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2. En
E N D
1. 1 LE ROLE DES PRESTATAIRES DE LOGEMENTS SOCIAUX - ON NE PEUT PAS ATTENDRE DES BAILLEURS SOCIAUX QU’ILS RESOLVENT LE PROBLEME DU SANS-ABRISME
2. 2 En évaluant les besoins auxquels nous devons répondre, nous devons ajouter ceux des personnes qui ont besoin de mécanismes d’aide, outre le logement, pour vivre convenablement.
Nous devons intégrer dans notre mission qu’elle est de procurer du logement pour les ménages les plus faibles.
Nous sommes capables de prendre en compte les différentes catégories de la population.
3. 3 Nous avons besoin d’instruments pour réaliser la mixité sociale.
La pauvreté et les inégalités augmentent. Nous devons ajuster notre rôle. Un secteur du logement stable est une partie importante de la stabilité économique et de la société, en particulier pour les gens vulnérables. Notre rôle est de soutenir des communautés soutenables, de créer de la stabilité, de la mixité sociale et plus de qualité de vie.
Nous nous abstenons de procurer des services sociaux aux locataires, ce sont les autorités locales qui remplissent cette fonction.
4. 4
Nous ne devons pas procurer uniquement des services sociaux, mais du logement social. Nous devons coopérer avec les services sociaux.
L’essentiel de notre offre est du logement locatif de bonne qualité et abordable. Mais elle inclut aussi un éventail de différentes possibilités d’occupation, d’intervention sociale, de travail en partenariat, …
Procurer un logement n’est pas suffisant : nous devons parallèlement renforcer la capacité des habitants à maîtriser leur (lieu de) vie.
5. 5 Voilà un florilège d’affirmations : de propriétaires de logements sociaux
de bailleurs sociaux
d’opérateurs du logement social
?
Pas de « pensée unique » de leur rôle.
6. 6
L’histoire du logement social.
La conception du logement social dans les états membres.
7. 7 L’HISTOIRE Les mauvaises conditions de logement (hygiène – insalubrité) appellent une intervention privée et publique.
Loger les travailleurs, la classe ouvrière.
Paternalisme vs revendication.
Sécurité sociale.
Développement du logement social au 20ème siècle : logement de millions de gens.
Affirmation progressive du droit au logement.
8. 8 LA CONCEPTION DU LOGEMENT SOCIAL Conception universaliste
Conception généraliste
Conception résiduelle
9. 9 LES FACTEURS DE CHANGEMENT Vision du marché et de la concurrence, comme seul modèle.
Chômage et manque d’emploi.
Evolution des modèles familiaux.
Vieillissement de la population.
(Im)migrations.
Dualisation des sociétés :
fracture sociale : précariat
fracture technologique et des qualifications
fracture numérique
fracture énergétique
?
10. 10 ROLE DU LOGEMENT SOCIAL ?
ROLE DES BAILLEURS SOCIAUX ? DES OPERATEURS ?
QUI LOGER ? ET PAR QUI ?
QUI LOGER EN PRIORITE ?
LOGER UNE SOCIETE PLURIELLE ?
11. 11 LA MIXITE SOCIALE
(Non)-discrimination : positive – négative.
Intégration – insertion.
Exclusion – inclusion.
Cohésion (territoriale)…
?
A quoi servent ces concepts et
qui s’en sert ?
12. 12 Une société marquée par le brassage des hommes et des femmes, des pauvres et des riches, des actifs (avec emploi) et des non actifs (chômeurs, RIS, retraités), des jeunes et des vieux, d’autochtones et de migrants, de propriétaires et de locataires,…, tous êtres humains, dignes de respect.
personne n’est contre.
?
La mixité est-elle réellement présente dans notre société ?
La mixité est-elle réellement voulue dans notre société ?
LA MIXITE SOCIALE
13. 13 « Dis-moi d’où tu viens, je te dirai qui tu es »
Approche territoriale
Ségrégation spatiale
L’aménagement du territoire est la traduction sur le sol des rapports sociaux.
14. 14 LA REPARTITION SUR LE TERRITOIRE DES LOGEMENTS SOCIAUX En dehors de l’urbanisation.
Urbanisme fonctionnaliste.
Critères d’attribution :
- des maisons ouvrières
- pour ceux qui en ont le plus besoin
Quartiers de relégation sociale.
15. 15 LA REPARTITION SUR LE TERRITOIRE DE LOGEMENTS NON SOCIAUX Classes moyennes et supérieures quittent les villes :
- lotissements de villas « 4 façades »
- explosion du périurbain ? modèle les rapports sociaux
Urbanisme affinitaire et mise à distance.
Quartiers résidentiels.
16. 16 Ces évolutions ne vont pas dans le sens d’une mixité sociale Elles sont le résultat :
- de choix des pouvoirs politiques
- de choix des gens : démarches choisies (ou contraintes)
- des contraintes économiques : emplois (in)existants.
?
La mixité sociale n’est pas une donnée spontanée.
17. 17 Alors, pourquoi invoque-t-on la mixité sociale… et quand ? Négativement :
Quand une autorité locale considère qu’il y a une « verrue » sur son territoire.
Quand un quartier social est stigmatisé.
18. 18 Positivement :
Renouer du lien social.
Insérer ou réinsérer socialement, professionnellement.
Lutter contre l’exclusion.
Permettre un accès aux services, à la culture.
Promouvoir l’égalité des chances, y compris à l’école.
S’attaquer aux marques d’inégalité sociale (sexe, origine sociale, appartenance ethnique).
Promouvoir la participation, la citoyenneté.
Renforcer la capacité des personnes, leurs compétences.
?
C’est donc à construire.
Les opérateurs du logement y sont partie prenante.
19. 19 Le logement social doit aller d’abord à ceux qui en ont le plus besoin.
Le logement social doit assurer la mixité sociale.
?
Contradiction insurmontable.
Refondation des principes qui gouvernent les politiques sociales du logement.