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Jean-Claude Trichet. Alan Greenspan. Alan Greenspan. Jean-Claude Trichet. Article du Monde sur Intervention de Jean-Claude Trichet.
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Jean-Claude Trichet Alan Greenspan
Alan Greenspan Jean-Claude Trichet
Article du Monde sur Intervention de Jean-Claude Trichet Invité du "Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI", le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, s'est exprimé, dimanche 28 janvier, sur les critiques de la classe politique française contre la BCE et l'euro. "Je ne vois pas un seul autre pays dans lequel on ait eu des phénomènes de ce genre", a-t-il déclaré. "Tous les autres gouvernements européens ont réaffirmé leur confiance dans les institutions" et dans l'indépendance de la BCE, a-t-il rappelé, précisant que celle de la Banque de France et de la BCE est le fruit "de la volonté des Français".
Se déclarant "complètement en dehors du champ politique", il a aussi rappelé que, depuis la création de la monnaie unique en 1999, plus de douze millions d'emplois ont été créés dans la zone euro. Soit plus que le total des emplois créés aux Etats-Unis durant la même période, alors que, pendant les huit ans précédant l'entrée en vigueur de l'euro, "on en avait créé moins de trois millions". Nicolas Sarkozy, président de l'UMP et candidat à l'élection présidentielle, avait taxé la BCE d'"autisme" en matière de croissance. La candidate socialiste, Ségolène Royal, avait, elle, dénoncé son "omnipotence" et souhaité "un élargissement du statut de la BCE" pour intégrer "la croissance économique et le progrès social". M. Trichet juge pour sa part que les citoyens "perçoivent des augmentations de prix supérieures à ce que nous croyons être la vérité et à ce que donnent les indices". Il a ajouté : "On a un risque de voir une spirale inflationniste se déclencher." Il a par ailleurs refusé de qualifier l'euro de "fort", préférant dire qu'il inspirait "confiance" dans le système mondial de "changes flottants". Selon un sondage FT-Harris, publié lundi par le quotidien britannique Financial Times, plus des deux tiers des Français, des Italiens et des Espagnols - et plus de la moitié des Allemands - jugent que la monnaie unique a "un impact négatif" sur leur économie. Seulement 5 % des Français interrogés lui trouvent un effet positif. Cécile Prudhomme Article paru dans l'édition du Monde du 30.01.07.
Objectifs finaux : la BCE et la Fed Banque Centrale Européenne (Article 105 du Traité de Maastricht) : - l’objectif principal est « de maintenir la stabilité des prix ». - « sans préjudice de cet objectif », apporter « son soutien aux politiques économiques générales de la Communauté, en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de celle-ci », parmi lesquels figurent « un niveau d’emploi élevé » et une « croissance durable et non-inflationniste ». Réserve Fédérale des Etats-Unis (Humphrey - Hawkins Act, 1978) : « Le Conseil des gouverneurs et la commission fédérale d'Open Market (FOMC) assureront la croissance à long terme des agrégats monétaires et fiduciaires compatible avec le potentiel d'augmentation à long terme de la production nationale, afin d'atteindre effectivement les objectifs de plein emploi, de stabilité des prix et de modération des taux d'intérêt à long terme ».
Règle de Taylor et Taux d’intérêts de la Fed (1987-2005)