC
29. Ceci nous amène aux 2 propositions de M&M (sans impôt) :
Proposition I : VL = VU
où :
? La valeur d’une société est indépendante de sa structure financière (la structure de capital n’a aucun effet sur le coût du capital global)
Proposition II :
? Le coût des fonds propres d’une société est une fonction linéaire positive de sa structure financière
31. Exemples (M&M sans impôt)
32. Exemples (M&M sans impôt)
33. 3. Théorie de M&M avec impôt
Hypothèses de base:
On tient compte de l’impôt que les entreprises doivent payer (pas d’impôt personnel)
Il n’y a toujours pas de coût de faillite
Impact de l’impôt corporatif sur la dette:
Les intérêts sont déductibles d’impôt (alors que les dividendes ne le sont pas)
Permet à l’entreprise de réaliser des
(FM qui reviennent aux actionnaires)
Effet sur la SC optimale:
Les entreprises préfèrent se financer par dette afin de profiter des économies d’impôt
La structure de capital optimale est celle qui
35. Nous retrouvons alors les 2 propositions de M&M révisées pour tenir compte de l’effet de l’impôt corporatif:
Proposition I :
où
? La valeur de la firme non endettée est inférieure à la valeur de la firme endettée.
Proposition II :
37. Exemples (M&M avec impôt)
38. Exemples (M&M avec impôt)
39. Les coûts de faillite
40. 4. Théorie du compromis statique
Nouvelle théorie qui tient compte des éléments précédents et qui inclut la probabilité de détresse financière
Effet 1:
Effet 2:
Effet 3:
Effet 4:
42. 1. Liquidation :
L’entreprise arrête ses opérations et vend ses actifs pour rembourser les créanciers.
Coûts de faillite : - directs :
- indirects :
2. Restructuration financière :
L’entreprise émet des actions et rembourse ses dettes (ou restructure sa dette). Elle continue ses opérations.
Coûts : - frais d’émission
- mauvaise réputation
- frais administratifs et juridiques
43. Ainsi, lorsque l’entreprise augmente son niveau d’endettement, on observe 2 effets contraires :
Effet positif
Effet négatif
Afin de pouvoir déterminer s’il serait avantageux d’augmenter le niveau d’endettement, il faut savoir si les économies d’impôt sont plus ou moins importantes que les coûts de détresse financière.
44. Au départ, quand on augmente la dette alors que l’endettement total est encore relativement faible, les coûts de détresse sont peu importants:
Donc : -
-
Passé un certain point, l’augmentation de la dette amène un niveau d’endettement total trop élevé et les coûts de détresse deviennent très importants car la probabilité de détresse est élevée:
Donc : -
-
47. Conclusion D’après les différentes théories financières, on sait qu’il y a une structure de capital optimale
Problème : il est très difficile de la calculer exactement
Donc on se rabat sur certains outils comme le BAII d’indifférence
48. Examens antérieurs