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Dans quel cadre avaient lieu les jeux du cirque et de la gladiature?. A l’origine, les spectacles de la gladiature et les jeux du cirque étaient organisés pour des raisons religieuses. Les pièces de théâtre et les courses de chars étaient faits pour faire honneur aux Dieux. .
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Dans quel cadre avaient lieu les jeux du cirque et de la gladiature? A l’origine, les spectacles de la gladiature et les jeux du cirque étaient organisés pour des raisons religieuses. Les pièces de théâtre et les courses de chars étaient faits pour faire honneur aux Dieux. Et les combats de gladiateurs étaient organisés pour les funérailles des hauts dignitaires romains.
Il y a près de 200 jours de fêtes par an. Il y a aussi des fêtes en l’honneur de Dieux, d’Empereurs et de généraux conquérants. Voici quelque noms de fêtes religieuses : Strena: onycélèbre les étrennes en début janvier. Vestalia:en l’honneur de Vestale 9 Juin. Neptunalia :en l’honneur de Neptune le 23 Juillet. . Volcanalia :la fête de Vulcain le 23 Août. October equus :on organise des courses de chars et on immole le cheval situé à la droite du conducteur. Son sang est versé sur le foyer de l’Etat. C’est une fête pendant laquelle toute guerre est abolie le 15 Octobre. Saturnales : fête du solstice d’hiver. En ce jour, les classes se mêlent, les esclaves commandent aux seigneurs et les seigneurs servent leurs esclaves, et la plus grande licence règne le 15 Décembre. MINOR YOANN
LES LIEUX DES JEUX DU CIRQUE Le CIRCUS MAXIMUS et le COLISEUM
Le CIRCUS MAXIMUS Le « Circus Maximus » veut dire en Français « le très grand cirque » Où et quand ? Le Circus Maximus fut construit sur l’ordre de Tarquin l’ancien au VIème siècle av J.C. dans la vallée de Murcia entre le Palatin et l’Aventin. Sa structure Le Circus Maximus a été dévasté par des incendies car ses gradins étaient en bois. Il fut reconstruit avec des gradins en pierre où l’on mettait des siège en bois. Il disposait d’une loge pour l’empereur et les personnes importantes. Au centre de la piste il y avait un muret (la spina) où se trouvait des statues et de petits obélisques. Néanmoins il y avait deux immenses obélisques au centre de la piste. Le Circus Maximus connaît son apogée au IIIème siècle, après les incendies, où il pouvait contenir 380 000 spectateurs
Ce que l’on y pratiquait On y pratiquait surtout des courses de chars et parfois des combats d’animaux. Reconstitution du Circus Maximus
Le COLISEUM Introduction Le Colisée est sur la place du Colisée, monument symbole de Rome, focalise l’attention, mais il est entouré d’autres monuments tels que le temple de Vénus et de Rome, de l’Arc de Constantin mais aussi des vestiges d’édifices.
La cause de la construction Après la mort de Néron et sa « damnatio memoriae » (après avoir tué la personne qui aurait dû être consul, il tue sa mère puis s’exile), la nouvelle dynastie au pouvoir entreprend une transformation radicale de la vallée, en construisant en dix ans, un immense amphithéâtre en pierre, symboliquement implanté au milieu de la résidence de l’empereur honni ( = haï) Buste de Néron L’amphithéâtre constitue un ensemble elliptique aux dimensions imposantes : - la hauteur du tambour extérieur atteint presque 50m. - le grand axe de l’ellipse mesure 188m. - le petit axe de l’ellipse mesure 156m. L’arène occupe une surface de 3 357m² et pouvait accueillir 73 000 spectateurs.
Les buts du Colisée L’arène accueillait tous les jeux du cirque : les combats sanglants des gladiateurs, des pièces de théâtre, des naumachies etc. Ils servaient à distraire les citoyens. Le Colisée aujourd’hui Reconstitution du Colisée. Baptiste GRENIER & François LEFEVRE
Les types de spectacles • Les courses de chars • Les Venationes • Les Naumachies • Les combats de gladiateurs
Les Courses de Chars Déroulement de la course : Pendant la course, les concurrents devaient faire 7 tours, en tournant autour de la « spina », un petit muret au centre du cirque avec l’obélisque et les bornes à chaque extrémité. A chaque tour, on enlevait un des 7 œufs placé sur la « spina» pour en faciliter la compréhension. Les Cochers : Les « cochers » (ou Auriges) avaient une tunique sans manches, la couleur au choix, et un bonnet en cuir destiné à les protéger en cas de chute. Ils enroulaient les rênes autour de leur ceinture.
