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Historique. . Agir 33. 25 ans de projet OMS pour la pr?vention secondaire du risque alcool. 1983 ? 1989: d?veloppement et validation de l'AUDIT1985-1992: ?tudes contr?l?es randomis?es pour valider l'intervention br?ve1992-1998: formations au RPIB dans les soins de sant? primaires1998-2004: progr
E N D
1. Repérage précoce et intervention brève – RPIBLes mésusages d’alcool Le Puy en Velay – 18 Octobre 2007
Docteur Philippe CASTERA
Réseau agir 33
2. Historique
3. 25 ans de projet OMS pour la prévention secondaire du risque alcool 1983 – 1989: développement et validation de l’AUDIT
1985-1992: études contrôlées randomisées pour valider l’intervention brève
1992-1998: formations au RPIB dans les soins de santé primaires
1998-2004: programme de large diffusion
Depuis: intégration dans les politiques publiques.
4. Et en France? Depuis 1998: programme « Boire moins, c’est mieux » et ANPAA, jusqu’en 2006.
2004: validation du FACE
2003-2005: étude de faisabilité en France en Médecine générale par AGIR 33 (FASQSV)
2005-2006: bilan par l’OFDT des actions françaises sur 5 régions.
2006: circulaire pour le développement du RPIB en France.
5. Le risque alcool
8. Au travail
Un accident du travail sur 5
40% des accidents de trajet mortels
Absentéisme x 2 à 5 chez les buveurs excessifs
9. Nos attitudes
10. Le paternaliste« Ne fais aux autres que ce que tu souhaiterais qu’ils te fassent » Médecin altruiste, qui détient le savoir, et qui par bienveillance et devoir, veut changer le comportement de son patient dans le sens qu’il considère bon pour lui.
Attitude centrée sur le médecin
11. L’autonomiste« Ne fais aux autres que ce qu’ils souhaitent qu’on leur fasse » Médecin privilégiant l’autodétermination des patients, ses préférences.
Soucieux des droits de l’homme et donc de ceux de son patient, il cherche à favoriser son autonomie.
Attitude centrée sur le malade
12. Le collectiviste« Ne fais aux autres que ce qui est bon pour tous » Médecin soucieux de l’utilité et animé par un sentiment de justice, notamment sociale.
La solidarité est le fondement moral de cette attitude.
Attitude centrée sur la société
13. Le « mutualiste »« Ne fais aux autres que ce que tu t’es engagé à faire pour eux, avec leur accord » Médecin ayant le respect de la personne et de la solidarité.
Les actions reposent sur un accord librement consenti.
Attitude de microconsensus ne privilégiant ni le médecin, ni le patient, ni la société
14. Selon les situations et notre histoire Nous adoptons inconsciemment ces diverses attitudes.
Même si la dernière est probablement la meilleure.
Améliorer la relation avec le patient, pour le motiver dans son changement, ceci suppose d’avoir conscience de ces enjeux, et d’adopter une nouvelle attitude.
15. La motivation est en soi La personne a le plus souvent en elle les motivations nécessaires au changement.
Le changement, processus naturel, se produit le plus souvent sans intervention externe volontaire.
La personne sera plus volontiers convaincue par ses propres désirs, ses propres capacités, raisons et besoins de changer.
16. La confiance Le sentiment d’efficacité personnelle, la confiance dans les chances de réussir, est un bon indicateur de la possibilité de changement.
La confiance du professionnel du soin influence également le résultat du patient.
17. Le soignant La façon dont il dialogue supplante largement les supports théoriques et les techniques mis en jeu, dans le résultat.
Être empathique de façon appropriée
Chaleureux sans être possessif
Authentique
Tout ceci nécessitant une écoute réflective bien contrôlée.
18. le médecin généraliste et les mésusages d’alcool. PRS alcool Aquitaine
19. La moitié de toute la mortalité liée à l'alcool concerne des consommateurs non-dépendants Augmentation de la mortalité globale
? dès 2 verres/j chez la femme,
? dès 3 verres/j chez l’homme.
