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Ordre et désordre humanitaire. Les principes originaux de l’action humanitaire.
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Les principes originaux de l’action humanitaire La Croix-Rouge s’efforce de prévenir et d’alléger en toutes circonstances les souffrances des hommes. Elle tend à protéger la vie et la santé, ainsi qu’à faire respecter la personne humaine. Elle favorise la compréhension mutuelle, l’amitié, la coopération et une paix durable entre tous les peuples. Fédération des Croix Rouge et des Croissants Rouges (1965)
Également… Impartialité : Aucune distinction de nationalité, de race, de religion, de condition sociale ou d’appartenance politique. Neutralité : S’abstenir de prendre part aux hostilités et aux controverses d’ordre politique, racial, religieux ou philosophique. Indépendance : Conserver une autonomie qui permette d’agir toujours selon les principes de la Croix-Rouge. Volontariat : Agir comme institution de secours volontaire et désintéressée.
Les acteurs … Sur l’ONU au niveau humanitaire, voir l’OCHA (IRIN).
Les ressources pour l’aide humanitaire représentent un % important de l’APD
Haut commissariat aux réfugiés (HCR). Responsabilité : assurer la protection des réfugiés et autres personnes relevant de sa compétence Objectifs stratégiques liés à cette responsabilité: • Améliorer la protection contre le refoulement et la sécurité physique et réduire les incidents de violence • Garantir que les droits civils, sociaux et économiques soient assurés; attention particulière aux droits des femmes et des enfants • Prévenir la malnutrition et la prévalence du VIH-SIDA • Garantir le droit à l’éducation
Est-ce efficace ? Problèmes logistiques et d’organisation : ce n’est pas simple … Problèmes politiques : pourquoi certains pays et pas d’autres ? Qui s’occupe de la Somalie ? Problèmes sécuritaires : 400 agents humanitaires tués et blessés en 2008. Problèmes de durabilité : est-ce que l’aide humanitaire s’auto-perpétue ?
Controverses sur Haïti Est-ce que ça va mal ?
Quelques questions Comment on «survit» aujourd’hui comme agent de projet d’une agence humanitaire ? Quels sont les principaux défis ? Où trouve-t-on son «plaisir» ou son «confort psychologique» ? Comment gérer le sentiment que «tout est toujours à recommencer»? Comment réconcilier le court terme (urgence immédiate) et le moyen/long terme (réhabilitation, reconstruction) ? Comment éviter l’instrumentalisation des «bénéficiaires» ou des «partenaires» ?