Les Chars de Course et les Chevaux : Le char de course, semblable au char de guerre, était constitué d’une simple caisse montée sur deux roues. Il était attelé de deux ou quatre chevaux, dont celui de gauche était toujours le « conducteur» ; le char pouvait atteindre de très grandes vitesses. Mais les cochers étaient à la merci du moindre choc car les roues du char heurtaient les bornes ; il ne restait plus au cocher qu’à couper les guides (rênes) avec un couteau qu’il portait toujours à sa ceinture, sinon c’était presque toujours une mort certaine.
Le départ : C’est le magistrat chargé de présider les jeux, qui donne le signal, en jetant d’un balcon une écharpe blanche.
Le gagnant : Le gagnant remportait des palmes et des couronnes honorifiques, mais surtout une importante somme d’argent. Car le but pour ces concurrents, c’est de gagner cette course pour pouvoir quitter leur ancienne vie : « esclave». JEAN Clémentine et BRUNEL Estelle
LES VENATIONES I/ Les vraies chasses Les chasses avaient traditionnellement lieu le matin dans l’arène. Sous le nom de chasses, on désignait des distractions populaires au cours desquelles des animaux plus ou moins dangereux étaient lâchés dans l’arène et des hommes s’employaient à les combattre. Ses hommes étaient le plus souvent des bestiaires. ( esclaves, prisonniers). Pour détendre les nerfs surexcités des spectateurs, on lâchait des lièvres et des lapins dont les fuites éperdues devant les chiens ne pouvaient manquer de provoquer les rires de la population. Un autre genre de chasse consistait à mettre en présence des animaux à peu près d’égale force. Il arrivait quelquefois que le combat les répugne, on les y obligeait en les attachant par une chaîne.
II/ Le carnage des animaux Sang, violence, morts : tels sont les ingrédients d’un bon spectacle de cirque à la romaine. Pour certains fans, les venationes, c’est un peu mou. En revanche, les combats avec des lions, ça c’est palpitant. De plus, les bestiaires utilisaient des crochets à testicules pour exciter les bêtes sauvages et dangereuses. Autre grand succès, les belluaires. Ces hommes sont spécialement entraînés pour combattre les fauves. Ils utilisaient seulement un glaive court et un bouclier. Les animaux sont parfois dresséspour amuser le public: des singes apprennent à conduire un char, des lions qui pourchassent des lapins, les attrapent et les ramènent aux dresseurs qui les relâchent. Mais quand le lion est autorisé à croquer le lapin, il n’hésite pas. Autre divertissement : un condamné est déguisé en Orphée, chanter et se faire croquer ! JESSICA
Les naumachies L’étymologie Naumachie, en latin , naumachia, ae, f, vient du grec ancien naumachia ; nau → bateau Machia → bataille Qui littéralement veut dire bataille navale Qu’ est-ce que la naumachie ? La naumachie désigne dans le monde romain, à la fois le spectacle, et le lieu où il se tenait. C’est un spectacle encore plus meurtrier que la gladiature où se battent différentes flottes.
Qu’est-ce que la naumachie ? La naumachie est inspirée du combat par troupe, où deux armées se battent. Inventée par César, elles sont réservées pour des occasions exceptionnelles comme le sacrement d’un empereur, l’édification d’un temple, les grandes victoires etc. ... Les premières naumachies. La première naumachie connue est celle que donna César à Rome en 46 av. J.C. lors de son quadruple triomphe. En 2 av. J.C., pour l’inauguration du temple de Mars ultor, Auguste fit creuser un bassin sur la rive droite du Tigre où se déroula une naumachie. Claude, en 52 av. J.C. en fit sur le lac Eucin. Les combattants étaient presque condamnés à mort. Il y avait même des crocodiles. C’est ici, pour la première fois, qu’a était dite la sententia (sentence) : Morituri te salutant.