20. La consommation à risque d'alcool c’est 1/3 des hommes1/10 des femmes (de 16 et 55 ans) qui consultent un médecin généraliste en Aquitaine soit 70 à 140 de vos patients
25 à 70 vont en mourir Ces données sont issues de l ’enquête alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d’Aquitaine menées en décembre 2000 par l’ORSA (observatoire régional de la santé). Dans cette enquête différents profils avaient été retenus: profil sans risque, profil à risque sans dépendance et profil à risque avec probabilité de dépendance.
En Aquitaine, par rapport aux autres régions françaises, la clientèle masculine des médecins généralistes se caractérise par une plus grande fréquence des profils à risque (33,8%, versus 30,3%)
Derrière ce chiffre général une situation plus contrastée avec une plus grande fréquence des profils à risque sans dépendance (27, 7 % versus 20,8%) et une moindre fréquence des profils à risque avec dépendance (6,1% versus 9,5%)
Ces données sont issues de l ’enquête alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d’Aquitaine menées en décembre 2000 par l’ORSA (observatoire régional de la santé). Dans cette enquête différents profils avaient été retenus: profil sans risque, profil à risque sans dépendance et profil à risque avec probabilité de dépendance.
En Aquitaine, par rapport aux autres régions françaises, la clientèle masculine des médecins généralistes se caractérise par une plus grande fréquence des profils à risque (33,8%, versus 30,3%)
Derrière ce chiffre général une situation plus contrastée avec une plus grande fréquence des profils à risque sans dépendance (27, 7 % versus 20,8%) et une moindre fréquence des profils à risque avec dépendance (6,1% versus 9,5%)
21. Les problèmes d’alcool ne se limitent pas à l’alcoolodépendance
22. Les mésusages d’alcool: qui? 1- Le patient dépendant: qui a perdu la maîtrise sur sa consommation.
? la Prise en charge est multidisciplinaire dont une orientation spécialisée
23. Non usage : absence de consommation. Ce non usage peut être, notamment, primaire ou secondaire (souvent appelé “ abstinence ” pour les alcoolo-dépendants).
Mésusage : rassemble toutes les conduites d’alcoolisation comportant soit un ou plusieurs risques objectifs, soit des dommages induits (dont l’alcoolo-dépendance) et justifiant donc une intervention. Sont différenciés l’usage à risque, l’usage nocif et l’usage avec dépendance.
usage à risque : toute conduite d’alcoolisation qui bien que sans dommages induits et sans dépendance à l’alcool, associe :
- Une consommation supérieure aux seuils de l’OMS,
- Toute consommation en situation de risque (grossesse, conduite de véhicule, association à certains médicaments, pathologie particulière..)
On parle de consommateur à risque.
· usage nocif : toute conduite d’alcoolisation qui associe :
- l’existence d’au moins un dommage physique, psychique ou social induit par l’alcool, et
- l’absence de dépendance à l’alcool.
On parle de consommateur à problème(s).
· Usage avec dépendance : toute conduite d’alcoolisation caractérisée par une perte de la maîtrise de la consommation.
On parle de consommateur alcoolodépendantNon usage : absence de consommation. Ce non usage peut être, notamment, primaire ou secondaire (souvent appelé “ abstinence ” pour les alcoolo-dépendants).
Mésusage : rassemble toutes les conduites d’alcoolisation comportant soit un ou plusieurs risques objectifs, soit des dommages induits (dont l’alcoolo-dépendance) et justifiant donc une intervention. Sont différenciés l’usage à risque, l’usage nocif et l’usage avec dépendance.
usage à risque : toute conduite d’alcoolisation qui bien que sans dommages induits et sans dépendance à l’alcool, associe :
- Une consommation supérieure aux seuils de l’OMS,
- Toute consommation en situation de risque (grossesse, conduite de véhicule, association à certains médicaments, pathologie particulière..)
On parle de consommateur à risque.
· usage nocif : toute conduite d’alcoolisation qui associe :
- l’existence d’au moins un dommage physique, psychique ou social induit par l’alcool, et
- l’absence de dépendance à l’alcool.
On parle de consommateur à problème(s).
· Usage avec dépendance : toute conduite d’alcoolisation caractérisée par une perte de la maîtrise de la consommation.
