110 likes | 298 Views
PROGRAMME REGIONAL D’APPUI AU SUIVI DES DSRP ET DES INDICATEURS DU MILLENAIRE. PNUD. Situation actuelle des systèmes d’information pour le suivi et l’évaluation de la pauvreté.
E N D
PROGRAMME REGIONAL D’APPUI AU SUIVI DES DSRP ET DES INDICATEURS DU MILLENAIRE PNUD
Situation actuelle des systèmes d’information pour le suivi et l’évaluation de la pauvreté Les systèmes d’information pour le suivi de la pauvreté font face à de multiples problèmes dont les principaux sont relevés ci-dessous.
·(i) les enquêtes sont apériodiques et ne fournissent pas très souvent des indicateurs statistiques voulus, ni une analyse de la situation en matière de pauvreté au moment de la prise de décision. • ·(ii) les différentes enquêtes réalisées ne sont souvent pas comparables même au sein d’un même pays parce que les méthodologies, les concepts et les nomenclatures diffèrent d’une enquête à une autre. • ·(iii) même les enquêtes réalisées sont peu exploitées ; en effet les analyses sont souvent peu approfondies et les résultats sont tardifs. • ·(iv) les statistiques de l’éducation et de la santé souffrent de plusieurs maux dont le défaut de couverture nationale (les statistiques de la santé par exemple ne couvrent pas toujours le secteur privé) sans qu’on puisse d’ailleurs avoir une idée précise du taux réel de couverture.
·(v) il y a peu de coordination institutionnelle dans les systèmes statistiques nationaux avec pour conséquence la multiplicité des sources de données sans que l’on sache quelle est la source officielle. • ·(vi) il n’y a pas de stratégie d’archivage et de diffusion des données et il arrive même que les informations produites avec des ressources rares soient perdues. • ·(vii) le niveau d’évaluation qui devrait permettre d’analyser l’impact des politiques est totalement absent des systèmes d’information.
Justification du projet • La situation actuelle caractérisée d’une part par l’accent mis sur le suivi/évaluation de la pauvreté et d’autre part par la faiblesse des systèmes statistiques nationaux (cf 1.2) justifie amplement la mise en place d’un programme devant permettre l’amélioration de ces systèmes. • Le programme s’adresse à tous les pays francophones d’Afrique subsaharienne. Les institutions qui en seront plus spécifiquement bénéficiaires sont les instituts nationaux de statistique (INS), les autres producteurs des systèmes statistiques nationaux impliqués dans le suivi/évaluation de la pauvreté (éducation, santé, etc.), les cellules chargées du suivi des DSRP, les observatoires de suivi de la pauvreté. • Il est important de noter que le programme ne se substitue pas aux activités qui sont en cours de réalisation dans les pays • L’apport majeur du programme est d’aider les pays à mettre toutes ces opérations dans un ensemble cohérent défini tout en prenant en compte les ressources financières et humaines disponibles.
Objectif de développement du programme • L’objectif de développement du programme est de permettre aux pays concernés de disposer de systèmes d’informations appropriés, cohérents et efficients permettant de répondre aux besoins de production, à intervalles réguliers d’indicateurs pertinents pour le suivi - évaluation des DSRP et des objectifs du millénaire pour le développement. • Le programme permettra notamment de favoriser l’harmonisation des méthodologies de collecte, de traitement et d’analyse des données au niveau national et régional en tenant compte des ressources humaines et financières existantes. En ce sens, il est cohérent avec les objectifs arrêtés dans le cadre du Programme statistique minimum commun (PROSMIC) des Etats membres d’AFRISTAT.
Objectifs spécifiques • 01- Concevoir et développer des systèmes d’information sur la pauvreté incluant le suivi du bien-être et des conditions de vie des populations, le suivi d’exécution des projets programmes, l’évaluation d’impact et la diffusion des informations. • O2 - Renforcer les capacités des INS et des structures spécialisées, notamment les observatoires, dans le domaine de la collecte, du traitement, de l’analyse et de la diffusion de l’information. • O3 - Mettre en place un réseau virtuel d’information et d’échange sur les méthodologies et les expériences menées en matière de suivi de la pauvreté.
Stratégie de mise en œuvre du programme • 7.1 Rôle des principaux acteurs • Le PNUD et les autres partenaires au développement. L’assistance du PNUD sera circonscrite au sein d’un programme régional qui pourrait bénéficier de l’appui financier et technique de plusieurs organismes de coopération. Le programme piloté par le PNUD sera conçu comme un programme multi-donateurs et impliquera de ce fait, dès sa formulation, d’autres partenaires au développement. Les donateurs pourront orienter leurs contributions vers des services spécifiques, vers des pays donnés, ou toute combinaison des deux. En outre, le PNUD à travers le SURF pauvreté pourrait apporter un appui conseil dans la mise en œuvre des activités du programme. • Structure de mise en oeuvre. La mise en œuvre et l’exécution technique du programme seront confiées à une institution sous regionale qui dispose des capacites techniques et administratives necessaires. • Les Etats bénéficiaires. Les principales structures nationales chargées des questions de suivi et d’analyse de la pauvreté et des conditions de vie des ménages sont les principaux bénéficiaires du programme. Les activités nationales du programme seront réalisées sous la responsabilité de ces points focaux nationaux en collaboration avec les bureaux nationaux du PNUD et avec l’appui technique d’AFRISTAT. • Le DESA. Le DESA est l’agence d’exécution du programme. Il est chargé de mobiliser les ressources des autres partenaires intéressés par le programme. Le DESA établit et gère les contrats dans le cadre de l’exécution du programme.
Mécanismes de coordination • Le programme privilégiera une démarche fondée sur la communication et l’information en direction des partenaires nationaux et internationaux. Le fondement de ce choix réside dans la recherche d’une synergie d’actions et d’une meilleure coordination entre les partenaires au développement. • Un comité de pilotage comprenant le Bureau régional du PNUD pour l’Afrique, la représentation de PNUD à Bamako, le SURF, les représentants des partenaires participants et AFRISTAT se réunira une fois par an pour examiner les résultats atteints, les difficultés rencontrées et élaborer des recommandations immédiatement applicables pour la suite des activités.
RISQUES De manière spécifique, quatre types de risques sont à prendre en considération : • la gestion séparée des fonds provenant de plusieurs bailleurs de fonds ayant des règles de gestions différentes ; • la mise en œuvre de certaines activités du programme dépend de la mise en œuvre d’une stratégie de mobilisation de ressources complémentaires ; • la faiblesse des capacités statistiques nationales dans certains pays ; • assurer la pérennité du programme.
Budget • La diversité des vingt pays couverts rend difficile une évaluation complète du budget. pour les activités prévues en 1.3, il est prématuré de déterminer une enveloppe qui permettrait de financer selon leurs besoins, les activités prioritaires à mettre en œuvre dans les pays. Le montant de cette enveloppe sera l’objet d’échanges entre l’institution contractante et le PNUD • La contribution du Pnud est de 1154799 $US