L’organisation de la naumachie. Chaque flotte incarnait un peuple célèbre ( pour César, Egyptiens et Tyriens … Les naumachies se déroulaient : - dans les fosses creusées - dans des lacs - dans des amphithéâtres remplis d’eau Un petit plus ! Les archéologues ne sont pas tous d’accord sur certains points. L’hypothèse principale est que l’eau acheminée au Colisée par un aqueduc est déportée par un conduit d’évacuation dans une rivière ou un lac.
La fin des naumachies Avec les progrès techniques, les naumachies se multiplient (les trois premières sont espacées d’un demi-siècle). Mais nous n’avons plus de trace d’elles ou très peu après le 2ème siècle. Les naumachies modernes La naumachie de Napoléon Premier se déroula en 1807 à Milan Claude premier : empereur romain fils de Drusus et d’Antonia Minor CROZE Arthur
Les combats de Gladiateurs 1°) Avant les combats Les spectacles étaient organisés par des citoyens riches et des empereurs. Les gladiateurs arrivent en ville la veille du début des jeux. Ils étaient invités par un homme riche qui organisait un banquet en leur honneur. Pour les gladiateurs, cela pouvait être leur dernier repas. Certains mangeaient autant qu’ils pouvaient et s’empiffraient pour le match du lendemain.
2°) Un peu avant les combats Les combats de gladiateurs se déroulaient l’après-midi. Lors d’un évènement important, il pouvait y avoir des centaines de gladiateurs en action. Les spectacles de moindre envergure en comptaient environ trente. Une fois à l’intérieur du Colisée, ils marchaient sur du sable suivis par les esclaves qui transportaient leurs armures. Il y avait une foule de 50000 spectateurs. Les gladiateurs devaient lever leur main droite et dire « Ave Caesar, Morituri te salutant » « Salut Empereur, ceux qui vont mourir te saluent »
3°) Place au combat Les gladiateurs découvraient les adversaires sous les yeux de la foule ; ainsi, personne ne pouvait être accusés de tricherie. Généralement, ils les associaient de telle façon que les combats soient égaux et passionnants. Les combats de masse entre les groupes de gladiateurs n’avaient lieu que lors de jeux plus importants. Les Gladiateurs avaient des armes différentes, exemple : Le myrmillon armé d’une courte épée et d’un grand bouclier rectangulaire en Bois et une armure. Le retiarius (combattant avec un filet) Le thrace lourdement armé Il y avait un arbitre pour régler les litiges.
4°) Tricherie Si des combattants avaient arrangé l’issue de la rencontre en s’entendant sur le gagnant, les arbitres envoyaient des esclaves les frapper violemment avec des lanières de cuir ou les menaçaient du fer rouge s’ils ne se battaient pas assez fort. Quand le sang commençait à couler, les acclamations augmentaient, et lorsqu’un gladiateur tombait sur le sol, ils savaient que le coup fatal pouvait survenir rapidement. Une fois tombés, il levait la main gauche pour demander grâce.
5°) La fin du combat Si l’homme avait bien combattu, la foule pouvait lui permettre de vivre. Les gens agitaient leurs mouchoirs, soulevaient leurs pouces et hurlaient « mitte » («laissez-le aller » !). Tous les yeux se tournaient vers l’editor, voir s’il acceptait le verdict de la foule. Si tel était le cas, l’homme était épargné. Si l’homme avait fait une mauvaise prestation, les pouces se dirigeaient vers le bas et la foule criait « Jugula » (« égorgez-le » !). La victime savait alors qu’elle allait mourir. L’ editor rend toujours le verdict
6°) Après le combat A la fin d’une rencontre, le sol de l’arène était couvert de corps et trempé de sang. Les gladiateurs étaient envoyés à la morgue et se faisaient couper la gorge, au cas où ils auraient simulé. Les vainqueurs devenaient les héros de l’arène. Ils recevaient leurs prix : de l’argent et une palme, (un gladiateur, Flamma, semble avoir connu une carrière remarquable. Il combattit 34 fois, obtint 21 victoires, 9 matchs nuls et étonnamment, fut épargné 4 fois). Loïc TABARD