On parle de consommateur alcoolodépendant
24. Quels mésusages et qui ?
25. Reconnaître un usage à risque, c’est:
1- Identifier des seuils de consommation, au delà desquels le risque augmente.
26. Les recommandations de l’INPESadaptées de l’OMS(1 unité = 1 verre standard = 10 g d'alcool)
Une bouteille de vin (75 cl) : 7 verres
Une bouteille de whisky (70 cl): 22 verres
Une cannette de bière (33 cl): 1,5 verre
Le verre ou unité internationale alcool (UIA) permet d ’évaluer la quantité d ’alcool ingérée qui est indépendante du type de boisson car la taille des verres est inversement proportionnelle à la teneur en alcool de la boisson
Chaque verre de boisson servi au café ou au restaurant peut être considéré comme contenant la même quantité d’alcool
Attention un verre à la maison est souvent beaucoup plus rempli qu’un verre au bistro !
Attention la bière peut être « standard » (5°) ou forte (9°) et la taille du contenant variable.(25, 33, ou 50 cl)
nombre UIA = volume en ml x pourcentage d’alcool en volume (degré) x 0,8
ou volume en cl x pourcentage d’alcool en volume (degré) x 8 / 1000
(0,8 étant la densité de l ’alcool éthylique)
Donner une fiche avec les équivalences des différentes bouteilles.
Le verre ou unité internationale alcool (UIA) permet d ’évaluer la quantité d ’alcool ingérée qui est indépendante du type de boisson car la taille des verres est inversement proportionnelle à la teneur en alcool de la boisson
Chaque verre de boisson servi au café ou au restaurant peut être considéré comme contenant la même quantité d’alcool
Attention un verre à la maison est souvent beaucoup plus rempli qu’un verre au bistro !
Attention la bière peut être « standard » (5°) ou forte (9°) et la taille du contenant variable.(25, 33, ou 50 cl)
nombre UIA = volume en ml x pourcentage d’alcool en volume (degré) x 0,8
ou volume en cl x pourcentage d’alcool en volume (degré) x 8 / 1000
(0,8 étant la densité de l ’alcool éthylique)
Donner une fiche avec les équivalences des différentes bouteilles.
27. Les recommandations de l’INPES Usage ponctuel:
Jamais plus de 4 verres par occasion.
Usage régulier :
Pas plus de 21 verres par semaine chez l'homme
(3 verres/jour en moyenne);
Pas plus de 14 verres par semaine chez la femme
(2 verres / jour en moyenne);
Un jour sans alcool par semaine
28. 2- Identifier des circonstances où les consommations sont dangereuses. Reconnaître un usage à risque, c’est aussi:
29. Pas d’alcool dans les circonstances suivantes: Grossesse,
Enfance,
Pathologie particulière (hépatite..),
Dette de sommeil,
Conduite de véhicule, machine dangereuse,
Responsabilités nécessitant de la vigilance,
Avec certains médicaments,
Alcoolodépendant abstinent...
30. Le problème des ivresses Aquitaine deuxième région après la Bretagne,
Alcoolisation festive des jeunes avec un risque élevé:
D’accidentologie
De criminalité (agresseur ou victime)
De pathologies aiguës (comas éthyliques, pancréatites aiguës).
31. Le généraliste est légitime (1)
70% de la population française voit une fois dans l'année le médecin généraliste
l ’efficacité de son intervention est démontrée : 25 à 40% de ses patients consommateurs à risque réduisent leur consommation de façon durable.
32. Le généraliste est légitime (2) Les patients manifestent une confiance très élevée en leur médecin.
Les patients trouvent légitime que leur médecin leur parle de leur consommation d’alcool.
Mais seulement 7% des patients ont parlé d’alcool avec leur médecin dans l’année.
Michaud et Coll. Alcool, Tabac, Drogue: le public fait confiance aux médecins. Rev. Prat. 2003; 17(621): 605-608
33. Que peuvent faire les MG ? Repérer
les personnes qui ont une consommation à risque ou nocive
Et quelques alcoolo-dépendants
Utiliser l’intervention brève pour:
Eviter le passage à la dépendance
Réduire les risques
Réduire les dommages
Conseiller, accompagner, orienter les alcoolodépendants Auprès de qui orienter les personnes les plus en difficulté avec l’alcool, en particulier les alcoolodépendants ?
La prise en charge des patients alcoolo dépendant doit être individualisée et globale, médico-psycho-sociale. Elle nécessite le plus souvent en lien avec le médecin généraliste, l’intervention d ’une équipe pluridisciplinaire. Elle doit prendre en compte l ’environnement familial. Le soutien des associations d ’anciens buveurs peut être essentielle.
- CCAA
- équipe de liaison en addictologie
- réseau alcool Auprès de qui orienter les personnes les plus en difficulté avec l’alcool, en particulier les alcoolodépendants ?
La prise en charge des patients alcoolo dépendant doit être individualisée et globale, médico-psycho-sociale. Elle nécessite le plus souvent en lien avec le médecin généraliste, l’intervention d ’une équipe pluridisciplinaire. Elle doit prendre en compte l ’environnement familial. Le soutien des associations d ’anciens buveurs peut être essentielle.
- CCAA
- équipe de liaison en addictologie
- réseau alcool
34. Les mésusages d’alcool Repérer
35. Différents niveaux de repérage Systématique: tous les patients dont on est médecin traitant, au cours de l’année ? souhaitable
Opportuniste: devant des signes d’alerte ou lors de campagnes de sensibilisation ? par défaut
36. Un repérage urgent face à des signes d’alerte (1) Somatiques :
Hypertension artérielle,
Asthénie,
Variation de poids,
Troubles digestifs,
Diabète,
Accidents répétés,
Résultats biologiques perturbés: GGT, TG, VGM
Recours plus fréquent aux soins
37. Un repérage urgent face à des signes d’alerte (2) Psycho-comportementaux:
Anxiété,
dépression,
troubles du sommeil,
agressivité,
troubles sexuels,
Troubles du comportement
Autres addictions.
38. Un repérage urgent face à des signes d’alerte (3) Difficultés relationnelles et socio-professionnelles:
Problèmes conjugaux, difficultés familiales,
Demande d’un membre de la famille concernant un mésusage d’alcool d’une autre personne de cette famille,
Difficultés au travail,
Difficultés financières.
39. Repérage par le F.A.C.E. A quelle fréquence vous arrive-t-il de consommer des boissons contenant de l ’alcool ?
Réponses :
0 = « jamais »,
1 = « une fois par mois ou moins »,
2 = « 2 à 4 fois par mois »,
3 = « 2 à 3 fois par semaine »,
4 = « 4 fois ou plus par semaine »
Combien de verres standards buvez-vous au cours d’une journée ordinaire où vous buvez de l’alcool ?
Réponses :
0 = « un ou deux »,
1 = « trois ou quatre »,
2 = « cinq ou six »,
3 = « sept à neuf »,
4 = « dix ou plus »
Ces deux questions explorent avec précision les consommations et permettent d’établir la consommation déclarée d’alcool (CDA)
Mais les patients ont beaucoup de mal à situer le verre standard, ce qui oblige souvent à évaluer à partir des bouteilles par exemple.Ces deux questions explorent avec précision les consommations et permettent d’établir la consommation déclarée d’alcool (CDA)
Mais les patients ont beaucoup de mal à situer le verre standard, ce qui oblige souvent à évaluer à partir des bouteilles par exemple.
40. Repérage par le F.A.C.E. Votre entourage vous a-t-il fait des remarques au sujet de votre consommation d’alcool ?
Avez-vous déjà eu besoin d’alcool le matin pour vous sentir en forme ?
Vous arrive-t-il de boire et de ne plus vous souvenir ensuite de ce que vous avez pu dire ou faire ?
Pour ces trois dernières questions : non = 0, ou oui = 4
41. Une femme qui boit un verre par jour est positive au Face = faux positif.Une femme qui boit un verre par jour est positive au Face = faux positif.
42. Les mésusages d’alcool Intervenir
43. L’intervention brève : objectifs
44. L’intervention brève: principes Feed-back: restituer le repérage
Responsabiliser le patient
Advice : avis de modération.
Menu: moyens possibles.
Empathie: pas de jugement.
Self-efficacy: encourager.
45. 1 - Restituer le F.A.C.E.« le patient se situe »
Expliquer les seuils OMS et les verres standards
Expliquer les risques encourus au delà des seuils
Partager le diagnostic avec le patient
Dire par exemple:
Madame, Monsieur, le score du test que vous venez de passer…
…vous situe dans 1 consommation à faible risque; sauf dans les situations particulières (grossesse, maladie, traitement) votre consommation ne devrait pas nuire à votre santé. Connaissez vous le niveau de consommation à ne pas dépasser?
…vous place dans une « zone de risque »: êtes vous d’accord pour que nous en parlions?
…fait envisager des difficultés avec l’alcool: qu’en pensez vous?
Peut être est ce quelque chose dont nous pourrions parler ensemble
Et ceux qui sont dans la catégorie à risque
Je vous propose de vous dire quelques mots sur le risque alcool
Expliquer le risque alcool
Dire par exemple:
Toute activité comporte un risque, consommer de l’alcool aussi
Le risque alcool est souvent inconscient parce qu’il apparaît pour des consommations tout à fait admises socialement
Il commence à partir de 2 verres par jour pour les femmes et 3 verres par jour pour les hommes, pendant plusieurs années
Nous ne parlons pas ici d’alcoolisme mais bien de consommations « ordinaires »
Les risques encourus sont des risques sur la santé et peuvent diminuer l’espérance de vie
Dire par exemple:
Madame, Monsieur, le score du test que vous venez de passer…
…vous situe dans 1 consommation à faible risque; sauf dans les situations particulières (grossesse, maladie, traitement) votre consommation ne devrait pas nuire à votre santé. Connaissez vous le niveau de consommation à ne pas dépasser?
…vous place dans une « zone de risque »: êtes vous d’accord pour que nous en parlions?
…fait envisager des difficultés avec l’alcool: qu’en pensez vous?
Peut être est ce quelque chose dont nous pourrions parler ensemble
Et ceux qui sont dans la catégorie à risque
Je vous propose de vous dire quelques mots sur le risque alcool
Expliquer le risque alcool
Dire par exemple:
Toute activité comporte un risque, consommer de l’alcool aussi
Le risque alcool est souvent inconscient parce qu’il apparaît pour des consommations tout à fait admises socialement
Il commence à partir de 2 verres par jour pour les femmes et 3 verres par jour pour les hommes, pendant plusieurs années
Nous ne parlons pas ici d’alcoolisme mais bien de consommations « ordinaires »
Les risques encourus sont des risques sur la santé et peuvent diminuer l’espérance de vie
46. 2- Si mésusage, « parler intérêt de la réduction » Un conseil de modération est clairement donné au patient
Mais
Le changement de comportement appartient au patient.
Intérêt de la réduction
Dire par exemple
Pour ne pas courir de risque inutile pour votre santé, il serait intéressant de réduire votre consommation, qu’en pensez vous?
Ou encore
Les troubles x ou y que vous avez évoqués pourraient être liés à votre consommation d’alcool; pouvez vous envisager de la modifier et vérifier s’ils persistent…
De votre point de vue, quels bénéfices pourriez vous attendre d’une réduction de votre consommation d’alcool?Intérêt de la réduction
Dire par exemple
Pour ne pas courir de risque inutile pour votre santé, il serait intéressant de réduire votre consommation, qu’en pensez vous?
Ou encore
Les troubles x ou y que vous avez évoqués pourraient être liés à votre consommation d’alcool; pouvez vous envisager de la modifier et vérifier s’ils persistent…
De votre point de vue, quels bénéfices pourriez vous attendre d’une réduction de votre consommation d’alcool?
47. A ce stade Il est possible de situer la motivation à changer du patient
48. Le processus de changement D’après le cycle de Prochaska et Di Clemente: les 6 étapes d’un changement de comportement.
Au stade de contemplation, la personne n’envisage pas de changer son comportement dans les 6 prochaines mois: « je consomme de l’alcool et je n’ai pas l’intention d’arrêter. Je suis très bien comme ça. »
Au stade d’intention, le sujet envisage de changer ses habitudes dans un avenir relativement proche. Il pèse le pour et le contre: « je consomme de l’alcool, mais j’ai l’intention d’arrêter (ou de changer) bientôt. »
Au stade de préparation, la décision est prise et la personne se prépare au changement. Elle demande conseil, recherche des informations: « je consomme, mais j’ai décidé d’arrêter ou de modifier sérieusement ma consommation dans le mois qui vient. »
Au stade d’action, la personne modifie ses habitudes. Cela lui demande beaucoup d’attention et d’énergie au quotidien: « je suis en train de modifier ma consommation. »
Au stade de maintien, la personne évite de revenir au comportement antérieur: « j’ai modifié ma consommation depuis moins de 6 mois ».
D’après le cycle de Prochaska et Di Clemente: les 6 étapes d’un changement de comportement.
Au stade de contemplation, la personne n’envisage pas de changer son comportement dans les 6 prochaines mois: « je consomme de l’alcool et je n’ai pas l’intention d’arrêter. Je suis très bien comme ça. »
Au stade d’intention, le sujet envisage de changer ses habitudes dans un avenir relativement proche. Il pèse le pour et le contre: « je consomme de l’alcool, mais j’ai l’intention d’arrêter (ou de changer) bientôt. »
Au stade de préparation, la décision est prise et la personne se prépare au changement. Elle demande conseil, recherche des informations: « je consomme, mais j’ai décidé d’arrêter ou de modifier sérieusement ma consommation dans le mois qui vient. »
Au stade d’action, la personne modifie ses habitudes. Cela lui demande beaucoup d’attention et d’énergie au quotidien: « je suis en train de modifier ma consommation. »
Au stade de maintien, la personne évite de revenir au comportement antérieur: « j’ai modifié ma consommation depuis moins de 6 mois ».
49. Exercice: identifier les stades
Si ma femme vous a parlé de ma consommation d’alcool, c’est son problème.
50. Exercice: identifier les stades
Si je pouvais le faire, je modérerais ma consommation d’alcool.
51. Exercice: identifier les stades
J’ai peur de rechuter
52. 3- « comment réduire ?» Demander au patient comment il envisage de réduire sa consommation (question ouverte)
En cas de difficultés, lui suggérer des idées.
J’arrête le midi ou le soir
Je supprime les apéros…. Les méthodes pour réduire la consommation
Dire par exemple
Comment allez vous vous y prendre pour réduire votre consommation?
Puis si nécessaire faire des propositions
Réduire la fréquence (pouvoir prendre des repas sans vin, ou des soirées sans apéritif, ou des jours sans alcool,…)
Diminuer les quantités (à chaque apéritif, à chaque repas, lors de fêtes,…)
Modifier les habitudes de consommation (mettre 1 deuxième verre pour l’eau, …)
C’est à vous de faire votre choix
Objectifs
Repérer les circonstances où l’on boit le plus
Définir des conduites de rechange
Se donner des points de repères
Importance du journal de bord
Proposer des objectifs, laisser le choix
Les méthodes pour réduire la consommation
Dire par exemple
Comment allez vous vous y prendre pour réduire votre consommation?
Puis si nécessaire faire des propositions
Réduire la fréquence (pouvoir prendre des repas sans vin, ou des soirées sans apéritif, ou des jours sans alcool,…)
Diminuer les quantités (à chaque apéritif, à chaque repas, lors de fêtes,…)
Modifier les habitudes de consommation (mettre 1 deuxième verre pour l’eau, …)
C’est à vous de faire votre choix
Objectifs
Repérer les circonstances où l’on boit le plus
Définir des conduites de rechange
Se donner des points de repères
Importance du journal de bord
Proposer des objectifs, laisser le choix
53. 4- si résistance« En reparler ? » Vous pouvez toujours revenir en parler, je serais là pour vous aider.
Je peux vous donner un livret, au cas où vous souhaiteriez vous informer un peu plus.
Donner la possibilité d’en reparler lors d’une prochaine consultation,
Dire
Nous avons évoqué la question aujourd’hui d’une modification de votre consommation d’alcool
Je vous propose que nous en reparlions la prochaine fois que vous viendrez consulter (ou dans 6 mois, ou à l’occasion de…)
Mais de votre côté, n’hésitez pas si besoin à en reparler, même avant cela
A savoir
Une intervention brève peut se dérouler sur un seul entretien
Mais il est utilse de se donner la possibilité de se revoir
C’est un signal d’intérêt pour la démarche
Et cela permet de réévaluer le niveau de dépendance
Avec quel délai?
Selon vos possibilités, la disponibilité du patient, la dynamique de l’intervention
Optimum: entre 2 mois et un an
Donner la possibilité d’en reparler lors d’une prochaine consultation,
Dire
Nous avons évoqué la question aujourd’hui d’une modification de votre consommation d’alcool
Je vous propose que nous en reparlions la prochaine fois que vous viendrez consulter (ou dans 6 mois, ou à l’occasion de…)
Mais de votre côté, n’hésitez pas si besoin à en reparler, même avant cela
A savoir
Une intervention brève peut se dérouler sur un seul entretien
Mais il est utilse de se donner la possibilité de se revoir
C’est un signal d’intérêt pour la démarche
Et cela permet de réévaluer le niveau de dépendance
Avec quel délai?
Selon vos possibilités, la disponibilité du patient, la dynamique de l’intervention
Optimum: entre 2 mois et un an
54. 5- Résumer Résumer ce qui a été dit au cours de la consultation:
Redéfinir le mésusage du patient,
Intérêt de la réduction pour le patient,
Reformuler ce que le patient a prévu pour réduire sa consommation
Proposer de refaire le point lors d’une prochaine consultation. Reformuler les objectifs et résumer la situation
pour revenir à une consommation non dangereuse
Afin d’obtenir les bénéfices x ou y que nous avons évoqué ensemble
Pour passer en dessous du seuil de 3 (2) verres
Est-ce que j’ai bien résumé notre discussion?
Est ce que vous avez envie de tenter cette démarche?
Selon la réponse
Oui franc: on passe au livret « action » et à la proposition d’(accompagnement,
Non: « vous pouvez toujours revenir en parler »
Hésitation: prendre le temps et ne pas confronter
Reformuler les objectifs et résumer la situation
pour revenir à une consommation non dangereuse
Afin d’obtenir les bénéfices x ou y que nous avons évoqué ensemble
Pour passer en dessous du seuil de 3 (2) verres
Est-ce que j’ai bien résumé notre discussion?
Est ce que vous avez envie de tenter cette démarche?
Selon la réponse
Oui franc: on passe au livret « action » et à la proposition d’(accompagnement,
Non: « vous pouvez toujours revenir en parler »
Hésitation: prendre le temps et ne pas confronter
55. Restituer le test de repérage
Le risque alcool
Le verre standard
Intérêt de la réduction
Les méthodes pour réduire la consommation
Proposer des objectifs, laisser le choix
Donner la possibilité d’en reparler lors d’une prochaine consultation,
Remettre un livret ou un document écrit
Plan de l’intervention brève :
56. L’expérience de l’Aquitaine
57. Projet FAQSV 2003-2005 En Gironde (Réseau Agir 33):
107 médecins généralistes formés. Parmi eux 86 médecins généralistes ont pratiqué près de 15 000 repérages en un an (soit en moyenne 50/médecin)
En terme de diagnostic:
Plus de 3000 patients sont en mésusage
En terme d'interventions réalisées
77% conseil minimal
13% intervention approfondie
10% patient revu et consultation spécialisée
Pour 38% des patients: mésusage découvert
22,1% des patients sont passés en dessous des seuils à risque après une intervention brève
58. En Gironde (AGIR 33): 201 médecins généralistes formés et 343 médecins généralistes informés par la Déléguée santé prévention.
Dans le Pays Basque (RESAPSAD): 307 médecins généralistes ont été formés au RPIB ou ont eu un entretien confraternel
Dans les Landes (ANPAA) : 67 médecins généralistes formés
Dans le Lot et Garonne (ANPAA) : 89 médecins généralistes formés
En Dordogne (ANPAA/CH Vauclaire) : 73 médecins généralistes formés
Projet régional – Avril 2007: 737 MG formés et 343 informés